Chapitre 10

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PDV Juan

Putain j'ai le démon ! J'ai perdu a 2 putain de centièmes de secondes de merde. En plus, j'ai même pas pu voir la petite gueule de pédale de mon adversaire, puis je suis passé pour un con quand j'ai essayé d'ouvrir sa portière.

J'en peux plus d'être encore entouré des personnes qui on vu l'humiliation qui vient de m'arrivé, donc je remonte dans ma bagnole et fonce vers ma villa. Je vais me changer puis je vais dans ma salle où se trouve mon sac de frappe, j'ai énormément besoin de me défouler.

Je ne prends pas le temps de mettre des gants et extériorise ma colère et ma déception. Au bout d'une demi-heure où je sens vraiment la douleur je m'arrête, puis regarde mes mains. Elles sont en sang mais la douleur me calme comme rien d'autre ne peut me calmer.

En revanche, j'ai encore le visage de Cameron qui me hante, de plus je n'ai pas réussi à la retrouver, c'est bien la première fois que ça m'arrive. En même temps je suis con de ne pas l'avoir retenu ainsi que de ne pas lui avoir demander son num ça me fou le seum ça.

Je vais ensuite dans ma salle de bain pour me laver et me changer. Après ça j'appelle mon bras droit.

- Holà jefe !

- Salut Bryan. J'ai besoin que tu mettes le plus d'hommes possible a la recherche de Cameron.

- L'amie d'enfance d'Alejandro ?

- Oui elle, Bryan !

- Mais pourquoi tu veux la retrouver ?

- T'es de la police à poser des questions comme ça ? Demandais-je.

- Oh putain tu m'as tué là ! Me répond il mort de rire.

- Du coup tu mets tes hommes sur le coup ou faut que je change de bras droit ?

- Oui je fais ça.

- Ok merci gros.

- T'inquiète mon reuf.

Je vais donc préparer mes affaires pour pouvoir retourner à Mexico, je vais donc vers mon dressing très peu rempli pour ne pas dire quasiment vide. Je prend mes affaires et les jettes dans mon sac.

Je pars donc en direction de l'aéroport pour monter dans mon jet privé et arriver le plus vite possible dans ma ville et reprendre mes affaires là-bas mais surtout revoir Maria qui est un peu comme ma mère.

***

Je viens d'arriver à Mexico, ça fait du bien de revenir dans ma ville. En premier je vais rendre visite à Maria, mon ancienne voisine qui me recueillais et me protégeais quand ma mère me frappai.

Flashback


Aujourd'hui, je fête mes 7 ans, ma mère a bu et je sais que si je fais une bêtise je risque gros. Mon père m'offre mon cadeau, je l'ouvre et vois le skate que je voulais depuis plus de 2 mois, que j'allais voir a chaque fois que je passais devant la boutique.

Heureux, je saute dans les bras de mon père. Mais j'ai le malheur de faire tomber ma planche, ma mère releva doucement son visage vers moi et sa main fouetta l'air sans que j'ai le temps de m'apercevoir qu'elle s'apprêtait à me frapper.

Sa main heurte ma joue d'une violence dont je ne la pensais pas capable. Je tombe au sol dans un bruit sourd, je me relève et cours jusque chez ma voisine en pleure.

Je tape sur la porte de chez Maria et attends quelques secondes avant que celle-ci m'ouvre. Son visage se décompose quand elle me voit au sol tremblotant, en pleure avec une énorme trace rouge sur ma joue.

Too badOù les histoires vivent. Découvrez maintenant