Chapitre 14.

19 1 3
                                    


Soliris sortie de sa tanière, le souffle givré de la brise hivernale lui fouettait le visage. Elle fit quelques pas sur la plaine herbeuse.Cette dernière craquait sous ses pas, l'hiver était froid et sec. Soliris s'avança jusqu'à la cascade. Le lac à son pied était recouvert d'une fine couche de glace. La louve était seule dans le brouillard de la forêt. Pourtant quelque chose clochait. Elle huma l'air mais ne reconnu aucune odeur. Le brouillard était trop lourd pour qu'elle puisse s'y propager. Elle grimpa la pente,bondissant jusqu'au promontoire avec une aisance et une grâce naturelle. Une fois en hauteur, elle observa l'aube en travers la brume. Toute la meute dormais encore à part la patrouille de nuit qui avait parcouru les plaines pendant une grande partie de la nuit était revenu pour veiller sur le camps. Soliris effectuait souvent se genre de patrouille, elle appréciait l'obscurité et le calme de la nuit. Elle huma l'air de nouveau et perçu enfin une odeur.
-Alerte ! Hurla-t-elle de sa voix mélodieuse qui ricocha en écho dans la forêt.
L'Alpha bondir à terre, d'autre canidés sortir des tanière, sur la défensive.
Des bruissements de pas se firent entendre les intrus approchaient.Combien étaient ils ? Trois au moins. Les loups surgirent dans la clairière : trois, bien nourrit et musclés. Soliris fit un pas vers eux, tête haute.
-Qui êtes-vous ? Demanda-t-elle de sa voix douce et ferme.
-Vos tueurs, rétorqua l'un d'eux se jetant sur l'Alpha, babines retroussées.
Il la mordit violemment à la cuisse droite mais après un ultime geste elle réussit a roulé vers la droite se délivrant de l'emprise du canidé autour d'elle le combat faisait rage. Mais ces trois loups n'était pas loyaux ! Ils se battaient à deux sur un même loups mais.. ils n'étaient plus deux ! Ils étaient dix ! Soliris paniquée, se releva mais les trois loups qui avait débarqué en premiers bondirent sur elle avec deux autres à peine visible. L'un d'eux la mordit à la cuisse gauche, un autre à la pattes avant droite, deux autre au côte et le dernier à la gorge pleine jugulaire, il remua ses crocs dans la chaire tirant la déchiquetant ainsi en morceaux. Soliris aurait pu se débattre mais à la place de ça elle entama un chant à la gloire de Lupus:
- Au toi, grand Lupus,
Si généreux sois tu
Tune pus
Se courir l'être que je fut
Ainsi je dépéris
Voila comment sa continuera
Ainsi va la vie
Voila comment elle finira.
Gloire a toi Lupus
Puisses-tu veiller
Sur ma chère meute !
Sa voix cristalline s'éteint sur ce mot en même temps que la bataille,les loups ayant battu en retrait.

***

C'est finit merci d'avoir lut jusqu'au bout l'histoire de Soliris à bientôt pour les tomes suivants !

La meute des étoiles - Tome 1 : Soleil des IrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant