Hermione Granger ou Hermione Black ? ~ Une Vie Cachée ~

Chapitre 46

Poudlard, 19 avril 1993

Point de vue d'Hermione

Ce matin là, c'est le soleil qui me reveilla. Je regardai mon reveil et poussai un enorme soupire. Ce soir là, quelqu'un d'important pour Harry et pour Hargid allait nous quitter. En effet, Buck allait être executé, à cause de Drago. Si il n'avait pas fait le malin, il n'aurait pas été blesser et Lucius n'aurait demandé à ce que l'hypogriffe soit tué. C'était souvent un sujet de dispute entre Drago et moi. Comme dans tout couple, il y a des hauts et des bats. Heureusement qu'on a Blaise et Pansy pour nous calmer.

Je restais encore dans mon lit à réflechir pendant une dizaine de minutes avant de lever. JE me dépéchai de me préparer. J'avais rendez vous avec Minerva pour des exercices de transformations, je n'arrivais toujours pas à voler. Pour éviter de trop penser, je ferais mes devoirs avant d'aller voir Hagrid.

Le journée passa trop rapidement. Je me dirigeai vers la cabane d'Hagrid, accompagné de Ron et Harry. On sortit du château et je me rendis compte que Drago, Crabbe et Goyle étaient cachés derrière les rochers. Ce que j'entendis sortir de la bouche de mon petit ami me glaça le sang.

- Mon père m'a dis que j'aurais le droit de garder la tête !

- Sérieusement ? demanda Crabbe.

- Oui ! Je vais même l'accrocher dans la salle commune des Gryffondors, j'aimerais tellement voir leurs têtes ! se venta le blond.

Je sortis précipitament ma baguette de ma poche et m'avançai rapidement.

- Espèce de petit cancrelat répugnant !

Drago se tourna en entendant ma voix. Il me vit approcher dangereusement de lui. Il recula et se retrouva le dos collé à un rocher. Les yeux fermés, mon petit ami tremblait de peur, ce qui était normal sachant que ma baguette se retrouvait sous son menton.

- Non ! Hermione ! Ne fais pas ça ! s'écria Ron.

- Il n'en vaut pas la peine ! continua mon frère.

Je baissai tout doucement ma baguette en gardant les yeux fixés sur Drago. Il regarda Crabbe et Goyle, et commença à rire légèrement. Mais malheureusement pour lui, mon poing s'écrasa sur son nez. Il me regarda droit dans les yeux. Je pouvais y lire de la surprise, de la tristesse et un soupçon de colère. Il partit en courant et en m'installant. Je poussai un soupire de soulagement.

- Wouah ! Ça fait du bien ! m'exclamai-je.

Contrairement à ce que je pensais, je n'avais pas menti. Le poing que je lui avais mis dans le nez m'avait vraiment soulagée.

- A nous aussi ! répondit le roux.

On reprit notre chemin vers la cabane. Quand on passa la porte, je vis que de ses yeux coulaient des larmes. D'instinct, je le pris dans mes bras. Une fois calmé, il nous proposa du thé et des biscuits. Je déclinai poliment les deux, imité par Harry et Ron. Hagrid rendit Croutard à Ron qui ne s'excusa pas de m'avoir crier dessus. Le demi-géant alla ensuite à la fenêtre pour regarder son hypogriffe.

- Vous voulez qu'on aille le détacher ? demanda Harry.

- Non, il saurait que c'est moi... Et Dumbledore aura des problèmes. Vous savez, qu'il va venir Dumbledore. Un grand Homme Dumbledore !

- Oui, on sait. soufflai-je.

Alors qu'on discutait, quelque chose vint percuter et casser un pot remplit de céréale qui était posé sur la table. Je me levais et pris le projectile en main. Il était beau, c'est un simple caillou, mais avec une espèce d'escargot graver dessus. Pendant que je regardais le caillou, j'entendis une exclamation de douleur. Harry venait de se prendre un autre caillou sur l'arrière de la tête.

- Hagrid ! On a un problème.

- Oh Merlin ! Il va bientôt faire nuit ! Vous ne devriez plus être ici !

Je jetais un coup d'oeil pour savoir de quoi ils parlaient, ce que je vis me donna un frisson. En effet, Dumbledore, Fudge et le bourreau était en train d'arriver. Hagrid nous fit sortir par la porte de derrière. On alla se cacher derrière un énorme pile de citrouille. Alors qu'on attendait que les adultes rentrent dans la cabane, j'entendis un bruit derrière moi et la voix d'Harry m'appeler derrière moi aussi. Sauf que ce n'était pas possible sachant qu'il était à côté de moi. Je me retournai précipitamment. Je vis une seconde un gilet de la même couleur que le mien. Oh non ! Ca ne peut vouloir dire qu'une chose : j'ai remonté le temps ! Si j'ai remonté le temps c'est que quelque chose c'est mal passé ! Par le caleçon troué de Merlin ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

On remonta prudemment vers le château. On s'arrêta à l'endroit où j'avais cassé le nez de mon petit ami. On se tourna et regarda la cabane du garde de chasse. Je vis la hâche du bourreau se lever, et s'abbaisser. Mais avant qu'elle n'atteinge le cou de l'hypogriffe, je détournai les yeux et me cachais dans le cou du roux. Harry se serra aussi contre moi.

D'un coup, Croutard, que Ron avait en main, mordit son propriétaire qui le lâcha et le rat s'enfuit.

- Croutard ! Il m'a mordu ! Il le coursa jusqu'à un arbre.

- Tu as vu devant quel arbre il est ? demandai-je à mon frère.

- Oh non ! Ron sort de là ! Dépêche toi ! s'écria le brun.

Ron se pencha et ramassa quand même son rat, sans se soucier du danger. Quand il se releva, il devint blanc comme un linge. Il pointa du doigt en criant.

- Harry ! Attention ! Le sinitros ! Derrière toi !

Harry et moi nous retournons rapidement vers la direction indiquée. En effet, derrière nous se trouvait un gros chien noir. Avant qu'on ait le temps de dire quidditch, le chien se précipita sur notre meilleur ami, attrapa son mollet avec ses machoirs et l'entraina dans le trou qu'il y a dans le tronc de l'arbre. Je jetais un œil effrayé à Harry. Il me regardait aussi, attebdabt sans doute que je trouve un plan.

- On y va ? demandai-je.

Mon frère hocha la tête.

- Maintenant ! criai-je.

On essaya de traverser les branches pour atteindre le tronc . Après avoir batailler pendant au moins cinq minutes, je pris le col du t-shirt de on frère et le lançais dans le trou. Je le rejoins la seconde d'aprèsn sauf que j'étais tombée sur lui.

- Pardon. dis-je en me relevant.

- Il n'y a pas de mal. répondit mon frère.

- Tu pense que ça mene où ? demandais-je pour savoir si lui aussi savait.

- Je pense savoir. dit-il sûr de lui.

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Voila le nouveau chapitre ! Enfin un peu d'action !
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