18. Confiance envolée

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Musique : Heaven, Julia Michaels

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Deux jours plus tard...

Calixta :

Aujourd'hui, c'est le grand jour. Ils arrivent dans une heure. Je suis à un niveau de stress maximal, je tremble et j'ai ultra peur. Ce qui ne devrait pas arriver, puisque je ne connais pas ces personnes là et d'ailleurs je ne les connaissais pas avant non plus.

Je ne sais pas qui vient pour représenter mon royaume. On me l'a dit, mais j'avais la tête ailleurs, et résultat, je stresse deux fois plus, parce que je ne sais pas qui va venir.

J'espère c'est pas le garde du corps qui était venu le premier jour... Ronchonne Conscience en se remémorant l'histoire de la valise.

Non, c'est quelqu'un de plus important que ça. Dans mes souvenirs, ce fameux garde m'avait dit que c'était ma grand mère qui gouvernait... Ou alors ma tante ?

Quelle précision, merci beaucoup ! Je sens qu'on avance dans notre enquête.

Je lève les yeux au ciel, et commence à marcher dans l'immense salle de réception de l'Académie. Nous sommes tous dans la salle, nous avons tous participés à la décoration et à l'organisation de ce bal.

Rassurez vous, je n'ai pas été assignée à la difficile tache étant de nettoyer les cristaux du lustre.

J'arpente la salle de long en large en me tenant les mains. Je réfléchis mentalement à ne pas faire de boulette devant mes futurs beaux parents. Ce n'est pas le moment de provoquer une guerre intersidérale.

Quoi que...

Vu que Leonardo et moi ne pouvons pas nous voir, c'est plutôt une bonne chose si une guerre éclatait entre nous.

Je suis perdue dans mes pensées, quand quelqu'un arrive et pose sa main dans le bas de mon dos. Je sursaute sous l'effet de surprise et me retourne en riant pensant que c'est Arthur.

Mais je m'arrête tout de suite en voyant qui est l'individu derrière moi.
Mon cerveau s'est figé, Conscience a sorti un couteau de sa poche et je sens qu'elle veut l'utiliser dès maintenant. Quand à mon corps, il est crispé. Il ne fait plus rien tant que sa main de se sera pas enlevé de là.

-Bonjour Calixta.

Je m'écarte, sa voix me dégoûtant au plus haut point. Je regarde du coin de l'oeil Conscience, et voit qu'elle est prête à lui bondir dessus dès qu'elle aura mon feu vert. Ne le tuons pas maintenant, attendons simplement de voir ce qu'il va me dire, ensuite on le tuera.

-Qu'est-ce que tu me veux Leonardo ? Je dis d'une voix cassante.

Il m'offre un de ses sourires carnassiers, ceux qui me donnent envie de vomir. Je me contrôle, ce n'est pas le bon jour pour ça. Je dois faire bonne impression si je ne veux pas passer pour la trainée de l'Académie.

-Parler, avec toi. Et peut-être te présenter à mes parents. Après tout, nous sommes fiancés, non ?

C'est vrai. Cette idée m'était momentanément sortie de la tête. Même si j'aurais aimé qu'elle ne revienne jamais...

Oups ? Murmure Conscience.

-Oui, ça serait un très grand honneur, il ne faudrait pas que nous soyons en désaccord alors que ce sont mes futurs beaux-parents ! M'exclamé-je en riant faussement.

Mais quelle grosse faux-cul. Je suis pitoyable.

Il me fait un magnifique sourire hypocrite pour reposer sa main dans le bas de mon dos.

Princesse malgré elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant