Héros de l'ombre

Point de vue Elias

Les cours c'est fini ! Enfin en vacances ! Aujourd'hui je vais aider mon père à la bijouterie. Il a beaucoup de rendez-vous avec des fournisseurs, banquier, et tout ça quoi, donc je dois m'occuper des clients. C'est l'heure d'ouverture. Le chauffage tourne déjà. En général il n'y a pas trop de client à cette heure-ci voir souvent aucun. Mais aujourd'hui il y en a. Une mère accompagnée de son fils qui doit avoir mon âge. Cool ! La matinée passera plus vite je ne vais pas m'ennuyer à rien faire. Enfin il y a toujours quelque chose à faire mais je trouve ça mieux quand il y a des clients, je me sens moins seul.

- Bonjour, et bienvenue dans la bijouterie Larsen, les saluai-je chaleureusement, n'oublions pas le client est roi

- Bonjour, me répondirent-ils en chœur

- Je peux vous aider, leurs demandai-je gentiment

- Oui, je cherche une chaîne en argent, mon mari à casser la sienne il n'y a pas longtemps et c'est bientôt son anniversaire, m'expliqua la dame face à moi

- Suivez-moi, les chaîne son par ici. Vous savez quel genre de maille vous souhaiter ? la questionnai-je pour l'aider au mieux

- Je vais vous montrer la chaîne se serra plus simple, m'annonça-t-elle avant de me la tendre

- Je vois, je vais vous ramener d'autre modèle qui ne sont pas en exposition ? Mais en attendant vous pouvez regarder celle-là, les informai-je

Je me dépêcher de revenir avec les autres modèles et je les présente au client.

- Sur l'enseigne, il y a écrit que tout est artisanal ? commence-t-elle la conversation

- Oui, nous travaillons en association avec la forge du village. Elle fabrique les bijoux et nous les vendons, leurs expliquai-je

- C'est très bien ça. Vous travaillez depuis longtemps ici ? Vous avez l'air de savoir ce que vous faite, me demanda-t-elle intéresser

- Oh, je ne travaille pas ici. J'aide juste mon père pendant les vacances, les informais-je sur mon statut

Les clients commencent à arriver. Il y en a beaucoup aujourd'hui. Quelque touriste, des gens du coin, des habitués. Une vitre brisée, du verre vole dans tous les sens.

- Tout le monde à terre, cria un homme

- Vous vous moquez de moi ! Allez sortez ! leur ordonnai-je impassible jusqu'à ce qu'il sorte une arme. C'est bon, c'est bon, j'ai compris, dis-je les mains levés

Je m'allongeai au sol après avoir appuyé discrètement sur l'alarme silencieuse sous le comptoir.

- Tout compte fait, lève-toi le vendeur, m'ordonna-t-il

- Il faut savoir ce que vous voulez les gars, me moquai-je en chuchotant toujours couché

Un d'eux vint me relever violemment en me tirant par ma chemise. Pour qui ils se prennent !

- Petit con, m'insulta-t-il en me donnant un coup de poing en plein figure qui me fit saigner du nez

- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda un autre

- Il a déclenché l'alarme silencieuse, s'énerva-t-il

- Alors dépêchons-nous. Remplis les sacs gamins, m'ordonna-t-il

- Je n'ai pas bien entendu. Désolé je suis un peu sourd, essayai-je pour gagner du temps

- Te fou pas de ma gueule, me demanda-t-il énerver

- Hein ? fis-je semblant

- Bon si tu ne coopéré pas on va devoir t'éliminer, commença-t-il à sérieusement s'énerver

- J'ai pas entendu, dis-je comme un gamin

Il lève son arme je n'ai plus qu'à prier pour être assez bon en self défense et pour que la police arrive vite. Je lui assène un bon coup au ventre qui le fait devenir négligeant. J'en profite pour continuer mais les deux autres n'ont pas perdus leur temps et il me plaque au sol. Je ne fais pas le poids. Je m'attends à ressentir une horrible douleur mais rien. Toutes les personnes présentes dans la pièce ont peur. Je tourne ma tête en sentant la pression sur mes épaules se relâcher. Le garçon avec sa mère c'est attaqué aux hommes. Mais à deux contre un ce n'est pas très équitable. Il se fait jeter violement au sol. Et ils lui pointent une arme sur la tête. Les gens pleurent. Ils ont leur tête cachée sous leur main. Je ne sais pas quoi faire. Mon cerveau débloque, je revoie des images passées oublier. Je suis paralysé par celle-ci. Pourquoi maintenant ? Maintenant que je dois agir. Il va tirer dans quelque seconde. Il tire. Un corps tombe au sol et il inonde le sol fait de bois de sang. « Je vais vous tuer ! » cria une âme désarmer avant de se jeter sur eux. Il arrache l'arme de celui qui a tiré et il vise celui-ci. L'homme tombe. Il s'attaque au suivant, qui tombe à son tour et pour finir le dernier. Je reste là, toujours bloqué, impossible de bouger. Les trois voleurs gisent sur le sol. Et la mère et morte en sauvant son fils qui pleure désormais sur un corps inerte. J'ai mal : physiquement, moralement. C'est de nouveau la même histoire le même scénario qui se répète et je finis par sombrer dans l'inconscience encore une fois.