Too bad

Chapitre 2

PDV Juan

Je suis assis dans un bar, il est à peine 17 heures, l'air chaud mélangé à l'odeur de l'alcool me dégoutais. Pourtant je reste assis là à repenser à mon père, à nos souvenirs ensemble, à mes souvenirs d'enfance.

Je repense à toutes les fois où il m'a emmené sur le toit de notre immeuble quand j'étais tout jeune pour me montrer les étoiles et pour me faire oublier ma mère. Enfin si je peux l'appeler ainsi. Je repense à toutes les petites voitures qu'il m'offrais malgré le manque de moyen de notre famille. Je repense à toutes les balades en voiture dans la ville. Ma ville : Mexico.

Mais tout ça c'était avant qu'il perde son petit boulot de mécanicien, qu'on n'ai plus d'argent et qu'il ne dérive. Pour devenir l'homme dont on parle dans les journaux. L'homme affreux, sans pitié, qui n'épargne personne.

C'était bien vrai, il n'épargnait personne. Dès ton entrée dans le gang, il étais impitoyable. Il n'aimait pas qu'on le fasse attendre, il était perfectionniste.

Mais maintenant qu'il est parti, ses hommes ou plutôt les miens désormais doivent se dire que ça ne sera plus comme avant, qu'ils auront plus de liberté. Mais je vais être aussi sans pitié que mon père. C'est comme ça qu'il m'a élevé.

J'ai la haine. La haine de devoir reprendre son "entreprise" comme il aimait si bien le dire, sans avoir été préparé à ça ! Il ne m'avais rien appris. Il m'avais juste répété sans cesse que le moment venu je saurai quoi faire.

Tu parles, je suis comme un con assis dans un bar médiocre, à me demander comment je vais gérer ça sans l'aide de personne. Il faut que je me fasse une raison personne ne m'as jamais aidé dans ce monde, ce n'est pas maintenant que ça va commencer. Et surtout je ne sais même pas si je l'écouterais.

Pour se soir j'ai envie de tout oublier, de me détendre un peu. Je cherche du regard une fille dans ce bar. J'en repère une à l'autre extrémité du bar. Grande, blonde, elle est banale mais mignonne, je m'en contenterais pour se soir.

Je me lève de ma chaise et me dirige vers elle. Elle est habillé d'une mini jupe et d'un haut plongeant dans son décolleté. Elle a un verre devant elle et le regarde les yeux vide d'émotion. Je l'accoste simplement :

- Salut je peux m'asseoir ? Je lui demande en souriant.

Elle tourne la tête directement, me fais un grand sourire et m'invite à m'asseoir. Je commande deux vers au barman avant de commencer la discussion.

Elle me parle de sa vie d'étudiante ici a New York, enfin je crois, je l'écoute pas trop à vrai dire. Moi tout se que je veux, c'est coucher avec elle et qu'elle me laisse tranquille après.

Je suis un connard, je sais.

Pour lui faire comprendre mes intentions, je pose ma main sur sa cuisse puis remonte sous sa jupe, tout près de son intimité. Elle ne me recale pas alors je commence a faire quelques caresses sur la peau à l'intérieur de sa cuisse.

Elle me regarde droit dans les yeux avec un sourire en coin. Elle se rapproche de moi pour m'embrasser puis elle me glisse à l'oreille :

- Chez toi ou chez moi ? Me demanda-telle sur un ton aguicheur.

Je lui prends la main et l'incite a quitter le bar. Je monte dans ma caisse, elle fais de même. Arrivé chez moi, je ne perds pas de temps, je l'emmène directement dans ma chambre pour y faire nos petites affaires.

Ce n'est pas le meilleure coup de ma vie, ça c'est sur, mais ça m'a permis de me vider la tête et les couilles alors je m'en fous.

Elle ne veux pas rentrer à pied ou prendre un taxi alors je la ramène jusqu'au bar en voiture. Quand on sort de chez moi, je repère une belle Audi R8 noir mat garé devant chez les voisins.

Je ne l'avais encore jamais vu à pars quand je suis revenu chez moi avec cette fille tout à l'heure. C'est surement le nouveau bijou du voisin. Ma villa est située dans un quartier très chic alors je vois des voitures comme celle-ci tellement souvent que je n'y fais plus attention.

Je rentre directement chez moi après avoir déposé l'autre fille au bar, pour qu'elle récupère sa voiture. J'ouvre la porte mais le bip de l'alarme ne se déclenche pas, je file alors vers le boitier de l'alarme. Le boitier est à moitié ouvert, je comprends tout de suite que quelqu'un est rentré.

Par réflexe, je m'élance vers le bureau de mon père. Depuis le couloir, je vois une silhouette accroupis à la fenêtre, dès qu'elle me voit la silhouette disparu dans le vide. Et je cris :

- Petit con reviens ici tout de suite.

Voyant que la menace ne marche pas et qu'il ne sait pas à qui il avais à faire. Je cours à la fenêtre mais en vain la silhouette est déjà au sol et s'apprête a courir vers la rue.

Je sors en furie de la villa et cours comme un con vers la fameuse R8. La voiture démarre et s'éloigne de moi à toute vitesse. Je mémorise la plaque et sors mon téléphone. Je compose le numéro d'un de mes gars.

Je lui demande de faire une recherche sur la plaque. Je veux retrouver le gars qui est entré pour lui faire la peau. Mon homme me rappel quelque minute plus tard.

- C'est une fausse plaque patron, je ne peux rien faire.

- Putain ! Cherche encore regarde les vidéos surveillance on doit bien voir le visage du conducteur quelque part. Je réplique énervé.

- C'est déjà fais, mais le conducteur porte une casquette avec une capuche et des lunettes de soleil. Impossible de le passer au scanner facial.

- Il s'est arrêté où en dernier ?

- Dans un parking souterrain au nord de Manhattan. Mais personne n'en ressort patron.

- Ok envoie des hommes vérifier que la voiture est toujours là-bas.

Je coupe la conversation avant qu'il ne réponde. C'est un pro qui est entré c'est évident. J'ai les nerfs. J'aurais aimé me défouler sur quelqu'un ce soir.

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Salut tous le monde !

On espère que vous avez aimez ce deuxième chapitre.

On se retrouve au prochain, n'hésitez pas à liker et commenter. 😘

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