Chapitre 12.

36 4 1
                                    

PDV de Luzaria.

- Livaï ! Qu'est-ce que tu fous là ?! Je t'ai dit de ne plus m'aborder !

- Hé. Disait-il d'un ton sévère.

- Ne me parle pas ! Je n'ai rien à te dire !

Mon corps tremblait de partout, non à cause du froid, mais par la terreur de la perte subie il y a quelques années. Je me fichais de trembler comme une feuille, je voulais partir. Je me relevais tant bien que mal, Livaï ne faisait que m'observer. Je faisais quelques pas pour partir.

- Arrête, Luzaria. Tu ne tiens pas debout.

- Je n'ai rien à te dire !

- Arrête d'être aussi bornée ! Qu'est-ce qui t'arrive ?!

- Ce ne sont pas tes affaires Livaï !!!!!!

Au moment où je m'apprêtais à faire mon vingtième pas, je m'apprêtais à tomber par terre. Je fermais les yeux par réflexe, cependant, je n'embrassais pas encore la pelouse, car quelqu'un m'avait retenue.

- Je t'ordonne d'arrêter ! Qu'est-ce qui t'arrive ?! Ce n'est pas du tout ton genre d'être ainsi !

Il a raison, je ne suis pas d'habitude ainsi, mais je ne peux pas rester la même que j'étais avant dans ce genre de situation qui se répète inlassablement.

- Tu ne me connais pas, Livaï. Tu ne connais rien de moi !!! Lâche-moi maintenant !

- Non ! Je ne te lâcherai pas tant que je n'aurais pas d'explication !

- Dis donc, ton chevalier servant met du temps à revenir !

Juste ferme la doc ! Tss...

- Lâche-moi Livaï. S'il te plaît.

- Non.

- Qu'est-ce que tu veux de moi ?

-...

- Monsieur a perdu sa langue ? Hahaha ! J'ai autre chose à faire maintenant ! Si t'as l'intention de m'empêcher de travailler, je te mets ta raclée Livaï.

- Dans ton état ?! Ne me fais pas rire !

- Tu ne me crois pas ? Tant pis pour toi.

Je prenais la manche de Livaï avant de le pousser violemment puis je le faisais perdre l'équilibre. Il tombait sur le dos et je mettais assise sur sa taille, je mettais mon bras sur sa tempe.

- Échec et mat'. Ce n'est pas parce que je suis dans un moment de faiblesse psychologique que tu pourras me battre Livaï.

- Je vois enfin ton visage de près. Je me demandais quand est-ce que tu tomberais dans mon piège.

- Quoi ?!

Nous avons roulé sur le côté et nous avons inversé nos rôles de dominants. Il était sur moi, me tenant les poignets et ses jambes coinçaient les miennes.

- Échec et mat' gamine.

J'essayais de me débattre mais son poigne se resserrait. Il avançait son visage de nouveau près de moi. Je tournais la tête pour qu'il ne me regarde pas. Alors il me murmurait à l'oreille, avec une voix tentatrice, digne d'un séducteur.

- Luzaria... Regarde-moi...

- Non...

- Fais ce que je te dis.

- Non.

- Alors je vais te punir.

Il leva mes bras pour qu'ils se retrouvent au dessus de ma tête. Une main me tenait les poignets tandis que l'autre était sur mon visage. D'habitude, j'aurai égorgé la personne mais étrangement, j'apprécie ce qu'il entreprend. Son visage se rapprochait dangereusement du mien avant de me dérober de nouveau mes lèvres. Cette fois-ci, je ne sais pas pourquoi, j'en avais besoin. Est-ce peut-être parce que je voulais penser à autre chose qu'à mon fardeau ? Est-ce que peut-être je pourrais penser une fois à mon bonheur, sans m'en priver ? Pourquoi est-ce Livaï et non un autre ? Lorsqu'il m'embrassait passionnément, sa poigne sur mes poignets s'était relâchée, je voulais lui montrer que je n'étais pas à ses pieds en le mordant. Il réagissait immédiatement comme une des expériences folles de doc, j'avais ainsi donc l'avantage sur lui. J'en ai profité pour m'enfuir de son emprise. Il me regardait avec un air furieux, mais son sourire était joueur. Si tu veux jouer Livaï, on va jouer. Je me relevais rapidement puis j'esquivais rapidement sa tentative de capture.

Ange de l'Humanité [Shingeki no Kyojin] #wattys2017Où les histoires vivent. Découvrez maintenant