Live or Die.

Chapitre 22.

/i\ Ce chapitre contient une partie avec du sexe. Bien qu'elle soit plutôt soft, si vous n'aimez pas ou que vous êtes sensibles alors ne lisez pas. /i\

Je décide de lui poser la question même si je suis quasiment sur d'avoir raison.
-Alec.. est-ce que c'est ton père qui t'as infligé ça?
Il hoche la tête. Oh mon dieu, son père est un monstre, comment a-t-il pu oser lever la main sur son fils. Comment un père peut-il faire ça à son fils? La rage et la haine s'emparent de moi. Je bouillonne intérieurement, mon sang afflue et tambourine contre mes tempes. Je passe mes doigts sur son visage balafré et il tressaille.
-Alec est-ce..
Je ne pu terminer ma phrase puisque ses lèvres se sont écrasées sur les miennes. Le baiser est puissant et amère à la fois, aussi, je sens le goût de ses larmes salées.
-Alec..
-Magnus est-ce que tu peux juste te taire et arrêter de réfléchir.
Sans un mot je repose mes lèvres sur les siennes. Cette fois ci le baiser est plus torride, plus fiévreux. Il se relève et je fais de même sans rompre notre lien. Il me pousse vers la chambre et me fait tomber sur le lit. Il tâtonne mon torse pour trouver les boutons de ma chemise qu'il défait un par un. Ses gestes sont lents, trop lents. Je sens le désir et le plaisir monter en flèche. Une fois qu'il a retiré cette satanée chemise je fais de même avec son tee-shirt. Il laisse une trainée de baisers humides sur ma bouche, puis sur ma joue, pour finir sur mon cou. Il me mordille et je sursaute. Je sens ses lèvres s'étirer et je devine qu'il sourit, probablement fier de ce qu'il vient de faire. Il dépose ensuite de délicats baisers sur mon torse et s'arrête à la boucle de ma ceinture. Je me sens de plus en plus compressé dans mon jean. Je le stoppe et lui fais un signe de tête vers le bas. Il comprend et s'esclaffe. Il me retire mon jean et je retire le sien de mes mains légèrement tremblantes. Il reste debout devant moi un long moment et m'observe. Mes joues virent aux rouge et le gêne s'installe quand je me rappelle que je suis seulement en caleçon devant lui. Il revient sur le lit, se positionne au dessus de moi et descend légèrement sa main le long de mon torse tout en m'embrassant. Au moment où sa main passe sous l'élastique de mon boxer mon souffle se coupe. Puis il commence de petits mouvement de haut en bas, puis plus rapides. Voyant que je commence à paniquer il m'embrasse et mes doutes s'évanouissent. Je m'abandonne à cette sensation nouvelle.
-Alec je.. je vais..
Il grogne.
-Laisse toi aller Magnus.
Je hoche la tête. Je suis au bord de l'implosion. Il embrasse mon cou à nouveau et je vais devenir fou. J'aggripe fortement les draps, mon dos se cambre et je jouis dans un râle de plaisir.
-Alexander. Dis-je lors de ma délivrance.

Il me faut quelques minutes pour reprendre mes esprits puis je décide de faire la même chose à Alec. Je nous fais rouler sur le lit, de façon à ce que je sois au dessus de lui. Je l'embrasse et descend ma main dans son boxer. Mes mains tremblent et je tente de me calmer, de respirer un bon coup.
-Tu n'es pas obligé si tu n'es pas prêt.
-J'en ai envie.
Il hoche la tête et me laisse faire. Comme lui, je commence de légers mouvements puis j'accélère. Je scrute le visage d'Alec mais je ne vois aucune émotions. Est-ce que je m'y prends mal?
-E..est-ce que c'est nul ce que je fais?
-Non Magnus loin de là. Continu. Dit-il en caressant ma joue de manière rassurante.
Je hoche la tête et continu. Il ouvre les yeux et je souris. Je sens son corps se tendre, je vois ses mains se serrer, son visage se crisper, puis se détendre lorsqu'il crie mon nom.

Avachis l'un sur l'autre, Alec me caresse le dos.
-Magnus.. tu veux aller plus loin?
Je me redresse. Est-ce que je le veux? Bien sur j'en meurs d'envie mais je suis terrifié. Je le regarde et remarque que ses pupilles sont dilatées et ses yeux sont plus foncés, plus sombres. Je hoche la tête pour lui dire que je veux aller plus loin, que j'en ai envie. Il embrasse mon cou puis mon torse et enfin l'intérieur de ma cuisse. Je gémis. Il retire mon boxer puis le sien. Mon coeur bat la chamade, tambourine dans ma poitrine. Il se place face à moi, me regarde attendant mon accord, puis il enfonce un doigt en moi. Je gémis de surprise et lorsqu'il commence à faire des vas-et-vient je gesticule, je ne tiens pas en place, submergé par le plaisir. Alec grogne et tente de stabiliser mes cuisses.
Je sens ensuite un deuxième doigt, puis un troisième s'insérer en moi. Je n'ai jamais ressenti ça, cette sensation de brulure agréable dans mon bas ventre. Il retire ses doigts, attrape un préservatif puis me demande encore une fois mon accord. Je le lui donne et il s'enfonce en moi. Je crie. Je tente de masquer la douleur qui est vite remplacée par le plaisir.
-Magnus tu es.. si.. étroit.
Tu m'étonnes, c'est un monstre comparé à Eliel. Je rigole intérieurement face à cette remarque. Il commence à bouger en moi et chaque coups de reins m'emporte. Je suis au bord de l'implosion, mon bas ventre me brûle et je sais que je suis proche de la jouissance.
-Alec je vais..
Comme si le plaisir n'était déjà pas à son apogée il empoigne mon sexe et commence des vas-et-vient. Evidemment, je ne résiste pas longtemps. Je jouis encore une fois et m'effondre, totalement vidé d'énergie. Alec ne met pas longtemps à me rejoindre.