5.Bienvenue dans l'Académie d'Alantina !

3.9K 291 97
                                    

Musique : You're welcome, Dwayne Johnson (From "Moana")

⚫⚫⚫

Calixta :

La sonnerie est très bizarre. D'habitude on entend un bruit qui crève les tympans mais qui t'avertis que la pause est fini. Ici c'est autre chose, la sonnerie c'est une musique douce avec une voix de femme qui te dit derrière "C'est la pauuuuse".

J'ai l'impression d'être dans un monde de fous. Sauvez moi.

Ouf ça y est, j'ai trouvé la salle après 10 minutes de recherches...

Ce qui m'étonne en revanche c'est que tous les élèves soient devant la porte... Porte sur laquelle des bonbons sont collés.

Quand je vous disais qu'ils étaient fous, ils sont capables de gaspiller des bonbecs, pour les coller sur une porte de cours.

J'hausse un sourcil et m'approche de la porte. Ce que je n'avais pas prévu en revanche, c'est que quelqu'un recule et me percute, me faisant perdre l'équilibre acquit il y a 30 minutes.

Je sens une main se glisser dans mon dos me retenant d'une chute contre ce carrelage magnifique mais très froid.

Pourquoi ne puis je pas tomber comme une fille normale ? Pourquoi faut-il toujours qu'un garçon me rattrape?

La normalité me manque, même si ça ne fait qu'une heure que je suis ici.

-Vous n'avez pas l'air de tenir sur vos pieds, glisse une voix grave et suave dans mon oreille.

Trop près ! Crie Conscience en fondant d'admiration.

Je me redresse et aperçois Leonardo, le fameux prince d'Italie.

Je soupire d'agacement.

-Non je n'ai jamais mis de talons de toute ma vie, donc non je ne sais pas marcher avec, m'énervé-je.

Il écarquille les yeux. Il doit avoir l'habitude de filles parfaites qui aiment les compliments et qui ne savent que papillonner des yeux à longueur de journée.

Tant pis si on ne m'aime pas parce que je sors du lot. Je n'ai aucunement envie de changer ma personnalité.

Je le fixe et continue de parler.

-En revanche, j'aimerais savoir pourquoi vous êtes toujours là quand je manque de me fracasser...

Je suis interrompue quand une grande dame brune ouvre la porte de bonbons gâchés.

Je lance un regard noir à Leonardo, le bouscule et rentre dans la classe.

Je me stoppe instantanément. J'ai qu'une seule envie c'est de partir loin d'ici. Je veux rentrer chez moi s'il vous plaît.

Oh aller ça va, c'est que des bureaux avec des bonbecs dessus roh... Tu les manges et puis on n'en parle plus ! Dit Conscience comme si elle avait eu une idée de génie.

Mon ventre gargouille et j'avoue que son idée n'est pas mauvaise.

Je pose mon sac sur la table et reste debout. C'est ce qu'on nous a apprit, on reste debout et le professeur nous dit de nous asseoir après.

Mais tous ces gosses de riches s'assoient et je suis seule en plein milieu de la pièce, debout, comme une conne.

Au bout de 2 minutes, tous me regardent comme si j'étais folle, et je décide de m'asseoir.

Tiens, comme de par hasard, Leonardo est juste à côté de moi. Quel étrange coïncidence.

La proffesseure sort ses affaires, et relève vivement la tête. Elle pose son regard sur moi, me sourit et dit :

Princesse malgré elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant