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Tes agresseurs étaient plus âgés que toi. Évidemment, ils s'en prenaient à plus faible qu'eux. Depuis combien de temps te battaient-ils ? J'avais mené mon enquête. Ils te tombaient dessus à presque chaque aller-retour entre ton domicile et l'école. Tu avais plusieurs fois tenté de prendre un autre chemin, mais ils finissaient toujours par te retrouver. On ne se débarrassait pas d'eux aussi facilement.

Souvent, tes yeux ne trahissaient plus aucun étonnement lorsque tu les voyais venir vers toi.

En général ils commençaient avec des mots. Des sarcasmes, des insultes sur ta virilité, ton orientation sexuelle, ou juste le choix de tes vêtements. Ils critiquaient le moindre petit détail, te faisant douter de toi et te rabaissant sans fin. Et comme tu ne répondais rien, te contentant de fixer le sol en serrant les poings, ils en venaient aux mains. D'abord quelques bousculades conduisant à ta chute, puis des coups de pieds, dans différentes parties de ton corps, te laissant des nombreux bleus et ecchymoses, et t'arrachant des gémissements de douleur. Un triste spectacle que les passants -que le bruit devait attirer- préféraient ignorer, ne voulant s'attirer les foudres des petits caïds qui te frappaient. Ainsi sont faits les humains : ils préfèrent fermer les yeux plutôt que d'affronter un problème, et n'en ressentent aucune culpabilité.

Sans doute ne pensaient-ils pas avoir un jour une mort sur la conscience.

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Même si c'était dur. Même si cela devenait insupportable.

Destruction『 tome 1』Où les histoires vivent. Découvrez maintenant