Monet II

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Tu me trouveras à Giverny, j'ai laissé mes dessins peu communs là-bas. J'ai attendu que le jardinier vienne les ramasser et qu'il les dépose sur ton palier. J'ai attendu que tu viennes me rencontrer jusqu'à ce que le soleil soit couché. J'ai vécu à ce moment-là, quand il s'est éteint. Je t'ai aimé à ce moment-là, quand soudain, un semblant d'humain est apparu en toi. Non, n'arrache pas de coquelicots pour moi ! Pauvres bêtes, si faibles et si précieuses. Déracinées pour des éclats de rire et d'amour. J'ai perdu foi en toi.

Tu sais qu'avec moi, cela ne suffira pas.
Tu sais qu'avec moi, plus d'à un, tu manqueras.


A poppy's living inside me, it hurts.

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