Tous se corse

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Il arrive en bas de l'immeuble et gare la voiture sur le parking et monte sans son bureau, ( toujours énervé), arrivé dans son bureau, il s'assit, prend un verre de scotch et appuya sur l'interphone pour appeler sa secrétaire.
<<Marjorie, dites à monsieur ATIKPO de passer immédiatement dans mon bureau c'est urgent. Merci >>.

'' elle va voir de quel bois je me chauffe''

On sonne à la porte de son bureau.

- oui entrez !

- Euh !!! Monsieur vous m' avez fait appelé ?

- bien évidemment.! Je veux que vous me donniez votre démission immédiatement. Vous êtes licencié.

- (surpris) mais monsieur qu'ai je fais de mal?

- rien mais, nous n'avons plus besoin de vos services. Alors passez prendre vos indemnités a la compta et déposez votre lettre de démission auprès de Marjorie et FOUTEZ LE CAMP D'ICI.

- mais ?!

- il n'y a pas de '' mais '' qui compte fichez le camp je vous dis !!!

Alors monsieur ATIKPO quitte le bureau, passe dans la sienne et rédige une lettre de démission. Après il passa chez la secrétaire et à la comptabilité. Au fait monsieur ATIKPO etait le chargé à la communication de l'entreprise.....

Assise à salon entrain de regarder un feuilleton sur novelas TV, Anne était calme et serein. Après quelques minutes passé à taquiner sa petite sœur, la porte du salon s'ouvre et leurs père est de retour.

- oh !! Papa toi ici ?? A cet heure ci ?? Qu'est ce qui se passe d'habitude tu ne rentres pas trop tôt !

Le père la dépasse et vas s'asseoir dans son canapé, il commence à défaire ses lacet sans un mots..

- PAPA qu' es ce qui ne va pas ?? Redemanda anne qui s'inquiétait.
- humm ma fille. La vie est dure et bizarre.

- papa tu me fais peur !!

- figure toi ma fille, qu'aujourd'hui, mon patron m'a foutu à la porte sans rien dire, sans aucune explication plausible. Moi ( se montrant du doigt) moi jean ATIKPO.

Il hoche la tête et manque de fondre en larmes. Sa fille le console..

- donc papa tu dit que sans aucune raison, Nestor... Euh je veux dire monsieur GBENOU t'as mise à la porte? Ce monsieur là est très cruel.

La maman vient de rentrer de ses courses.

- Aiii jeano mon chéri que fait tu si tôt à la maison.

- papa s'est fais viré de sa société.
(stupeur général) Qui vient de parler à l'instant ?? C'est Kader le petit dernier qui n'a que 8 ans.

- Kader mon fils qu'est-ce te prend de dire ça. On ne blague pas avec certaines sujets. Lui rétorqua sévèrement la mère.

- non laisse le awa, il dit vrais.

- quoi !! Jeano ! On est foutu !! Elle commence à se lamenter, elle tombe par terre, parmi ses courses et commence à pleurer.

"Oyeeee Oyeeee on est foutu ohhh, mon marié n'as plus de boulot, comment on vas faire, comment vas t'on payer les frais de scolarité des enfants, Anne qui vas a l'examen comment va t'on payer ces frais d'inscription, aooo et le loyer comment vas t'on faire."

- maman tu dramatise trop hein c'est pas la fin du monde !!! Et d'ailleurs j'arrive. Elle sortit de la maison et prend pris un taxi qui l'emmena à la société de GBENOU.

- pardon mademoiselle j'aimerais parler au directeur, c'est urgent.

- vous avez pris un rendez-vous ?
- non mais dites lui que Anne est là.

- s'il-vous-plaît mademoiselle monsieur est en Réunion veuillez revenir plus tard, après avoir eu un rendez-vous.

- HÉ TOI SALOPE TU VAS ME LAISSER PASSER OUI !!!!! QUI EST TU TOI COMBIEN DE FOIS ON TE BAISE ET TU TE PREND POUR LA DÉTENTRICE DE CETTE SOCIÉTÉ FOUTAISES. LAISSE MOI PASSER. Elle le dépasse et rentre furieuse dans le bureau de Nestor qui était en Réunion avec une cliente.

-Nestor on doit parler, tu as un moment.

- pardonnez moi monsieur, je lui ai pourtant dit que vous étiez en réunion mais, elle n'a rien voulu comprendre.

- non Marjorie calme toi laisse la, je vais régler cet affaire.

La cliente se lève et sort.

- bien prend place. Que veux tu ?

- Nestor tu es méchant, ignoble, sans cœur tu me dégoute. Juste parce que je veux pas me mettre avec toi, tu es allé jusqu'à renvoyer mon père sans aucune explication plausible. Tu me fais honte je ne savais pas que tu étais comme ça beurk.

- heeee jeune fille de quel droit ose tu me parler ainsi. Tu vois je t'avais dit que je te détruirait, je ne suis qu'au commencement.

- mais que t'ai je fais, pardi ??

- tu m'a humilié, tu as joué avec moi.

- s'il te plaît pardonne moi et laisse mon père réintégrer son emploi.

- c'est à toi de voir !! Juste laisse moi t'avoir encore une fois. Il se lève et s'approche d'elle, ( tu sait, tu es très belle et bien potelé, laisse moi juste prendre soins de toi et tu verras). Il promène ses doigts le long de sa poitrine et risque un doigt dans la raie de ses seins. Elle sursaute, et le repousse violemment.

- vieux gougat tu n'a pas honte de profiter de la situation, pendant que moi j'essaie de corriger la situation toi tu ne pense qu'a me mettre dans ton lit ?

- oh arrête ça, je sais que ça te plaît que je te touche comme ça.
Il recommence à le toucher, consterné, elle lui crache au visage.

- espèce de vieux vicieux, bat les pattes de moi. Je te MAUDIT. sale profiteur.

- espèce de dévergondé, tu as osé me cracher au visage?

- oui et je recommencerais à chaque fois que tu posera tes sales mains sur moi. Elle sortit de la pièce laissant Nestor avec sa honte..........

A suivre

Anne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant