Le Monde de Nascoria /!\ EN TRAVAUX

Chapitre 1 : La rencontre

C'était encore une journée comme les autres pour Katsuyo. Se lever, aller travailler aux champs, puis s'entraîner avant de se recoucher, et revivre encore la même journée le lendemain. Tout ça sans oublier les remarques certaines des habitants de la ville le connaissant <<Eh, c'est lui qui croit encore aux légendes ! Faut grandir un peu ! >> ou bien <<Katsuyo, tu sais qu'à force de ne voir que par cette légende, tu vas finir par t'écarter de la réalité.>>. Certaines étaient plus grinçantes que d'autres, mais aucune n'était agréable à entendre pour lui. Pourtant, Erythræ était une jolie ville. Une des conquêtes humaines, pas très grande, ainsi tout le monde se connaissait plus ou moins, mais sans mauvaise ambiance.

La famille de Katsuyo, la famille Kasai, n'avait pas très bonne réputation. Son père, Akuto Kasai, a abandonné sa famille aux 11 ans de Katsuyo, laissant une mère seule avec son enfant. Pourtant, avant de les abandonner, Akuto était un père de famille très présent. Il s'occupait bien de son enfant et de sa femme, Aiko Kasai. Il surentraînait Katsuyo afin qu'il devienne fort par la suite. Son père avait également la réputation d'être un homme aux capacités physiques incroyables. Mais, il a disparu depuis maintenant 10 ans. Et sa famille en a pâti, tant socialement que financièrement et moralement. Katsuyo n'a pourtant jamais relâché son entraînement, visant à un jour atteindre la force de son père, et pouvoir ainsi redorer le blason de sa famille. Aujourd'hui déjà, il est considéré comme étant l'homme le plus fort d'Erythræ, à seulement 21 ans.

Il rentre finalement chez lui, après une encore dure journée de travail. Mais au moins, grâce à ses capacités physiques, il gagne bien plus d'argent que la norme, car son travail est plus monstrueux. Il a pu ainsi ressortir du trou financier que leur avait laissé Akuto, et en plus de cela, garder une certaine somme d'argent de côté en cas d'imprévu. Mais il n'empêche que ces journées étaient longues. À peine rentré, il fonce dans sa chambre, où sont disposées son armure et son épée. Il les prend et enfile rapidement son armure, puis passe vers la cuisine, où sa mère préparait déjà le dîner.
<<Bonjour mère, encore une journée achevée, dit-il souriant. Je m'en vais reprendre mon entraînement, pourrez-vous me dire quand le dîner sera prêt ?
-Katsuyo...>>
Elle lui dépoussière ses épaulettes et le regarde avec une certaine tendresse maternelle, un peu nostalgique.
<<Katsuyo, tu grandis de jour en jour, tu deviens un homme grand et fort... Je te revois encore tout petit, jouant avec ton père dehors... Cette époque semble si lointaine...>>
Puis, un sourire vint illuminer son visage.
<<Va, je te préviendrais.>>
Katsuyo s'en alla alors dans la cour de sa maison, où étaient disposés de petits mannequins de paille pour l'entraînement. Il se mit en position, se concentra, et entama l'exercice. Il mêlait agilité et puissance dans ses coups, s'imaginant un véritable ennemi face à lui. Sa seule motivation était la légende de Kyuseishu. Il voulait devenir aussi respectable que lui. Fort comme son père, admiré comme Kyuseishu.
Mais les mots de sa mère restaient dans son crâne... Il ne la savait pas si présente dans le passé...

C'est finalement après une bonne heure d'entraînement qu'Aiko l'appela à table. Ils mangèrent un steak de bœuf avec des pommes de terre, son plat favori. Rare qui plus est, la viande de bœuf est chère par les temps qui courent. Après s'être resservi trois fois, Katsuyo accompagna sa mère dans sa marche digestive dans la ville, après avoir reposé son épée dans sa chambre car les armes sont interdites en ville, mais gardant toujours son armure. Ces deux objets appartenaient à son père, il tient à les honorer, malgré ce qu'il leur a fait. Chaque soir, c'était leur moment détente et emplettes. Ce soir, la ville était plutôt calme.
Puis, au loin, Katsuyo vit une jeune personne aborder chaque passant, le visage caché par une capuche elle-meme cousue à une cape, afin de dissimuler la quasi-totalité de son corps.
<<Mère, passons autre part. On dirait que les mendiants multiplient les efforts aujourd'hui.
-Non ! Dit-elle en tournant brusquement la tête en direction de Katsuyo, l'air outrée. Nous pouvons bien lui donner quelques pièces !>>
Le mendiant vint finalement à eux, il s'adressa alors à Aiko.
Katsuyo voyait déjà arriver la conversation. "Pourriez-vous me donner quelques pièces ?" Il n'aimait pas vraiment ça, selon lui ça revenait à glorifier l'oisiveté, bien qu'il n'aimait pas lui-même travailler, il s'y forçait, alors pourquoi pas eux ?
<<Veuillez excuser mon interruption dans votre marche, dit-il d'une voix neutre, mais pourriez-vous me dire où se situent les terres de Dovahaon ?>>
Avait-il bien entendu ? Le "mendiant" demandait-il vraiment où se trouvaient ces terres légendaires ? Étaient-ils tous deux sur la même longueur d'onde ? Il en resta bouche bée
<<Désolé, répondit Aiko avec un large sourire. Je ne sais pas, mais ce ne sont que des légendes, ces terres n'existent probablement pas.
-Hum, ce n'est pas grave. Merci quand même.>>
Le mendiant se retourna alors, mais Katsuyo l'attrapa par la cape.
<<Attends !>>
Le bas de sa cape se souleva, laissant entrevoir une dague dont il avait la main sur le pommeau. Son visage, lui, était toujours couvert. Il retira alors sa dague de son étui et visa Katsuyo avec.
<<Pourquoi as-tu fait ça ?! Dit-il. Je suis à découvert maintenant !>>
Katsuyo se releva rapidement et fit barrage devant Aiko.
<<Allez-vous en, mère ! Ce n'est pas un mendiant, mais un truand !>>"

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Voilà pour le chap' 1 !
On ne peut pas vous promettre un rythme régulier pour cette histoire mais on tâchera de faire de notre mieux pour sortir les prochains chapitres sans trop vous faire attendre ! Aussi, si vous voyez que je modifie beaucoup c'est notamment à cause des fautes d'orthographe. Dans le prologue, on a ajouté deux trucs alors si vous ne l'avez pas relu, faites le ;) (si vous voulez)
And, que pensez- vous de ce chapitre? :)