Chapitre 13

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PDV Léon.

Deux mois sont passés depuis son accident, et son état physique n'a pas changé même si elle a un peu recouvert la mémoire. Je vais la voir tout les jours après les cours, et son oncle, Boby comme il le dit, m'a promis qu'elle sortirait bientôt. En attendant, je continuerai.

J'arrive à l'hôpital et je passe la porte en saluant l'accueil, sans attendre une réponse je me rend à sa chambre. La porte s'ouvre sur celle dont je connais tout les traits de visage à force de visites. Elle est assise sur le bord du lit, regardant le soleil se coucher avec une patiente et un calme qui force l'admiration. Qu'est ce qu'elle peut être belle... Après avoir fermé la porte, je m'assois à côté d'elle en regardant la même chose.

Lucia, taquin, d'une voix douce : Alors, tu t'ennuie pas trop sans moi ?
Léon : Tu parles, je ne trouves plus personne à embêter !

On rit ensemble en se regardant enfin, laissant mon regard se plonger dans le sien. Elle pose sa main sur ma cuisse lentement, la caressant, alors qu'elle me sourit.

Lucia : Je sors après-demain, et je pourrais retourner en cours... Ça me fera du bien je pense, passer deux mois seule, c'est pas pour moi... Je pourrais revoir tout le monde...
Léon : Je pense aussi, mais je sais qui est la personne qui t'a le plus manquée !

Elle me regarde avec de grands yeux, ne comprenant visiblement pas. Je la laisse un peu chercher, amusé qu'elle ne trouve pas le bout de ma pensée d'elle même, et je me décide à lui dire en sautant du lit.

Léon : bien sûr !
Lucia : Oooh non, non non non, non ! Pas encore elle ! C'est sûrement la seule personne qui est dans la rubrique "Enfants de Sauron" que je connaisse !

Encore une fois, un fou rire accompagne nos pensées. Ça fait vraiment du bien de venir ici, avec elle... Juste penser à elle me suffit à aller mieux, c'est fou. Lucia prend tout en douceur ma main et me regarde si... Je saurais pas dire, mais son regard m'attendri.

Lucia : Tu sais, des deux mois que j'ai du passer ici, tu est le seul qui est venu si souvent me voir. Quelques autres personnes sont venus aussi, mais une fois ou deux. Merci. Oui, merci Léon. Grâce à toi, je me suis sentit moins... Seule.
Léon : C'est normal, toi aussi tu m'aide d'une certaine manière, et comme toi, je me sens mieux en ta compagnie...

D'un coup, la porte s'ouvre brusquement dans un éclat de voix joyeux, et en me retournant je vois un gars avec une bouteille d'Orangina en main qui dansait à moitié, il avait des cheveux légèrement roses : Christopher.

Christopher en criant : Ouaiiis, Bob m'a dis que tu allais sortir, pour fêter ça, ORANGINAAA-...

Un médecin donne un coup sur la tête du fou qui se calme instantanément en flanchant, alors qu'on rit de bon coeur.

Bob : Déjà, c'est Boby, et ensuite, doucement, elle n'est pas totalement guérie. Ah oui, et rapelle toi : On est dans un hôpital. *Ricane doucement.*
Christopher : Maieuh, ça fait maleuh ! T'est vraiment pas bien !
Lucia soupire : Tous des gamins ces Neige-croc... *Glousse.*
???, sévère : C'est le cas de le dire, à quelques exceptions près...

Un homme apparaît à l'encadrement de la porte, entrant sous le regard médusé de tous, sauf moi qui ne comprend pas trop en f-... C'est le gars du manoir fou allié ! Mais qu'est ce qu'il fout là ?!

??? regarde Léon d'un air dur : Mmh.. Tu as de la chance..

L'homme est en fait vraiment carré et imposant.. Il me regarde si sévèrement, je suis limite médusé là, quand je remarque un fin sourire s'afficher sur son visage, je le sens vraiment mal..

???, sympathique : J'ai bien fait de venir au final, je vois que Lucia a un ami sur qui compter. Même si je dois avouer que je n'approuve pas le fait que tu lui ai dit la vérité.. *Regarde la fille* Je dois tout de même avouer qu'il ne me laisse pas indifférent. D'ailleurs il me faudra ma vengeance pour la dernière fois.
Lucia : Léon, Will, Will, Léon.. *Soupire d'exaspération.*

Bob(y) prend l'oreille de l'armoire à glace et le fait sortir en ricanant, pour discuter ensemble.. Décidément, cette famille est vraiment unique. Même les plus froids sont dotés d'un coeur, malgré qu'ils s'expriment à leurs manières.

Christopher : Alors frangine, pressée de retourner en cours ?
Lucia : Tu n'imagine pas ! C'est totalement ennuyant de ne rien faire ici !

Je les laisse discuter entre eux en prenant mon téléphone qui vient de vibrer. "Retour à la maison maintenant, ton vieux père rabougri". Arf.. Déjà ?

Léon soupire longuement : Excusez moi, je dois y aller, mon père me rappelle à l'ordre..
Christopher : T'en fais pas, je m'occupe d'elle !
Lucia : Jai pas besoin de toi vieux loup ! *Lui tappe la tête*
Christopher : Mais vous allez arrêté de tous me tapper la tête ?!

Je sort de la salle en ricanant, dommage que je ne puisse pas rester plus. Je prend alors la route de chez moi en repensant à ces deux mois..

Deux mois sans Elle dans un lycée qui me semble d'un coup vide, avec des garces, et des amis qui me semblent tout d'un coup.. Inutiles ? Je ne saurais pas vraiment dire.. Je crois que je me suis attaché à elle, et je sens bien qu'un je ne sais quoi remue au fond de moi, comme une petite voix ou une chaleur.. Les deux peut-être ?

D'ailleurs, tout ce temps m'a permis d'en apprendre plus sur sa famille via sa soeur. Ils existeraient depuis aussi longtemos que l'écriture existe, et auraient des ennemis jurés : Des "lycantrophes renardesques", en gros. Les deux groupes proviennent de l'Europe occidentale, sauf que la découverte des cartes aurait fait que chaque famille se soit séparées pour aller chacun de son côté, s'accaparant toutes leurs régions respectives dans leur officialité.

Ah, voilà ma maison ! Je sors donc mes clés de ma poche et me dirige vers la porte quand je me rend compte qu'elle est ouverte.. Il a encore du oublié de fermer CORRECTEMENT la porte ! Raah, il va me rendre fou mon père. J'arrive dans le salon et me déchausse, posant d'ailleurs mon sac au sol.

Léon : Papa ! Je suis arrivé ! Tu peux arrêter de geeker juste le temps de me saluer ?

Aucune réponse, juste un gros silence. Là, je commence à flipper.. C'est pas normal ni habituel qu'il ne réponde pas, même concentré sur son jeu.

Léon crie : Hé Pa', fait pas l'idiot !

Je commence à faire le tour de la maison, mais aucune trace de mon père. Finalement je me décide d'aller dans le jardin au cas où. Rien non plus, ni même de bruits, seulement un grand malaise.. Mais, quand je me tourne pour rentrer, je sens ce malaise grandir, devenant de la terreur et une pression insupportable.. Je.. Je sens une personne ou plutôt le loup d'un lycantrophe sans même le voir, tellepent il est pesant.. Je tourne le regard et reste médusé face à la personne face à moi, c-.. C'est..

Lui...

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Voilà voilà, ça faisait longtemps que j'avais pas écrit, excusez moi ^^'

J'espère que ce court chapitre vous aura un peu plu, et à la prochaine ;3

Sombre secret chez les Neige-croc.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant