Chapitre 3

76 6 2
                                    

{•Comme des rats•}


Je n'avais pas la notion du temps, mais j'étais persuadé que cela faisais plus de huit heures que nous étions enfermé ici. D'ailleurs, je ne sais même pas si je peux continuer d'employer le «nous». J'eu des frissons juste à y penser. J'avais trouvé des crayons de couleur en dessous du lit. J'essayais de dessiner pour me distraire un peu. Probablement qu'il appartenaient à des enfants où un truc du genre. Peut-être bien aux enfants de la photo. Je ne sais pas. J'étais fatigué et à bout de tout. On m'avais apporté un sandwich pire que ceux de mon père et un verre d'eau comme repas pour pas que je creuve de faim, mais je n'ai prit que deux vilaines bouchées tellement c'était mauvais. Il veulent me garder en vie ou me tuer? De toute façon qu'est-ce que sa change, Chloé n'est plus là.

TOC TOC!

Une femme blanche avec les cheveux blonds se retrouva dans l'embrasure de la porte avec une espèce de robe noire des années 90. Will et l'autre homme étaient derrière celle-ci. Elle portait des talons et un chignon sans aucune mèches qui en sortait. Cette femme me donnait la chair de poule.

Femme: Bonjour Jordane.

Moi: Qui êtes-vous?

Femme: Peut importe, je ne te veux aucun mal très cher. Je comprends comment tu te sens et c'est normal. Ne panique pas, nous allons s'occuper de toi. Will s'approche de moi et sors une mèche de métal de son veston et me l'enfonce derrière mon oreille.

Moi: AHHHH!!! Mais qu'est-ce que vous me faite, sa brûle?!!

Femme: Amener la prendre une douche et donner lui d'autre vêtement. Cette fille empeste les ordures!

Les deux garçons s'avancèrent vers moi et me prirent chacun par un bras et commençèrent à marcher. Je bougeait les jambes pour leur faire perdre le contrôle et pouvoir m'échapper, mais à deux, ils étaient plus fort que moi. Je regarda autour de moi pour voir où il m'emmenait. Nous étions dans un couloir qui me paraissait interminable. Des cris assourdissant retentirent de tous les coins. Les murs étaient blancs, le plancher était tellement propre qu'on aurait juré que je me trouvait dans un hôpital. Il y avait pleins de portes brunes, sur chacun des deux murs. C'est là que j'ai aperçu dans l'une des pièces, d'autres personnes sur des lits qui souffraient et qui se fesaient analyser. Chaque portes portaient un numéro différent. 367-39-126-88. Je voyais des hommes et des femmes sur tous les lits. Certains avaient l'air malade, calme et d'autres crièrent et sautèrent partout. Des personnes habillés en blanc essayaient de les calmer. Soudain, j'entendis la voix de Chloé et la vit attachée sur un lit avec des fils qui lui rentraient dans la peau des bras, des joues et des jambes.

Chloé: Lâcher moi! Vous allez le payer!! Je vous emmerde!!

Moi: CHLOÉ!! CHLOÉ!

Chloé: JO! NONNNN!!

Je m'agitais dans tous les sens possible! Je criais le nom de Chloé à tu tête, mais une femme qui était dans la même pièce que Chloé referma la porte. Et puis ensuite, plus rien. J'arriva dans une salle remplis de douche. Les hommes me déshabillèrent, mais je leur ai demandé de me laisser le faire seul. J'entra dans une douche minuscule qui n'avait pas de porte et auquel je ne pouvais pas me cacher. L'eau était glacé et j'avais si froid. Will était là devant la douche pour s'assurer que je ne m'enfui pas. J'était morte de honte et je voulais finir de me laver au plus vite. Quand j'eu terminer, je dit à Will d'une voix tremblante:

#106Où les histoires vivent. Découvrez maintenant