Springday

27

- Emma...nous t'attendions! Sympa la robe... Tes amis se moqueraient de toi s'ils voyaient dans quel état tu es. lance Tania derrière moi remise de son coup sur la tête.

- Ils-ils ne feraient jamais ça... Cece sont mes amis. je réponds tendue.

- Des amis hein? souffle Alison d'une voix sarcastique un pointant son arme sur moi. C'est marrant parce que tes amis ne te cherchent pas. Ils t'ont abandonné depuis un moment...

- Si c'était le cas vous n'auriez plus de raisons de me tuer. je réponds en levant les mains meurte de peur à l'intérieur.

J'entends le doigt de la psychopathe charger l'arme. Elle est prête à me tuer.

Je ne bouge pas d'un millimètre.

Mes membres ne m'obéissent plus.

Tania se poste devant moi.

- Tu es prête à le regretter? Ton histoire avec Yoongi n'est que du passé. Mais au nom de toutes les fans de BTS tu dois être punie de les avoir perturbés dans leur travail.

C'est vraiment ridicule. Elles sont vraiment folles. je pense terrifiée.

Voyant que je ne réagissais pas elle me plaque violemment contre le mur.

Prise de terreur ma réaction fut immédiate et je lui mis un coup en plein dans son ventre.

Tania se tordis de douleur et je l'achève avec un grand coup de pied sur la tête.

Comme quoi les cours de judo au collège m'auront finalement aidés à quelque chose.

Alison me regarde moins assurée toujours en pointant son arme sur moi. Elle est à moins de 2 mètres de moi. Si elle tire je serais forcément touchée.

Je crois que je vais mourir.

Je lève de nouveau les mains.

- S'il te plaît ne tire pas. Je parlerai de toi à Jimin je te promets et... et...

En réalité, j'ai mal partout.

Soudain, j'aperçois dans la veste de Tania toujours inerte une autre arme.

Sans réfléchir je la prends et le pointe sur Alison qui n'a pas réagit.

Je crois qu'elle a peur maintenant.

Nous nous regardons dans un silence de mort.

Mon père m'avait emmené à la chasse avec lui une fois. Je sais donc me servir d'une arme.

Je le charge.

- Tu ne tiras pas. ricane t elle d'une voix chevrotante.

J'ai des grosses sueurs froides qui me perlent sur le front. Nous sommes restés comme ça un long moment.

Si elle tire je vais mourir. Si elle ne tire pas, il faut que ce soit à moi de le faire. Et vite.

Je prends une grande inspiration.

Un.

Deux.

Trois...

D'un coup j'ai fermé les yeux et j'ai pointé le pistolet sur la jambe d'Alison et tire deux fois sur sa jambe.

Un gros silence se fit, nous nous sommes regardés toutes les deux.

Une profonde douleur me lance dans mon épaule.

- Bordel de.... fis je.

Alison tourne d'abord de l'oeil et s'évanouit.

Elle a tiré en même temps que moi.

Du sang commence à imbibé le tissu de ce qui reste de ma robe.

Je...Je vais mourir.

Je presse ma main sur l'impact de la balle en gémissant de douleur de douleur.

Et constate les dégâts que jai causé autour de moi et sanglote.

Je me relève difficilement en pleurant cette fois toute les larmes de mon cœur.

J'avais la gorge nouée.

Je prends la fuite sans me retourner malgré la souffrance que j'éprouve sur toute la surface de mon corps.

Je me précipite vers une porte de sortie et l'enfonce d'un coup avec toute la force qu'il me reste.

Le monde tangue sous mes pieds nus.

Lorsque la porte s'ouvre, je trébuche sur les marches de l'entrée et tombe la tête la première dans la terre ce qui m'arrache un nouveau cri de douleur.

Je me mets sur le dos le souffle court.

Je me relève.

- Tiens encore un peu. je souffle en reniflant.

Je marche droit devant moi.

Une pierre me fait trébucher.

Je suis secouée de spasme.

Mes mains agrippent des brindilles.

Un champ... Je suis dans un champ. Personne ne peux me trouver ici. Du moins, pas elles. Si elles sont encore vivantes...

Le froid me prend soudainement la gorge et me pique les yeux.

Il fait toujours nuit.

Seule la lune éclaire les alentours d'un simple rayon de lumière.

Je ne sais pas où je suis. Je suis perdue au milieu de nul part.

Je lève mes bras vers le faible rayon de lune et observe mes mains ensanglantées.

Il neige.

J'ai froid. Et j'ai terriblement soif et faim.

Mais je suis libre.

Enfin.

À suivre...