In his bed...and in his heart (Wontaek Vixx Fanfic)

Prologue

Point de vue de Ravi

« I got you~ under my skin »

- Mmmm...

Ravi poussa un soupir de frustration en entendant la sonnerie reconnaissable entre mille de son portable. Il tendit paresseusement le bras et attrapa, non sans quelques difficultés, la raison de son réveil. Il décrocha sans regarder qui l'appelait.

- Allô..., lança-t-il d'une voix ensommeillée.

- ALORS TU L'AS BAISÉ ? C'ÉTAIT COMMENT ?

Ravi grogna, à l'entente de la voix de son meilleur ami, Suga.

- T'es sérieux là? Tu me réveilles la veille de la rentrée à 6h00 juste pour ça ?!

- L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, répliqua son interlocuteur, pince-sans-rire. Bref, réponds à ma question !

Ravi ne prit même pas la peine de lui répondre, et raccrocha. Il décida d'essayer de se rendormir, mais son cerveau en avait décidé autrement. En effet, il repensa à la raison pour laquelle son ami l'avait appelé si tôt, et balança rageusement son oreiller par terre.

Hier soir, après maints efforts, il avait finalement réussi à convaincre un mec qu'il avait rencontré dans un bar, de rentrer chez lui pour soulager ses pulsions sexuelles. Mais ce connard, s'était foutu de sa gueule, et au lieu de lui donner du plaisir, il s'en était donné à lui, et était parti directement après, sous le regard ahuri et l'esprit embrumé par l'alcool de Ravi.

Il n'en pouvait plus ! Cela faisait bientôt trois mois qu'il n'avait plus eu de rapport, et sa queue commençait à le lui rappeler beaucoup trop souvent à son goût. D'ailleurs, au souvenir de cet enfoiré, qui malgré tout, était plutôt excitant, Ravi sentit son sexe durcir, jusqu'à apercevoir une bosse distincte déformer son bas de jogging. Il se leva en pestant, et se dirigea vers la salle de bain, n'ayant qu'une idée en tête : se faire du bien. Il savait que ce n'était qu'une solution éphémère, et qu'il allait devoir sérieusement baiser un homme très vite, au risque de devenir fou. Or, quand Ravi perdait le contrôle...le sang coulait. Il devait donc, trouver un homme sexy pour soulager ses pulsions, et quoi de mieux que la rentrée, pour faire de nouvelles connaissances ? C'est décidé : demain, il partait en chasse.

Point de vue de Léo

Léo tendit la main. Constatant que la boîte de mouchoirs était vide, il mit sur pause le film, et se leva en reniflant. Tout en cherchant une nouvelle boîte dans l'armoire de la salle de bain, il se regarda dans le miroir, et poussa un petit soupir exaspéré. Ses yeux étaient rougis, et son nez empli de morve...ce qui ne changeait pas de d'habitude. Car, Léo ne pouvait s'empêcher de regarder des films à l'eau de rose, et son fragile petit cœur d'éternel romantique, ne résistait jamais bien longtemps face à ceux-ci. Une fois son visage nettoyé, il prit une profonde inspiration, et se regarda dans le miroir.

Il détestait son apparence, il détestait son caractère...en bref, il se détestait lui tout entier. Il trouvait que son visage était trop efféminé, compte tenu de la finesse de ses traits, ses yeux d'un brun trop banal ne lui plaisait pas, et il pensait que sa bouche était trop charnue, au vu du reste. Quant à son caractère...il était faible, voilà ce qu'il pensait de lui. Il se considérait comme un garçon de 20 ans, stupide, crédule et sans intérêt.

Il savait à cause de quoi, ou plutôt de qui, il en était venu à se détester de la sorte, mais il ne souhaitait pas y repenser. Il secoua la tête pour chasser ses noires pensées, et retourna sur le canapé pour remettre son film. Lorsque celui-ci se termina, Léo essuya une énième fois ses yeux humidifiés, et sourit. Ces larmes étaient de joie, puisque les deux protagonistes du films s'étaient mariés, et tout se terminait sur un happy-end.

C'était ce qu'il souhaitait pour lui aussi : un peu de joie dans sa vie devenue si morne depuis un an maintenant. Pour cela, il devait prendre un nouveau départ. Et pour une fois, la chance semblait être avec lui, puisque le lendemain, sa première année à l'université d'art où il avait été admis commencerait. Il se força à sourire pour dissiper son anxiété, et tenta de se convaincre, qu'à partir de demain, tout allait changer pour le mieux.