J'imagine trop mais je m'en lasse pas. J'suis bien autour de ces foutaises, c'est trop triste cette réalité. C'est trop triste comme vie. Je déforme tout jusqu'à que ça me plaise. Je manipule les faits et le temps. Ce qui se passe dans ma tête est bien plus intéressant. Dans l'une de ces réalités inventées, j'étais partie. Ça avait l'air calme et paisible. Dans l'autre, je vivais, c'était incompréhensible. J'vous jure, c'était plein de couleurs ! Des pivoines, des roses et des violettes. C'était fleuri à souhait, comme j'en ai toujours rêvé. Un problème ? C'était inaccessible, ça paraissait loin, trop loin de moi. Ça s'éloignait, c'était pas fait pour moi. Je te rejoindrai, c'est sûr, on criera ensemble. Mon astre, attends moi, j'arrive. J'ai juré que je partirai alors je le ferai. Mon astre, tu peux rester, tu peux vivre.
Vis un peu.
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Nymphéas
PoetryMes lettres d'adieux, pareilles à des nymphéas fragiles posés sur l'eau calme des étangs de Giverny.