Une dizaine de jours n'équivaut pas à une dizaine de baisers.
J'ai appris à réaliser les équations de l'amour et de l'éternité avec le temps.
Je vis au sein d'une infinie plus grande que la tienne.
Bercée au milieu des roseaux du tableau de Monet, j'ai perdu mon cœur parmi eux.
Il s'est noyé dans la mare,suicidé entre les lotus, un jour de pluie battante.
Mon âme repose sur les gouttes de rosée, éberluée, désemparée, une histoire inventée.
Adieu Sagittarius, je ne t'ai jamais aimée ni détestée.
Au final, tu n'étais que puérilité. Juste un astre compliqué à chercher.
Je vais devenir difficile à trouver, à aimer mais simple à démonter puis à quitter.
J'ai aimé, ce soir-là, j'aime encore, ce soir-ci, malheureusement.
C'est ma naïveté, Taurus.
Seule à me faire réagir, au point de me secouer à en faire une crise.
Tombée dans les pommes.
Mais trois par jour et rien d'autre, deux cents trente calories et rien d'autre. Compte, compte, compte. Morte de soif. Soif d'amour, j'aurais aimé à en mourir ce soir là.
«-Qu'est-ce-que tu feras si je meurs un jour ?
-Je préfère ne pas l'imaginer.
-C'est pour bientôt.
-Quoi ? Allô ?»
Raccroché.
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Nymphéas
PoetryMes lettres d'adieux, pareilles à des nymphéas fragiles posés sur l'eau calme des étangs de Giverny.