7. Lolita. L&C

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Amy passa son dimanche en compagnie de sa mère. Elle lui avait raconter les choses les plus banale qui s'étaient déroulée depuis leur arrivée. Elle ne souhaitait pas trop développer sur le sujet de Nathan donc pour cela résuma brièvement l'incident de vendredi soir. Si elle parlait trop de Nathan, sa mère lui poserai beaucoup trop de questions comme si elle avait eu des nouvelles de Théo, s'ils étaient encore ensemble, si Nathan était juste une connaissance et enchainerai sur qui est ce Nathan, ou habite-t-il que fait-il comme études, ... Amy voulait absolument éviter ce  genre de discussion alors elle avait décidé de parler du nouveau travail de sa mère et de demander des nouvelles de Teddy pour esquiver toutes questions de ce genre. Même si Amy était parvenu à esquiver ces sujet pendant un certains temps, au bout d'un moment sa mère lui demanda :

"Et toi ma chérie, tu t'es fait des amis ? Le petit Marius a l'air plutôt gentil je me trompe ?

- Euh oui, ... c'est le cas.

- Sa sœur aussi, je pense qu'ils sont une bonne fréquentation.

- Eh bien si j'ai ton approbation tout va bien se passer. Super."

Amy se leva avant que sa mère eu de le temps de parler de Nathan mais quand elle lui tourna le dos elle commença :

"Et, qui est l'autre jeune homme qui reste avec vous ?"

Amy l'avait senti venir. Elle se retourna et répondit sans laisser de détails.

"Le voisin d'en face.

- Et c'est quoi son petit nom ? 

- Nathan.

- Ben dis en moi plus !

- Tu veux que je te dise quoi ? C'est une personne du sexe masculin prénommé Nathan ... Amy chercha au fond de sa mémoire son nom de famille mais ne s'en rappela pas. Le connaissait-elle vraiment ? elle continua, Il est dans le même lycée que nous et c'est tout ce que je sais. Amy se rendit compte qu'au final elle ne le connaissait pas si bien que cela. La seule chose qu'elle savait était les réponses qu'il lui avait donné sur le toit.

- Il est plutôt pas mal ce Nathan, tu ne trouve pas ? Anna se mit à rire. Elle savait qu'Amy avait horreur d'avoir ce genre de discussion avec elle.

- Maman ! s'écria Amy avant de rejoindre sa chambre" 

Elle avait installé son chevalet au centre de la pièce, la toile face à la fenêtre pour bénéficier du plus grand flux de lumière naturelle possible. Elle fouilla dans les cartons pas encore défait et en sorti des tubes de peinture acrylique ainsi que des pinceaux. Elle avait passé son après midi à peindre. Elle s'était assise sur son tabouret en bois que Teddy lui avait taillé dans du chêne, avait préparer un verre ainsi que de l'eau pour ne pas avoir à retourner dans la cuisine et avait lancé sa playlist qui contenait cinq heures et trente huit minutes de musique. Pour trouver l'inspiration elle avait l'habitude d'aller se promener en forêt tout en écoutant sa musique préférée qui l'inspirait depuis longtemps : Lolita. Cette musique lui donnait l'impression que l'auteur l'avait écrite pour elle. Au fond, elle se sentait un peu comme cette "Lolita". Plus rien ne lui importait vraiment. Elle avait l'impression de n'être qu'un rôle secondaire dans sa vie, de vivre parce qu'il faut vivre, de suivre des règles, de ne pas choisir réellement mais d'être poussée à faire un choix. Elle avait lu ce dernier livre de John Green qui dans ses lignes avait dit "Bien sur, on croit choisir. Il le faut. Quand la sonnerie monotone retentit des hautes sphères a 12h37, on se dit : "Tiens, je déjeunerais bien maintenant." Alors que c'est la cloche qui décide. On se berce de l'illusion d'être le peintre quand on n'est que la toile." Ce livre lui avait-il fait ouvrir les yeux sur ce que vivre signifie vraiment ou voulait-elle simplement avoir les mêmes pensées que le personnage de son auteur préfère ?  Alors, ne pouvant pas sortir à cause de la pluie qui s'abbatait sur la ville , elle se contenta d'écouter sa musique.

PoupéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant