Chapitre 35

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PDV Juan

Je dormais bien jusqu'à que ce putain de téléphone se mette à sonner. Je l'attrape et décroche sans regarder le numéro.

- Allo ? Dis-je sans grande conviction avec la voix cassé.

- Juan ?

- Hum...

- J'ai fais une connerie !

- Attends, attends c'est qui ?

- C'est Maria.

- C'est grave ?

- Ça dépend...

- Bon il se passe quoi ?

- Promets moi que tu ne vas pas t'énerver ?

- Donc c'est grave ! Dis moi !

- Promets le moi !

- Écoute Maria, tu viens de me réveiller alors je ne peux rien te promettre la !

- Bon d'accord. J'ai voulu réparer ta connerie mais j'ai perdu Cameron !

- QUOIIII ???

- Quand j'ai appris ce que tu as fais à Cameron, j'ai décidé de l'héberger pour qu'elle se rétablisse. Mais ce matin elle n'était plus dans sa chambre et j'ai trouvé une lettre sur la table de la cuisine.

- Et tu me dis ça au téléphone ! Mais putain il s'est passé quoi dans ta tête, c'était obligé qu'elle allait se barrer. Fallait la faire surveiller, tu crois vraiment que c'est une sainte et qu'elle serait rester à tes côtés jusqu'à temps que je le sache ! J'y crois pas bordel de merde ! Et je la retrouve comment maintenant ?

- Elle n'est pas ton objet Juan ! Et elle au moins elle était la quand j'étais pas bien et tu n'as même pas remarqué ma maladie alors arrête de t'énerver sur moi fallait penser au conséquence quand tu l'as battu à mort !

- Quelle maladie ?

- J'ai un cancer Juan, un cancer !

- Pourquoi tu ne me l'a pas dis ?

- Je ne voulais pas t'inquiéter, je pensais que tu remarquerais tout seul.

- Je suis désolé. Dis-je tristement.

Elle laissa un silence pesant s'installer, puis elle repris.

- J'espère que ça te servira de leçons ce qu'il se passe avec elle.

- Hummm

- Je suis fatigués Juan, il faut que je me repose.

- D'accord repose toi bien maman. Dis-je d'une petite voix.

Elle raccroche et je me rallonge en regardant mon plafond. Je ne sais pas quoi penser de tout ça. J'ai peur de ne plus jamais la revoir. J'ai l'impression d'étouffer, il faut que j'aille prendre l'air.

Je mets un jogging et pars courir pour me vider l'esprit. Je cours sans réfléchir, sans m'arrêter. Je ne veux plus penser à elle.

Au bout de 30 minutes de couse effrénée, je me retrouve devant un endroit que je n'avais pas revu depuis bien longtemps. J'y venais plus petit avec ma sur et Antonio, on adorait venir jouer ici. On a tellement de souvenir ici de moment passer tout les trois. Je m'y sens tellement bien.

Le parc d'attraction d'Ajusco a été abandonné quand j'avais 16 ans, depuis je n'y est plus remis les pieds. Je regarde la grande roue, les nacelles vacillent aux grès du vent. Je prends un grand bol d'air et commence a déambulé dans les allées vides. Les couleurs d'autres fois étaient passé, tout était terne. Le ciel s'assombrit et tout me paru encore plus morne sans soleil, un peu comme mon morale.

Je repensais à tout les moments de bonheur que j'avais vécu ici et j'avais envie de partager ça avec quelqu'un. Quelqu'un comme Cameron.

Non pas quelqu'un comme Cameron. Je voulais partager ça avec Cameron.

Je me rendais compte de tout le mal que je lui avais fais subir. Que j'avais fais tout ça par pur égoïsme. Je me sentais mal de lui avoir fais ça.

Je veux me rattraper sérieusement, mais je sais pas si je la reverrais un jour. Je ne vais pas essayer de la retrouver, je penses qu'il lui faut du temps pour qu'elle me pardonne. Enfin si elle essaye du moins.

Je décide de rentrer chez moi, je me remets à courir. Arrivée, je prends une douche et vais voir Maria pour qu'elle m'explique toute cette histoire en détails. Je ne sais pas quoi en penser. D'un côté je suis reconnaissant envers ma mère pour l'avoir aider à se rétablir plus vite, mais de l'autre je lui en veux un peux parce-que c'était obligé que Cameron trouve un moyen de partir.

A cette pensée j'ai une sensation bizarre au niveau du cur, je sais pas trop ce que c'est, ça fait comme un petit pincement.

Je me dirige donc vers la maison de ma mère. Elle non plus je ne veux pas la perdre. Comment j'ai pu ne pas remarquer qu'elle était malade putain !

J'arrive devant la porte d'entrée et toque doucement. Ma mère m'ouvre et me lance un petit sourire, des cernes se sont installées sous ses yeux et elle a une sorte de foulard pour cacher le haut de sa tête. Je lui rends son sourire crispé puis elle se pousse pour me laisser passer.

En entrant, j'aperçois Antonio de dos. Je m'avance vers lui sans faire de bruit. Je regarde par dessus son épaule, il lit une lettre. Je descends à la fin pour voir de qui elle provient. Quand je découvre que c'est une lettre de Cameron, je ne peux m'empêcher de lui arracher des mains pour la lire.

"Antonio,

Dans toute cette affaire tu as été d'un grand soutien et je ne te remercierais jamais assez pour tout ce que tu as fais pour moi.
Malgré ton amitié avec Juan, tu m'as défendu, soutenu et aimé...

Je t'aime comme mon grand frère, je te serais toujours redevable.

Tu vas me manquer,

Cameron."


Je reste quelque minutes planté la comme un con à lire et relire sa lettre. Je relève la tête vers Antonio, il est livide.

- Il faut que je te dise quelque chose. Commence Antonio.

- Je lui ai donnée ...

- Quoi ? Tu lui as donné quoi ?

- La lettre que tu as écris a l'hôpital, je l'ai trouvé par terre.

- Et tu l'as lu ?

- Euh ouais. Dit il gêné par la situation.

- Putain !

Je le relâche et passe mes mains sur mon visage. Je ne sais pas quoi en pensé je ne voulais pas qu'elle lise cette putain de lettre mais c'est peut être pas si mal qu'elle l'es lu. Je ne lui aurais jamais dis ce que je ressentais sinon.

Maintenant il faut que je me détendes, alors je quittes la maison et me dirige vers le QG du gang. Arrivée je demande au comptable qui n'as pas encore remboursé ces dettes.

Je sens que je vais bien m'amuser...

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Salut tous le monde !

On est désolé pour notre absence.

Ce chapitre a été très dur à écrire à cause d'un cruel manque d'inspiration.

On espère qu'il vous plaira quand même.

Bisous la miff 😘
📸 : clala5917_wattpad

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