L'Amour n'a pas d'âge.

Chapitre 11

Je regardais mes vêtements affalés sur mon lit depuis plus de dix minutes. Honnêtement, je n'avais vraiment pas envie d'aller chez mon père. Il allait arriver dans une minute à l'autre et je n'avais toujours rien fait. Je me changeai mes vêtements. Je mis un baggi et un vieux tee-short que j'avais retrouvé, il y a quelques minutes dans mes affaires éparpillés. J'étais à présent devant ceux-ci en les regardant devant moi et ayant les bras croisés sur ma poitrine.

Maman entra dans ma chambre pour la troisième fois en trentes minutes.

Maman: Tu devrais commencer à faire ta valise. Tu risques de partir sans rien avoir te mettre sur le dos.

Je pouffais machinalement.

Moi: J'ai pas envie d'y aller. S'il te plaît.

Je fis la moue en m'approchant d'elle et en lui faisant un calin. Ça a toujours été ma ruse pour la faire changer d'avis.

Maman: Kayssia, Ça ne marche pas. Je veux que ta valise soit faite dans 10 minutes.

Je ralais fortement et elle sortit de ma chambre en faisant un sourire narquois. Je pris mes vêtements un par un et les lançais dans ma valise sans prendre le temps de les regarder.  Maman me laisse aller chez papa, c'est une horreur. Je crois que je vais mourrir avant même qu'il entre dans la maison. Ma journée est vraiment pourrie. D'abord, il y a deux garcons aussi beau l'un que l'autre qui me disent qu'ils sont amoureux de moi. Mon coeur est confus et je ne veux même pas penser à ça mais de plus on m'annonce que je vais passer le dimanche et le reste de la semaine avec ma demi-soeur. C'est pour que j'aille me pendre. Je refermais enfin ma valise après avoir été chercher ma trousse de toilette. Je descendis en bas le plus lentement possible.

Maman était devant la télé avec la télécommande en main et passait constamment les chaines.

Moi: J'ai fini.

Elle se retourna pour me regarder.

Maman: Bien. Il devrait arriver dans peu de temps.

Je m'avançais vers elle en ralant.

Moi: Maman, je ne veux pas y aller. S'il te plaît. Je ferais le ménage tout les jours s'il faut mais ne me laisse pas avec ces fous.

Maman: Kaissya, ce n'est que pour une semaine voyons.

Moi: Ça commence toujours comme ça. Une semaine et puis deux semaines et puis trois.

Maman: Je suis sûre que ca va bien se passer.

Moi: Je crois que ca va être pire. Mais je vais pas aller au cinema.

Je regardais la grande horloge qui était sur un des grands murs de notre salon.

Moi: Regarde. Il est déjà 18h.30. Moi, je reste à la maison.

Elle se leva et tendit ses bras vers moi.

Maman: Allez, fais moi un calin ma puce.

Moi: Non, tu me laisses aller chez ton ex mari avec un de ses monstres qui lui sert de fille. Non mais t'auras pas de calins.

Elle me prit dans ses bras de force et mit pres d'elle. Je pouvais sentir sa respiration.

Maman: Kaissya c'est ton père et d'une certaine façon, je l'aime.

Moi: Maman, il veut te prendre la maison. Tu ne vois pas. Ça fait un an que vous faites des débats.

Maman: Tombe amoureuse et tu comprendras.

Elle me fit un bisou sur le front et se dirigea vers les escaliers. Pour elle, cette discution était finie mais certainement pas pour moi.

Je me dirigeai vers la cuisine et pris des "Oreos". Je me suis mise devant le télé en attendant, l'imbécile qui me servait de père en mangeant tranquillement ses biscuits au goût de chocolat. J'adore ces buiscuits. On sonna à la porte.