Heritage

chapitre 8

PDV DE SAMANTHA

_Hm...

_ Ne râle pas. Tu devrais être heureuse que je t'y emmene. Et en plus c'est non négociable, trancha Monsieur Leg.

Il se retourna vers moi, laissant ses empreintes apparaître dans le sol enneigé. Il déplaça mes cheveux de côté et me rattacha correctement le collier clouté.

Je me demande ce que ça ferait si je l'enlevais

_ Je te déconseille de l'enlever. Il intégre un système qui fait que si il ne me reconnaît pas l'enlever et que c'est donc toi qui essaye, ses clous vont se retourner du côté de ta peau et vont s'enfoncer jusque là traverser et te tuer.

C'EST UN PSYCHOPATHE A LA CON!!!

Il fronça les sourcils pour nulle raison en me fixant. Il lâcha un soupirement qui montrait bien son état d'esprit et tourna les talons pour avancer dans la neige recouvrant toute la ville d'un epais manteau blanc.

Je frottai mes bras de mes mains pour tenter de me réchauffer un soi peu même avec le manteau que m'avait filé Matthew.

Ses pas défilant à une vitesse non négligeable, je manquai courir pour le rattraper.

_ Mais... Attendez! Appelai je.

_ T'es exaspérante putain, gronda t'il.

Il se retourna vers moi d'une allure à peine percevable tellement elle était rapide.

En moins de temps qu'il en fallait pour dire <<oh>> Je me retrouvai sur son dos, les jambes maintenus contre son ventre et mes bras enlaçaient autour de son cou.

Oh...

En état de choque, mon corps gelée comme attaché au sien brûlant, je tentais de bouger pour me remettre sur mes 2 jambes mais monsieur Leg se contenta de resserrer son emprise autour de mes jambes.

Vaut mieux que j'arrête ou il va me les décrocher à force de serrer...

Je posai alors mon menton sur son épaule, laissant mon souffle s'echouait sur son cou et son parfum mentholait m'ennivrer.

Je te hais Matthew Leg. Je me suis juré de m'en tenir à cette pensée et je le ferai.

PDV DE MATTHEW

/_ Je te hais Matthew Leg. Je me suis juré de m'en tenir à cette pensée et je le ferai_\

Autant qu'elle me haïsse. Elle aura moins mal que si elle s'attachait à moi.

J'avais beau me répéter cette idée, un pincement au coeur survenait tout de même.

Je pouvais sentir l'odeur de son sang irrésistible semblable à un mets des plus raffinés, me forçant à serrer ses chevilles pour ne pas l'attaquer à la gorge comme une bête sans conscience.

Son coeur battant à tout rompre contre mon épine dorsale et son souffle dans mon cou m'amenerent à une simple question: Devrai je la tuer après un certain laps de temps comme les autres esclaves ou la garder égoïstement pour moi seul?