La violence. Et l'impuissance.
Alors, la colère.
Toujours, l'impuissance.
Alors, la haine.
L'impuissance.
La haine violente, la haine aveugle, la haine sans limite. La haine de soi, la haine du monde. La haine de ce qui n'ont rien fait parce qu'ils n'ont rien fait, la haine de ceux qui ont fait parce qu'ils sont coupables, la haine de ceux qui ont essayé d'empêcher parce qu'ils n'ont pas réussi. La haine de ceux qui veulent aider, parce qu'ils sont naïfs. C'est trop tard. La haine de soi. Et, encore et toujours, l'impuissance.
Alors la colère, mais pas la colère de la violence, la colère de la colère, la colère parce qu'on est en colère et parce que cette colère ne sert à rien.
La rage.
La rage de tout, celle qui fait gueuler, celle qui colle à la gorge et qui brûle et qui fait gerber et qui fait chialer, celle qui démange les poings, celle qui rend grossier, vulgaire et mauvais, aveugle.La rage.
La solitude.
L'impuissance.Alors, la violence.
Rouge nuit.
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Azul
RomanceC'est un mensonge. Les coquelicots ne poussent pas sur les champs de bataille. Les bleuets non plus. Je m'appelle Azul et j'ai le sang rouge. Rouge de regrets, rouge de sa haine, de sa déception, rouge des coquelicots qui sont gravés dans mes veines...