(T/p) : Je suis désolée, Caporal. Pour tout à l'heure. J'ai du vous mettre dans l'embarras.Caporal : Tu n'as pas à t'excuser, c'est moi qui devrais le faire. Je t'ai mise en danger, pardonne-moi. Je te remercie également, c'était... intéressant. Comment as-tu fait... ce que tu as fait ?
(T/p) : Je ne sais pas... Je peux faire ça depuis toute petite, Caporal.
Caporal : Est-ce dangereux ?
(T/p) : Normalement que pour moi.
Caporal : D'accord.
(T/p) : Est-ce que vous voulez en parler ?
Caporal : Non.
(T/p) : Oh... Si... Si vous en avez besoin, sachez que je suis apte à vous écouter. Je pense qu'en discuter pourrait vous faire du bien, vous m'avez l'air un peu à cran...
Le Caporal jette un regard noir à la jeune fille, agacé par sa persistance.
Caporal : J'ai dit non. Ne me le faites pas répéter, soldate.
(T/p) : Pardonnez-moi, Caporal, je ne voulais pas vous vexer ou être indiscrète. Cela ne se reproduira plus.
Caporal : Tsk. Bien, tu peux t'en aller.
(T/p) part du bureau de son supérieur et se dirige vers sa chambre. Elle est encore un peu fatiguée par tous les événements précédents et se hâte de plonger dans son lit. Une fois bien installée dans celui-ci, elle tombe de suite dans les bras de Morphée.
Quelques heures plus tard, ayant soif, elle se lève et va chercher de quoi s'hydrater dans les cuisines. Les couloirs sont seulement éclairés par sa lanterne qui se balance de droite à gauche à chacun de ses pas. Quand elle arrive dans les cuisines, elle allume plusieurs bougies présentes dans la pièce pour éclairer celle-ci et prend un verre dans un placard. Elle le remplit d'eau et boit son contenu.
Des chuchotements se font entendre dans le creux de son oreille. Elle pose son verre et regarde autour d'elle. Personne... Soudain, les placards s'ouvrent tous en même temps. (T/p) n'a pas le temps de comprendre se qu'il se passe que plusieurs assiettes, couverts, verres volent vers elle. Par réflexe, elle se protège la tête à l'aide de ses bras. Tout ce brisent sur elle, lui écorchant toutes les parties du corps et déchirant ses vêtements.
(T/p) : AAAAAAAAH !
? : (T/p) ? (T/P) !!!
La (c/c) ouvre les yeux. Elle n'était pas dans la cuisine mais dans son lit et ses camarades de chambre la regardaient avec inquiétude. Ce n'était qu'un cauchemar.
Elle se redresse, les larmes aux yeux.Sasha : (T/p) ça va ? Tu as crié et tu t'es mise à trembler !
(T/p) : Ça va, ça va. Un-un cauchemar.
Un moment de silence s'installe. Toutes semblent réfléchir.
(T/p) : Sasha ? Je peux dormir avec toi s'il te plaît ?
Sasha : Oui bien sûr !
(T/p) la remercie et monte dans son lit tout en disant à ses autres amies que tout se passe bien et qu'il n'y a plus aucune raisons de s'inquiéter. Elles retournent toutes se coucher avec appréhension. Sasha remonte dans son lit qu'elle partage maintenant avec (T/p) et remonte la couverture sur elles.
(T/p) se sent plus en sécurité et réussi à se rendormir.Le lendemain, (T/p) se réveille difficilement. Elle regarde l'heure et réveille Sasha et ses autres camarades après s'être préparée. Elle s'assoit sur son lit et réfléchit. Elle pense à sa vie d'avant.
Tous les souvenirs qu'elle avait auparavant enterré, refont surface. Son cœur se serre rien que d'y penser.~~~•••~~~DANS LE PASSEY~~~•••~~~
Ce jour là, elle marchait dans les rues de son village paumé. Tout le monde se connaissait et tout le monde savait tout sur tout. C'était un village ennuyeux dans lequel elle vivait. Elle n'avait ni de maison ni de parents, car ils avaient été tués pour avoir créé "L'Enfant du Diable". Et "L'Enfant de Diable", c'était elle. Les gens étaient au courant de son pouvoir et pensaient qu'elle était un démon. Ils l'évitaient, les enfants la frappaient ou pleuraient dès qu'ils la voyaient. Elle était très malheureuse et souhaitait que les choses changent.
Ce jour là, elle marchait dans les rues mal-famées de son village. Où regnaient les dealeurs de drogue, les tueurs à gages, les prostituées etcétéra...Elle passe entre les gens avec un bout de pain à la main qui lui servira de dîner. Soudain, un groupe de plusieurs hommes avec des torches s'approchent d'elle. Les hommes sourissent en l'apercevant.
Homme : Qu'avons nous là ? L'Enfant du Diable !
Elle recule et prend le risque de les regarder. Plusieurs personnes se rajoutent dans le groupe et commencent à avancer vers la pauvre jeune fille sans défense. Elle court dans la direction opposée des malfaiteurs. Les gens commencent à la courser. Elle pousse plusieurs personnes pour s'enfuir et s'excuse à chaque fois. Elle arrive à la sortie du village mais ne sait plus où aller, alors elle s'arrête. Elle se retourne en entendant le bruit des pas des personnes qui lui veulent du mal. Elle fait tomber son pain en remarquant que le nombre de paysans a doublé. Elle est terrifiée et elle sent les larmes lui monter aux yeux. Presque tout le monde a une torche à la main. (T/p) recule d'un pas et met ses mains devant elle en espérant que cela la protégerait. Les paysans s'approchent dangereusement d'elle. Ils pensent qu'avec le feu ils sont invincibles. Mais il faut savoir quelque chose, le feu peut-être ton meilleur allié, comme ton pire ennemi.
La (c/c) crie de toutes ses forces. Un cri aiguë, strident, a vouloir t'en arracher les tympans. Le feu, qui était autrefois sur leurs torches, commence à s'étendre partout. Sur leurs corps, sur leurs vêtements, sur les maisons. Partout. Les paysans paniquent et se secouent dans tous les sens. (T/p), à court de souffle, arrête de crier mais reprend vite son activité. Le feu double d'intensité, les gens crient à l'agonie, leurs peaux semblent fondre, leur chaire apparaît mais brûle dans la seconde d'après. Le spectacle est horrible et (T/p) se cache les yeux et se recroqueville sur elle-même. Tout le village et recouvert de flammes. La jeune fille, n'entendant plus de cris, se lève et retire ses mains de ses yeux. Elle découvre les corps des paysans, les maisons et les stands de nourriture sous l'emprise du feu. Bizarrement, elle n'éprouve en rien de la tristesse. Mais du soulagement. Elle ramasse son bout de pain et part. Laissant une partie de sa vie derrière elle à tout jamais, l'enterrant au plus profond de soi.
Tout ça était fini.
~~~•••~~~DANS LE PRESENT~~~•••~~~
Christa : Hé ho (T/p) !
(T/p) : Hein ? Ah pardon Christa. J'étais perdue dans mes pensées.
Ymir : Comment tu fais pour être autant dans la Lune ?
(T/p) se gratte l'arrière de la tête et rigole nerveusement. Elle sait qu'elle est tête en l'air mais n'y peut rien.
(T/p) : Bon. On y va ?
Sasha : C'est partit... dit la jeune fille en soupirant.
VOUS LISEZ
Livaï x Reader : Un étrange don.
Fiksi Penggemar(T/p) : Assieds-toi confortablement... Je vais prendre tes deux mains. Regarde-moi. Je vois... ~•~•~•~•~ Si tu étais dotée d'un étrange don ? Que se passerait-il ? PS : Désolée pour les fautes d'orthographe. ⚠️ Peut potentiellement vous spoiler la m...