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Dans cette situation, qui pouvait réellement te venir en aide ?

Tes parents ? Je ne les avais jamais vus, tu allais et venais toujours seul de chez toi, à croire que tes géniteurs n'existaient pas !

Tes amis ? J'avais bien compris que tu n'en avais pas. Et les quelques élèves qui pouvaient t'adresser la parole ne s'intéressaient pas plus que ça à toi.
Un professeur ? Encore fallait-il que tu t'ouvres à eux, ou qu'ils remarquent ton état qui s'aggravait de jours en jours, mais tu étais un élève discret qui avait des notes correctes ; pourquoi s'occuperaient-ils de toi alors que d'autres élèves turbulents requéraient toute leur attention ?

J'avais l'impression d'être le seul dans ta vie à me soucier de toi. J'aurais pu te rencontrer, te sourire, te dorloter, nous serions devenus amis, un ami à qui tu te serais confié-tu aurais eu confiance en moi- et je t'aurais offert mon aide, jusqu'à ce que tes soucis disparaissent. Puis nous serions passés d' "amis" à "petits amis", et ton bonheur aurait été la plus belle chose que j'aurais eu jusqu'à la fin de nos jours.

Mais nos souhaits sont rarement exaucés, et, une erreur en entraînant une autre, mon scénario ne se sera jamais réalisé.

Je t'aime.

×××

L'Amour est le plus grand des remèdes.

Destruction『 tome 1』Où les histoires vivent. Découvrez maintenant