Chapitre 7

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Pleurer, s'acharner sur ce pauvre arbre et crier de toute son âme l'a tellement épuisé, que (T/p) s'est endormie sur l'herbe. Elle se réveille et remaque un petit papier blanc sous sa main, elle le prend et lit ce qui y est écrit : Viens dans mon bureau. Le papier n'est pas signé mais elle sait déjà de qui il s'agit.
Elle se lève et se frotte les yeux. Elle remarque que la nuit est en train de tomber. Le Soleil, toujours présent dans le ciel, donne une magnifique couleur rosée aux nuages. Elle regarde le carnage qu'elle a fait. Un tronc d'arbre, torturé par ses coups de hache, meurt sur le sol de la forêt. La hache, d'ailleurs, est cassée, défoncée à cause de la force que (T/p) a mit dans ses coups. Elle regarde sa montre et voit son reflet dans la glasse. Des cernes et des traces de larmes se sont déssinées sur son visage. Bref. Elle marche en direction du QG et se dirige vers le bureau de Livaï. Elle frappe à la porte d'entrée et entend de l'autre côté de la porte :

Caporal : Nom et prénom.

(T/p) : (T/n), (T/p).

Caporal : Entre.

Elle tourne la poignée et ouvre la porte. Le Caporal est assit sur une chaise en bois tournée vers elle. Il la regarde attentivement et pointe une autre chaise avec son menton. (T/p) s'y assoit et baisse le regard. Elle ne voulait pas regarder Livaï dans les yeux, elle avait peur d'affronter son regard glacial. Personne ne parle ce qui rend la tension plus pesante. La jeune fille n'en pouvant plus de cette pression, décide de commencer la conversation.

(T/p) : Caporal... Je suis désolée. J'étais énervée et je vous ai mal parlé. J'en assume les conséquences.

(T/p) n'est pas le genre de fille à ne pas reconnaître ses erreurs. Elle est d'une grande honnêteté et ne se gêne pas de s'accuser elle-même quand elle fait une connerie. Le Caporal, lui, est satisfait du comportement de la (c/c).

Caporal : N'en parlons plus. Bien sûr, tu seras punie pour ton attitude. Dorénavant, tu m'apporteras un thé tous les soirs.

(T/p) : C'est très cliché ça, Caporal.

Caporal : Pardon ?

(T/p) : Rien, mais c'est vraiment une punition ça ?

Caporal : Peut-être préfères-tu faire 300 fois le tour du district de Trost ?

(T/p) : Finalement, elle est pas mal l'autre punition.

Caporal : Je préfère ça. Il marque un temps de pause avant de continuer. Tu ne veux toujours pas me dire ce qu'il t'arrivait ?

(T/p) ne fait que lever les yeux vers lui. Elle en a une très grande envie, mais en même temps pas du tout. Elle fronce les sourcils et réfléchit.
Pourquoi veut-il savoir ce qu'il lui arrive ? Ce ne sont pas ses oignons !

(T/p) : Je ne pense pas...

Caporal : Il serait normal, que j'en sache plus sur toi, vu que tu connais déjà mon passé. Simple question de logique.

Il n'avait pas tord. Si elle connaissait tout de Livaï, pourquoi pas lui ?

Caporal : De plus, ça serait un bon moyen de t'accorder ma confiance.

(T/p) : Permettez-moi d'y réfléchir. Quand je me sentirai "prête" je vous dirai tout.

Caporal : Qu'il en soit ainsi. Tu peux disposer.

(T/p) : Merci. Au revoir Caporal.

Livaï s'inquiète pour elle mais ne veut pas se l'avouer. Elle l'intrigue tellement... Il a besoin d'en savoir plus. Avant qu'elle ne passe la porte, il ose ajouter ceci :

Caporal : Repose-toi bien.

Il avait offert une petite marque d'affection pour la soldate.

(T/p) : Vous aussi.

Puis la porte se ferme derrière elle, laissant Livaï seul. Il retourne sa chaise vers son bureau et remplit des papiers qu'Erwin lui a donnés. (T/p), quant à elle, va dans sa chambre où ses amies l'attendent toutes.

Elles : (T/P) !

(T/p) : Pourquoi vous êtes là ?

Hanji : Après le miam-miam, on t'a vu nul part ! Où t'étais passée ?!

(T/p) : Euh... Je suis juste allée me balader !

Sasha : Au nom de la Sainte Pelle et de la Sainte Patate ! (T/p) on s'était fait un sang d'encre ! C'est quoi ces cernes là ?!

(T/p) : C'est rien ! Je suis juste fatiguée ! Hanji et Mikasa allez dans vos chambres ! Ymir, Sasha, Christa retournez dans vos lits !

Elles s'éxécutent. Même si elles étaient peu convaincues des réponses de (T/p). Celle-ci se couche aussi et s'endort aussitôt.

Le lendemain, (T/p) se réveille très tôt. Vers trois heure du matin environ. N'arrivant pas à se rendormir, elle décide de se préparer et de se ballader dans les couloirs. Accompagnée de sa lanterne, (T/p) s'aventure dans les allées désertes. Elle passe devant plusieurs portes sachant presque où elles mènent toutes. Elle passe devant une porte ou un panneau est accroché.

Ne pas entrer.

Un sourire de défi se dessine sur le visage de la (c/c). À quoi servent les règles si ça n'est pas pas pour les briser ! (T/p) entre dans la pièce et l'éclaire. Elle allume plusieurs bougies pour voir la salle dans son intégralité. Une fois celle-ci bien éclairée, elle regarde et observe tout ce qui est dedans. Il y a un piano avec un petit tabouret devant et... c'est tout. Elle qui s'attendait à trouver quelque chose d'exceptionnel ! Elle ferme la porte derrière elle et s'assoit sur le modeste tabouret en bois. Elle parcoure des doigts les touches du piano et appuie sur l'une d'elles.
Elle pose ses deux mains sur le piano et commence à en jouer. Vogel im Kafig, (au piano elle est magnifique *^*) la musique qu'elle adore plus que tout. Elle se laisse emportée par le son mélodieux de l'instrument. Elle balance sa tête de gauche à droite en suivant le rythme. Elle sourit heureuse. À la fin de la musique, elle soupire. Soudain elle entend des applaudissements derrière elle. Des applaudissements sarcastiques. Elle se retourne et découvre que c'est Livaï qui faisait ce bruit. Elle est prise en flagrant délit. Il s'approche plus d'elle et pose une main sur le piano.

Caporal : Tu sais jouer du piano mais apparement tu ne sais pas lire ! Tu comprends pas quoi dans : Ne pas entrer, morveuse. C'est mon endroit de détente. Trouve toi en en.

(T/p) : Ha ha... Désolée.

Elle se gratte l'arrière de la tête en abordant un sourire gêné. Elle se lève de la chaise et regarde le Caporal.

(T/p) : Je ne reviendrai plus...

Le Caporal soupire et lui répond :

Caporal : C'est de ma faute j'ai pas fermé à clefs. Maintenant j'y penserai et je te donnerai un double comme ça tu pourras entrer à ta guise.

(T/p) : Sérieusement ? Merci Caporal !

Caporal : Tch. Appelle moi Livaï.

(T/p) : D'accord Livaï ! Je peux vous tutoyer ?

Livaï : Si tu veux.

Livaï x Reader : Un étrange don.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant