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Après une bonne quarantaine de minutes à bord de la Jeep de Stan où la bonne humeur régnait, j'ai réussis à en savoir un peu plus sur sa vie l'ayant fortement questionné ce qui l'a fait grogner, mais il a finit par céder et me répondre. Mes questions été diverses, lui demandant des choses sur son sport, sa famille, et ses amis. J'ai donc réussis à lui soutirer des infos qui ne sont pas classées secret défense, mais avec Stan tout paraît si secret, alors je me dis que j'ai de la chance qu'il ait bien voulu se livrer à moi. Il m'a dit qu'il connaissait les gars du club depuis deux ans maintenant, et que son cercle d'amis été très restreint, seulement composé de Jimmy, Danny et Stefan. Le sujet de Taylor n'a pas été abordé et je n'en ai pas parlé non plus. Il m'a avoué qu'il passait la plupart de son temps avec eux souvent au petit café où il m'a donné rendez-vous la dernière fois, ou alors dans le bar de Bill quand ils font des soirées. Concernant ses études, il suit un cursus scolaire normal, étudiant des matières diverses qu'un lycée peut proposer, mais son emploi du temps reste la plupart du temps consacré au basket. Il passe son temps au gymnase à s'entraîner en compagnie du reste de son club surveillés par leur coach, ou alors il va à la salle de sport du campus. D'où sa musculature d'apollon finement dessinée... Côté famille, il habite avec sa mère Victoria et son frère Alexy alias Alex. Il m'a décrit son frère comme étant sa copie conforme, seuls les yeux marrons d'Alexy les différencis. Mais il m'a confié aussi qu'ils été tous deux différents à tout point de vue. Alex étudie également au campus, et suit une filière bien différente de celle de son frère, il vise le BTS BANQUE pour poursuivre sur un Master afin de devenir cadre par la suite. Sa mère est très fière de lui, et lui reproche sans cesse qu'il devrait prendre exemple sur Alexy pour pouvoir avoir un vrai train de vie, lui reprochant sa passion pour le basket. Quand Stan m'a parlé de Victoria ou pour le peu qu'il m'en ait parlé, ses traits été durcis et fermés. Je n'ai seulement su qu'elle été femme de ménage, mais il ne m'en a pas dit plus. Ils vivent dans une petite maison dans une rue non loin du quartier délabré où je me suis perdue sous la pluie. Il n'a pas parlé son père dans l'histoire, et je ne veux pas risquer de l'agacer en le mentionnant, consciente déjà d'avoir eu le privilège d'en savoir un peu plus sur lui, ce qui n'est pas tâche facile.

Stan se gare, et nous déambulons aussitôt parmi ce tumulte de gens. Le ciel gris n'annonce rien de bon, tandis que mes longs cheveux blonds volent en tous sens à cause d'une bourrasque de vent soudaine. Je jette un coup d'œil à Stan qui regarde droit devant lui, sans prendre d'attention à certaines filles qui le reluquent charmées par son physique parfait. Ses cheveux cachés sous son bonnet de laine noire lui donne un charme, contrastant avec sa peau mate et son petit anneau argenté. Qui aurait cru qu'un jour en venant ici, je me serais promenée en compagnie de Stan? Ce garçon si discret sur sa vie et intimidant au premier abord? Certainement pas moi. Enfin, je ne suis pas mécontente de me balader avec lui. Il est vraiment agréable quand il est avec moi, bienveillant et quelque peu grossier, mais c'est ce qui fait son charme.

Dès que nous arrivons sur la place de Times Square j'en ai pleins les yeux, encore une fois. Ces gens qui me donnent le tournis, ces panneaux publicitaires plus nombreux et lumineux les uns que les autres, ces boutiques attrayantes, ces gratte-ciels à se rompre le cou. La ville qui ne dort jamais... Je crois que je me suis arrêtée, pour admirer encore et encore tous ces trucs, pour tout photographier afin de ne jamais oublier.

-Eh ben, je devrais t'emmener plus souvent ici, pour une fois que tu ne poses pas de questions...

Il me taquine en croisant les bras, attendant que je reviennes sur terre. Je lui tire la langue et le rejoins et nous continuons notre course pour tombés sur un magasin qui s'appelle le American Eagle. Nous entrons dans le magasin bondé et trop chaud, il se dirige au rayon hommes et choisit au hasard trois shorts noirs de sport tout simples. Un sourire se dessine sur mes lèvres et je lui dis:

Malgré tout (Terminé).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant