Le secret d'Henri - Fanfiction

Chapitre 7 - Scène 2

Pdv Lyla, dans le couloir du lycée

Je suis arrivée au lycée en avance aujourd'hui, c'est tellement rare que je m'attendrais presque à des félicitations de la part de mes professeurs. Il faut dire que ma nuit a été très courte et très mouvementée et que je n'avais aucune envie de dormir en vue des circonstances. Tiens, Dylan et Amélie sont déjà arrivés. Ce qu'ils sont adorables... Dylan lui prend timidement les mains avec un léger sourire avant de l'embrasser. J'allais les rejoindre mais je me serais sentie de trop. De toute manière, je vis rapidement Jasmine et Clément arriver, il a certainement du la conduire au lycée maintenant qu'il a son permis en poche.

Jasmine : Copiiine! La nouvelle voiture de Clément est juste trop belle ! Tu DOIS la voir !

Clement : J'aime pas me venter, mais elle est à l'image de son conducteur...

Moi qui croyais que j'allais broyer du noir toute la journée, voir mes amis et discuter avec eux avant les cours me fait rapidement beaucoup de bien. On parle de tout et de rien, on se vanne. J'en oublierais presque...

Clement : Ah, mec, On t'attendait !

Henri : Salut.

Je ne peux retenir ma surprise et mon coeur en loupe un battement. Je dois être plus rouge qu'un panneau de signalisation. La poisse ! Je me permet de le regarder un court instant. Je peux voir à son expression que quelque chose le tracasse. Une petite partie de moi espère qu'il a réfléchi à tout ça et qu'il est prêt à en discuter, à être honnête quant à la nature de ses sentiments pour moi. Mais une voix dans ma tête me chuchote que c'est peine perdue et qu'Henri ne voudra jamais vraiment être avec moi. À cette pensée mon coeur se serre, mais il ne le remarque pas. Lui qui d'habitude guette chacun de mes faits et gestes semble éviter mon regard comme s'il le brûlait. Ça me blesse énormément.

Henri : On devrait y aller, ça a sonné il y a deux bonnes minutes maintenant.

Mes amis ont suivi dans la bonne humeur, visiblement inconscients du malaise ambiant. D'un autre côté, quand ils sont tous les deux, ils ne voient plus rien d'autre, ils sont comme dans leur bulle. Comme moi et Henri à cette soirée. Quand je repense à la façon dont il me regardait, à la façon dont il me parlait, à la façon dont ses mains se posaient sur mes hanches... J'aurais pu rester dans cette position indéfiniment. Jamais je ne m'étais sentie aussi bien, aussi amoureuse...

Je soupire. La vue d'Enzo et des autres élèves qui rentrent dans la classe me ramènent bien vite à la réalité, et je les suis pour assister à mon première cours de la matinée.