salut! o/
« La Nation est endeuillée en ce jour triste où l'on nous apprend le meurtre affreux d'un grand patineur qui pendant près de dix ans a gardé sa place de premier mondial. »
Etait la phrase qui tournait en boucle sur toutes les chaînes d'information et de radios. Des dizaines de journalistes avaient décidé de s'installer devant le pas de ma porte pour essayer de recueillir mes réactions. Or, ils me rataient bien souvent car je passais le plus clair de mon temps à la cabane de mes parents, à surveiller les tombes et à renflouer le stock de roses. Souvent j'avais l'impression d'entendre des grattements sous la terre mais chaque fois mon Grand-père me priait de cesser de le tuer un peu plus. Alors je me taisais.Ce matin-là, j'avais décidé de tourner une nouvelle page, je voulais faire quelque chose en plus. J'avais alors pris un énorme carton peint que j'avais rempli avec quantité de leurs affaires. Des vieilles figurines, des Bandes dessinés aux pages jaunies, quelques vêtements, des CD qu'ils passaient très souvent dans la voiture et surtout je n'avais pas oublié les patins de Daeho et les moufles de Hyunsu qui l'accompagnait toujours à la patinoire. En reniflant lourdement j'avais passé un doigt dans le trou dans la laine de la moufle gauche. Il y passait souvent son index lorsqu'il était nerveux durent les compétitions. J'avais ri tristement à cette constatation avant que je ne descende les escaliers vides. La maison était si silencieuse maintenant que j'y étais. Elle se salissait également très vite, et c'était comme si le soleil ne passait plus. Le salon n'était plus éclairé que par la télévision qui passait les informations, alors que la radio sifflait dans un coin quelques notes sourdes. Une chappe de plomb avait l'air d'être tombée sur ma tête.
Longuement j'avais soupiré et prit mes clefs. J'avais mis ma capuche sur la tête avant de sortir, le cœur lourd. Dès lors les exclamations des journalistes me firent bourdonner les oreilles tandis que tant bien que mal je refermais la maison de mon enfance. Ils me demandaient si je connaissais le tueur, s'ils me manquaient et j'avais envie de hurler que les réponses étaient évidentes. Mon cœur fut lourd tandis qu'ils se mirent à se réunir autour de moi pour me faire parler. Je m'étais dès lors mis à renifler, à chercher autour de moi une échappatoire et c'est là que le secours me tomba au creux de la paume. Dans la foule avait apparu un grand homme aux cheveux blonds cachés sous un chapeau de toile, un long manteau noir sur les épaules et les doigts gantés. Il avait tant bien que mal caché ses yeux rouge vif tandis qu'il avait repoussé tous ceux qui se trouvaient autour et qui me noyaient de questions.
« Laissez-le, il a bien assez souffert à la mort de ses parents. »
« Où sont-ils enterrés ! » demanda une jeune femme.
« Un endroit privé dont on ne donnera pas la localisation par peur de vandalisme. »
« Avez-vous une piste pour le meurtrier ? »
« Non, maintenant s'il-vous-plaît, si vous voulez bien vous déplacer. »Gentiment ils nous laissèrent le passage et Jackson me suivit lentement, sans me brusquer. J'entendais ses pas dans mon dos et je savais qu'il était là pour moi, bien vivant -en quelques sortes- prêt à m'accompagner. Je souriais alors dans mon désespoir et il me laissa retourner sur cette tombe commune et ne commenta absolument pas que cela faisait déjà cinq longues journées que je passais à regarder les brins d'herbe grandir, jour et nuit, irrémédiablement assit face à la pierre. Lui, c'était la première fois qu'il revenait depuis l'enterrement. Il avait été voir chaque enterrement de la meute, il était celui qui avait guidé les troupes et donc tous le voulaient pour soutenir. Il n'avait jamais autant été aimé et étrangement son comportement avait changé. Il avait embrassé les enfants en pleurs, il avait étreint les femmes et les hommes abattus, ils avait même acheté des tonnes de fleurs chez le fleuriste qui avait toujours fournit ma famille pour nos morts. Il étiat devenu un vrai acteur ici, et même ems grands-parents avaient un besoin de le voir, de lui parler. Ils parlaient de l'enfance de Daeho, ils disaient qu'il était le lien qui les avait toujours réunis, qui les avait toujours séparés et que maintenant ils ressentaient un trop grand manque. J'avais si mal pour eux, mais aussi pour moi-même.
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My Real Nature [TOME II]
FanfictionLe fils de Kim Namjoon et Min Yoongi, a à son tour eu un enfant. Portant le nom de Kim Sangki, il va à son tour apprendre des choses qu'ils pensait impossibles à imaginer. Avec l'aide de ses Grands-parents il va être l'acteur principal d'une guerre...