Je vais tuer cet homme

21 5 0
                                    

Pleurant à chaudes larmes, Anne s'était recroquevillé en position fœtale dans son lit. Passant près de là, interpellée par les gémissements provenant de sa chambre, sa mère décida d'y entrer.

- anie qu'est-ce tu as ces temps ci qui te provoque tant de chagrin.

-..... (elle est silencieuse)

Sa mère vint s'asseoir à son chevet et réitère sa question. Mais, Anne demeure coi. Alors la mère de la désespéré et en parfaite mère africaine, se mis à sangloter en parlant, histoire de toucher la sensibilité de sa fille. Et ça a marché.
Touchée Anne se mit à parler.

- maman s'il te plaît, si je te dis ce que j'ai, promet moi de ne pas te fâcher et tenter une action désespérée .

- oui ma fille. Je te le promet.

Anne lui raconta tout son histoire , de la soirée jusqu'à la dispute avec Sébastien en passant par la grossesse.

La mère ébahis tombe des nues. Elle s'affole et commence à crier dans toute la maison.

- je suis fichu ooooo !!! Nestor GBENOU m'a ruiné. Elle s'allonge par terre et se lamente.

- maman arrête ça tu m'avais promis.

- et puis quoi encore cet homme a gâcher la vie de ton père et la sienne et tu me demande de rester calme. Ah je comprends maintenant, le pourquoi il a renvoyer ton père sans raison aooo mon pauvre jean il en a tellement souffert. Mais dit moi toi, comment as tu été aussi bête pour laisser un homme qui pourrait être ton père coucher avec toi. Mais dit donc, je t'ai inculqué bien des valeurs plus nobles que ça ! Tu m'as déçu, j'ai honte de toi. Tsipppp. Attends que ton père arrive et que je lui raconte tu verra l'ampleur de ta bêtise.
Aussitôt le père rentra mais, juste au moment où il allait poser son pieds sur le plancher du salon, la mère courut se jeter à ses pieds tout en pleure en se roulant par terre. Il tente en vain de la calmer mais c'était peine perdu elle était comme possédé, elle roulait, elle se frappait la poitrine, elle pleurait . Elle ne cessait aussi de répéter qu'elle était perdu que le malheur avait frappé son cœur. Le pere alors inquiet fit appel à tous les enfants. Quand ceux-ci viennent, la mère en voyant Anne pleura de plus belle.

- mais qu'est ce que tu as ?

- c'est ton enfant ooooo !

- quoi ? Mon enfant !

- c'est ta fille Anne, elle m'a tué loooo !

- je ne comprends pas ! Anne qu'est ce que tu as fait à ta mère?

Anne aussi commença a pleurer.
le père consterné ne su plus quoi faire. Enfin la mère se décide à parler.

- Jean ta fille est enceinte.

- quoi !?

- et ce n'est pas tout ! Devine de qui !, de ce gougat de NESTOR GBENOU.........

Le père est abasourdi par cette nouvelle, il ne se souvient même plus du moment où il donna une gifle à sa fille et saisit une machette pour aller faire la peau à Nestor. Sa femme essaya en vain de le retenir mais, la force masculine domine.

- non Jean, ne t'en vas pas faire une chose que tu vas regretter !

- laissez-moi, cet homme à touché à ma fille et il doit payer !

Sa femme fit appel au voisins qui le calmèrent. De retour au salon il fit appel à Anne et lui demanda de tout lui raconter. Anne lui dit alors tout dans le moindre détail : de la soirée manqué avec Luc, la nuit avec Nestor, les menaces, son licenciement, le scandale qu'elle a fait, découverte de la grossesse, bref de tout.

Le père n'arrive plus à supporter sa colère, en ressassant tout, son instinct de père l'emporte. Alors il saisit de nouveau sa machette mais là, il prétendu sortir couper une branche pour corriger Anne. Mais, une fois dehors, il monte sur sa moto qui refuse de démarrer, il l'abandonne et marche en direction de chez Nestor, machette à la main.
Il était minuit et quart quand, dans la noirceur de la nuit à toute allure, Jean ATIKPO passa machette en main. En chemin il ne cessait de se répéter, "cet homme a salit ma fille, je dois le corriger, trop c'est trop, pour qui se prend t'il ? et pour qui prend t'il ma fille ? Pour une de ces prostituée qu'il ramène à chaque fois au bureau!? Aussi longtemps que je demeurerai en vie, je ne laisserai personne salir la réputation de ma famille". Il parvient enfin devant chez Nestor après une bonne heure de marche il était 1h38 minutes. Il decida d'escalader le mur de chez Nestor quand, tout à coup,....

- HALTE !!!!.....

C'était la patrouille. Il était surpris sur le toi de Nestor machette à la main. Ils lui demandèrent se descendre, sous peine de ne pas lui tirer dessus car pour les policiers, c'était une un voleur qui était venu combrioler.

- descendez de la monsieur sinon, on vas faire feu !

- laissez moi tranquille cet homme m'a salit moi et ma famille, je dois le tuer. Il essaya de sauter du toit dans la maison quand BAM !! Deux coup de feux retentirent...

À suivre......

Anne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant