Point de vue Valentin

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                Quand l'équipe de foot arrive à la soirée, une bonne partie des invités a déjà atteint ces limites. Aujourd'hui c'est la fête, l'équipe de foot du lycée vient de gagner le tournois inter-lycée. Faisant partie de cette équipe je profite de la fête organiser en notre honneur plus que je ne le devrais. L'alcool coule à flot, la musique déchire nos tympans, les lumières dansent et clignotent dans toute la salle. J'aime cette ambiance. La chaleur corporelle de la salle est presque insupportable, l'endroit est étouffant. Des personnes sou trainent un peu partout. Des groupes de discutions se forme dans la plupart des coins. Certains sortent prendre l'air frais. La fumée de chose pas très net envahie la pièce, obstruant notre visibilité.

                Commençant à ne plus supporter la chaleur, je décide de sortir. Malgré la température élevée de l'extérieur, j'ai l'impression qu'il fait froid. Je décide de partir dans la rue me dégourdir les jambes. La nuit est sans étoile. Ma vue est un peu floue à cause de tous les verres que j'ai bu. Je ne sais même plus à combien j'en suis. Je perdis l'équilibre et me rattrapai de justesse à un lampadaire.

-          On ne tient plus debout, ria un homme derrière moi

-          Si ! Je tiens très bien debout le vieux, répondis-je insolemment sans me retourner

-          T'es parents ne t'ont pas appris la politesse mon petit

-          Pourquoi je serais polie avec vous si vous vous moquez de moi, eu-je du mal à prononcer sentant les effets de l'alcool

-           Si j'avais su que tu n'étais pas polie j'aurai procédé autrement mais bon maintenant c'est trop tard. T'es parents ne t'apprendrons plus la politesse

-          Quoi ? demandai-je en me retournant brusquement

Il faut que j'arrête de boire autant. Soit je voie l'homme en face de moi en plusieurs exemplaire, soit il y a plusieurs hommes. Je penche plutôt pour la deuxième option sachant que je suis adossé à un seul lampadaire. Donc je peux dire que je n'avais même pas remarqué qu'il y avait plusieurs hommes devant un van

-          Surpris ? me questionna-t-il un sourcil levé

-          Qu'est-ce que vous me voulez ? Je ne me laisserai pas faire, les menaçai-je en levant mes poings devant moi

Plus facile à dire qu'à faire. J'ai bien trop bu pour me battre sans rater ma cible. C'est là que je regrette vraiment d'avoir bu tellement de verre. « On l'emmène » ordonna l'homme face à moi. J'essayai de me défendre mais impossible. Ils sont trop nombreux et je suis bourré.

-          Quand on serra arriver tu verras pourquoi t'es parents ne t'apprendrons plus la politesse, m'informa-t-il

-          Vous les avez tués ? demandai-je instinctivement

-          Et oui, ria-t-il joyeusement

-          Quoi ? Non ! criai-je désespérément avant de perdre connaissance à cause d'un coup à la tête.

Héros de l'ombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant