Comme un chat...

Invisible

Plusieurs jours étaient passé depuis l'appel de sa mère, et Kihyun sombrait dans la dépression. Il restait toute la journée chez lui, seul, à se morfondre sur son sort, sans tenter de faire bouger les choses. Il ne répondait plus au téléphone, et pas non plus quand on sonnait chez lui. 

Il voulait juste disparaître de la surface du monde, ne plus exister. Il n'avait pratiquement pas bougé de son canapé, ou il restait ensommeillé. Et de plus en plus faible. L'état de son bras droit ne s'était pas arrangé, et il ne se nourrissais plus correctement depuis son accident. 

Encore une fois, son portable sonna et encore une fois il le laissa sonner, redoutant un autre appel de sa mère. 

Il s'en voulait. 

Il s'en voulait de ne pas être capable d'affronter son handicap. Il s'en voulait d'être un fardeau pour ceux qu'il aimait. Il s'en voulait de ne plus savoir quoi faire. Il s'en voulait d'être inutile. Il s'en voulait d'être aussi égoïste. Il s'en voulait d'infliger sa à sa famille. Il s'en voulait.... d'être. 

Après en avoir voulu au monde, il s'en voulait, et il savait très bien qu'il étais la cause de son propre malheur. Il savait très bien que se séparer ors d'une poursuite dans un bâtiment était une erreur de débutant! Même dans les films d'horreur, c'était cliché... Et pourtant il l'avait proposé... Et il en subissait les conséquences..

Il ne savait même pas qui lui avait fait ça... Et il ne suivait plus l'enquête.  Il avait de nouveaux mal au bras. Il avait enlevé son bandage, et n'en avait pas refait un, ne trouvant pas sa trousse à pharmacie. Il se laissait juste sombré dans une léthargie, de plus en plus profonde et de plus en plus longue.

C'est juste du sommeil à rattraper.... Je vais dormir un peu, et ça ira mieux...

Et cela faisait déjà une semaine qu'il se disait que ce n'était que du sommeil à rattraper. Et qu'en se réveillant tout irais mieux. Le fait est qu'il ne dormais quasiment plus, ne mangeait plus, ne sortais plus, ne bougeait plus, ne parlais plus... Ne vivait plus. 

Ne vivait plus comme un être humain. Il se sentait comme une bête sauvage blessée, qui se terre dans son nid, espérant caché ses blessures. Comme un ours qui hiberne en hiver, et ne sors plus de sa grotte. Comme une chouette qui ne vivait que la nuit. Comme une ombre, qui n'était pas vraiment présente, et qui ressemblait plus à son reflet qu'à lui même.  

Son plaid avait glissé au sol, mais il s'en fichait, il l'avait oublié, comme il commençait à oublier le monde qui l'entourait. Il frissonna à peine lorsque l'air froid de son appartement se glissa sous sa chemise.  

Pas de chauffage, au début de l'hiver.  Mauvaise idée. Même s'il ne s'en rendait plus compte, son bras droit tremblait, et ses dents claquaient. Mais dans le silence de l'appartement, cela lui semblait être une douce musique.  Le noir qui l'entourait lui étais familier désormais, et il le haïssait. Il haïssait ce noir constant qui l'étouffais et l'emprisonnait en lui même.  Il ne savait plus quelle heure il était, ni quel jour il était. Il ne savait même plus si le soleil était levé, ou s'il était au cœur de la nuit.

Il ne pensait à rien, et même cela était quelque chose. Il ne pensait pas, il ne pensait plus. Comme un vieil ordinateur qu'on a utilisé trop longtemps, et délaissé dans une chambre froide, Kihyun était là. Tel une épave. Invisible.

De la buée s'évaporait de son souffle, de plus en plus rauque, de plus en plus court.  Ses yeux vides fixait un point inconnu, et laissait par moment le désespoir les envahirent.

Sa tisane ne fumait plus, le mug était froid, et Kihyun n'y avait pas touché. 

L'appartement aurait pu appartenir à un mort que tout aurait été pareil. Parfois, Wonho toquait, surement pour faire chauffer ses ramens, mais le brun n'ouvrait pas, ne parlais pas, et ne bougeait pas. Il n'entendait même pas son voisin sonner, ni les bruit de vie de ses voisins au dessus, juste son souffle, et sa solitude. Solitude qu'il avait lui même construite autour de lui. 

Pour ça aussi, il s'en voulait. Il s'était délibérément détaché de tous ceux qui aurait pus l'aider, et n'osais plus bouger, n'osais plus faire le premier pas. 

Putain de fierté...

Sa soudaine pointe de colère s'effaça presque aussitôt qu'elle était arrivée. De nouveau, le vide, le rien, le néant.

On sonna à la porte. 

Chap plus court encore! :) Mais là, c'est voulu! On se concentre sur l'état d'esprit de Kihyun! Désolé pour tout ceux qui se sont attaché à lui... Il morfle un peu! ^^' 

Que pensez vous qu'il va se passer? :) Comme d'hab, n'hésitez pas a vous manifester dans les com'! :)