Nymphéas

suffoquer

Ça t'avais manqué hein?
Les faux sourires, les menteurs et les hypocrites,
Le bruit du monde, le silence de ton esprit et le vide laissé par la solitude,
La sonnerie énervante, les rires incessants, les regards jugeurs.
L'odeur du café, les bruits de pas, le bruit tout court.
Tout n'est qu'explosions de sons, les mots eux-mêmes semblent être des détonations.
Et puis tu laisses place à ton imagination.
Et si tout ça n'était que fiction?
Et si tout ça était vivable finalement ?
Peut-être qu'au contraire, c'est un monde formidable et agréable.
Non ! Tu te désagrège dans mes pensées, que s'est t-il passé ?
Je préférais quand tu existais encore dans mes veines mutilées.
Parce que oui, désolée, j'ai recommencé et je ne songe pas à arrêter tant que tu ne sois pas à mes côtés.
Tu vois, la beauté de ton âme me manque, maintenant j'me planque.
J'veux pas quelqu'un me voit flancher.
J'pourrais pas supporter que quelqu'un me voit suffoquer.
Parce que voyons, tu sais bien que j'veux pas crever.
Que moi j'vois la vie avec espérance,
Où les aïeux seraient fiers de leur descendance,
Au lieu de les tabasser jusqu'à pas d'heure, en soit disant, faisant preuve de condescendance.
Où les putes seraient louées et les connards brûlés au bûcher.
Où exister serait une possibilité, sans jamais se faire humilier.