Chapitre 1 : l'Espoir (première partie)

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HEY !

Je suis de retour pour une nouvelle fiction ! Je suis suuuuuuuper contente de la poster enfin. Parce que je suis dessus depuis plus de six mois et que j'ai attendu d'avoir pas mal de chapitres d'avance pour être régulière dans mes publications. Je me suis retenue de la poster donc je suis vraiment trop trop heureuse de la mettre finalement en ligne ! J'espère VRAIMENT qu'elle va vous plaire :)

À noter que je devais d'abord la poster pour le mois de juin, puis pour le mois de juillet, ensuite pour la rentrée... Bref, j'ai pris mon temps quoi x)

Une très bonne lecture, on se retrouve en bas !

PREMIER CHAPITRE :

— Prisonnier 319, appelle un garde.

La cellule dans laquelle pénètre Clarke est sans doute l'endroit le plus effrayant qui lui ai été donné de voir. Pourtant dans sa vie, des centaines de pièces oppressantes et sinistres semblables à celle-ci se sont présentées à elle. Mais, une fois son corps totalement à l'intérieur, l'obscurité de la cellule lui fait froid dans le dos. La clarté est quelque chose d'inconnu pour Clarke, sur l'Arche, tout s'assombrit de jour en jour. La luminosité peu élevée est donc une habitude pour elle, mais dans cet endroit, c'est différent, chaque centimètre carré suinte d'hostilité, la peur. Les murs grisâtres, tout comme le sol, accompagnés d'un mobilier médiocre la confortent dans son idée. Ce dernier est composé d'un semblant de lit qui semble finalement n'être qu'un matelas posé à même le sol, d'une espèce de douche qui ne vaut pas mieux que la couchette ainsi que des toilettes, équivalant au reste de la cellule, c'est-à-dire pas grand chose. Le tout est flanqué d'une odeur âcre, particulièrement désagréable flottant dans la pièce.

Peu de temps après être entrée dans ce qui est désormais sa nouvelle maison, les quelques gardes quittent précipitamment la station prison. Clarke les comprend, qui voudrait rester ici sans y être obligé ?

Dorénavant seule avec ses idées, elle est submergée par une montagne de ressentiments. Tellement qu'elle n'arrive plus à esquisser le moindre mouvement. L'adolescente reste plantée au milieu de ce taudis, bloquée, totalement coincée par ses propres émotions. Ces dernières sont beaucoup trop nombreuses pour arriver à les gérer sans devenir cinglée. Après réflexion et avoir calculé que son dix-huitième anniversaire se déroulera dans plus de dix mois, Clarke n'a aucune idée de comment ne pas devenir folle après autant de temps passé ici. Coupée du monde, seule, sans ses parents, l'un mort physiquement, l'autre associé à une trahison sans précédent. Ce souvenir à l'effet d'une bombe dans l'esprit de la prisonnière. Celui-ci se vide pour laisser place à une profonde tristesse. Une tristesse incontrôlable, tellement incontrôlable que très rapidement, le seul son audible dans la station prison sont les pleurs de Clarke.

Bellamy essaie de contenir sa surprise, son chagrin et son énervement enfouis à l'intérieur de lui. La première émotion est due à l'arrivée de Clarke dans l'espace réservés aux délinquants de l'Arche. « Si il y a bien une personne sur cette foutue station qui ne pouvait pas finir ici, c'est bien la princesse », pense-t-il. La stupéfaction de la revoir après un tas de péripéties mélangé au fait qu'elle se retrouve en prison ce qui était — jusqu'à maintenant — l'alternative la plus improbable. Ces deux raisons accumulées à la faible probabilité que Clarke soit sa voisine de cellule font qu'une tempête de stupeur fulmine dans sa tête.

Le chagrin quant à lui est causé par la détresse évidente de la jolie blonde. Ces pleurs lui transpercent les oreilles, lui lacèrent le cerveau pour ensuite lui déchirer le cœur. La serrer dans ses bras, la réconforter et lui promettre qu'il sera toujours à ses côtés sont des actions qu'il rêverait de faire mais qui lui sont impossibles pour de multiples raisons. La principale étant qu'un mur les sépare, ce qui est problématique pour avoir un quelconque contact physique.

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