Point de vue Noah

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« Alors voilà, je vais être muté, donc on déménage aux Etats-Unis » m'informa mon père. Pour seul réponse je remontai dans ma chambre en courant, claquai la porte et la fermai à clé. Je ne veux pas partir, je ne peux pas.

Je suis enfermé dans ma chambre depuis une bonne heure, comme d'habitude je dirais. Je suis en train de bricoler sur un vieil ordinateur. J'adore ma chambre. Elle est exactement à mon image et puis je trouve ça cool d'habiter dans une grande ville où on peut passer inaperçu. Comme vous avez dû le comprendre je suis du genre intello que personne ne connaît. Et ça me va amplement, je n'ai pas besoin d'hypocrisie et de popularité pour vivre. Mais mon père veut m'enlever ça en déménageant.

- Noah, ouvre-moi s'il te plaît, me demanda mon père derrière la porte d'une voix douce

- Hors de question ! T'en que tu n'as pas changé d'avis je ne sortirai pas d'ici, lui répondis-je clairement

- Ce sera un nouveau départ pour nous deux, je serais mieux payer et tu m'as toujours dit que tu rêver d'aller là-bas, essaya de me convaincre mon père

- Je voulais y aller en vacances moi, ne retourne pas ça contre moi, m'énervai-je en me levant

- On pourra tout recommencer à zéro, argumenta mon père qui ne faiblissait pas

- Tu veux qu'on parte loin d'ici, je serais le nouveau, je serais au centre de l'attention, je ne veux pas l'être, continuai-je

- Tu crois qu'ici tu ne l'es pas après ce qu'il s'est passé, avoua-t-il ce que j'essayai d'oublier. Et puis je ne peux plus faire marche arrière, j'ai accepté, se justifia-t-il

- Mais maman, est ici ! Criai-je sur le point de pleurer

- Le médecin est d'accord avec moi, il pense que se serrait une bonne idée pour toi de partir d'ici, tu pourras enfin tourner la page, m'expliqua-t-il

- Je ne veux pas oublier maman, eu-je du mal à prononçais au bord de pleurer

- Tu ne l'oublieras pas, et ce n'est pas parce que tu n'iras pas lui déposer des fleurs tous les jours que tu l'oublieras, me rassura-t-il

- Je vais perdre tous mes repères, argumentai-je

- Mais non, je serais là moi. Et il y aura Louna, tu te souviens d'elle, elle est déjà venue avec c'est parent

Voyant que je ne répondais plus rien mon père finit par dire : « Je te laisse, le diner sera près dans trente minutes si tu as faim » puis il partit. Je glissai le long de la porte de ma chambre, la tête dans mes mains et je me mis à pleurer comme à chaque fois qu'on parle de ma mère.

Héros de l'ombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant