Le secret d'Henri - Fanfiction

Chapitre 7 - Scène 14

Pdv Lyla :
Alors que je surfais sur le web pendant le cours de madame casanolia, une idée me vient en tête et je tape dans ma barre de recherche google "Jay sans maquillage". Qu'elle ne fut pas ma surprise lorsque je vis Henri, comprenant tout de suite qu'il était en fait Jay et acceptant son secret tout en l'aimant pour qui il est vraiment et non pour sa célébrité.

(NON JE RIGOLE LA SCENE COMMECE PLUS BAS. <3)

Pdv Henri

Je n'ai pas été en cours aujourd'hui, à cause d'une séance de dédicaces que je ne pouvais vraiment pas rater. Mes fans sont ma priorité et sans eux, je n'en serais pas là où je suis aujourd'hui. C'est pour ça que je tiens à les remercier du mieux que je peux tant que j'en ai l'occasion. Quelque part ça m'arrange... J'étais sensé récupérer Lyla en tant que Jay à la sortie du lycée et autrement je n'aurais jamais eu le temps de me changer...
...
...
Je sais. C'était une idée complètement stupide. Et si Lyla découvrait de quelle façon je teste sa sincérité, elle m'en voudrait à mort... Je ne suis même pas sur qu'elle puisse me le pardonner. Mais quelque chose me dérange... Pourquoi est-ce que Lyla a accepté ce rendez-vous avec Jay? Est-ce qu'elle est intéressée ? Cette pensée me fait un drôle d'effet, et ça n'a rien de positif. Je ne peux m'en vouloir qu'à moi même, la proposition vient de moi... Mais de toute manière, mon choix est fait. Je choisis Lyla, et dès qu'on sera seul à seul, je lui avouerais toute la vérité. Je regarde ma montre. 17h05. Lyla devrait être là d'une minute à l'autre. J'ai le ventre noué à cause de la culpabilité. Je m'apprête à faire un trop gros sacrifice. Et si je la perdais définitivement ? Si je gâchais les choses ? Les souvenirs de la soirée d'Amelie me reviennent en tête. Et si ces idiots ne nous avaient pas bousculés ? J'aurais embrassé Lyla, des minutes durant sous les yeux de toute cette bande d'animaux en chaleur qui lui tournaient autour. Et je peux affirmer qu'elle n'aurait dansé qu'avec moi ce soir là. Je n'aurais laissé personne me voler ce que j'ai de plus cher au monde, la femme pour laquelle je pourrais tout sacrifier, y compris ma carrière. Je regarde une nouvelle fois ma montre, 17:10. Qu'est-ce qui peut bien la retenir ? Je sens ma poche vibrer. J'ai d'abord cru que c'était mon bipeur, celui qui est utilisé pour Jay mais c'était bel et bien mon portable qui sonnait. Un message de Lyla.

Lyla : Hey! J'espère que tu vas bien, on ne t'a pas vu en cours de la journée... J'ai pris tes cours, si tu veux je peux passer chez toi ce soir pour te les ramener ? Bisous <3

Je souris. Elle a de plus en plus tendance à signer ses messages avec des cœurs. Le cliché de l'adolescente amoureuse. Elle est tout simplement adorable. Alors que je m'apprêtais à lui répondre, Lyla toqua à la vitre de la voiture. Je déverrouille les portières et la laisse s'installer.

Lyla : Excuse moi du retard, j'espère que tu n'as pas trop attendu...

Jay : Rassure-toi je viens d'arriver.

Je suis garé ici depuis plus de trente minutes.

Lyla : Mon amie Jasmine était avec moi, je ne voulais pas prendre de risques alors j'ai préféré attendre qu'elle se décide à rentrer avant de venir te voir... Je t'ai déjà parlé de Jasmine n'est-ce pas ?

Jay : Ton amie qui aime ce que je fais? Il me semble bien.

Lyla : Ce ne sont pas exactement les termes que j'aurais utilisé... J'aurais plutôt dit qu'elle éprouve un amour maladif et inconditionnel pour tout ce qui se rapporte à toi de près ou de loin...

Elle rit de bon coeur. Je suis rassuré de savoir qu'elle n'a pas parlé de tout ça à Jasmine. Je pense que si quelqu'un était apte à se rendre compte de ce qui est en train de se passer, c'est bien elle. Et puis je ne pense pas qu'elle m'aurait lâché si facilement. Je commence à rouler. Lyla me fixe, comme d'habitude, et je sens son regard descendre sur ma poitrine. Je me liquéfie sur place. J'ai oublié d'enlever le collier. Heureusement, je ne porte pas un pull assez moulant pour qu'elle puisse en distinguer la forme. Je décide d'entamer une conversation pour l'empêcher d'y réfléchir.