L'héritière...

Chapitre 7 : ✔

Chapitre 7 :

La porte de la Salle sur Demande s'ouvrit légèrement. J'essuyais rapidement les quelques larmes que j'avais sur le visage. 

-Tu es là... chuchota l'intrus. 
-Qu'est-ce que tu veux ? demandais-je doucement.
-Je viens prendre de tes nouvelles... D'abord à cause de ton passage à l'infirmerie, puis à cause de ton altercation avec Weasley et Game. 

J'essuyais mon nez avec ma manche, il grimaça légèrement. 

-C'était très classe, commenta-t-il en s'installant près de moi. 

Je haussais une épaule en reniflant, puis je posais ma tête sur lui.

-Je voulais te voir ce soir, par rapport à mon passage à l'infirmerie. Mais... Je n'ai plus envie d'en parler. 

De nouvelles larmes tombèrent, il me tendit un mouchoir. 

-Merci, dis-je d'une voix étranglée. 
-Je t'en pris... Elle ne mérite pas tes larmes, tu sais... 
-Tu as sûrement raison...  Mais... J'ai tellement mal... C'était ma meilleure amie, Théo. Elle vient de me trahir, pour une question de pouvoir... Je... J'avais énormément confiance en elle. Et elle... Elle est exactement le style de personne que je déteste depuis que je suis enfant. C'est à cause de personne comme ça, que je porte un nom qui n'est pas le mien, sanglotais-je. 

Il passa son bras autour de ma taille et me rapprocha. 

-Je ne sais pas trop quoi te dire, avoua-t-il. 

Je souriais légèrement. À chaque fois qu'il essayait de me réconforter, il me sortait cette phrase.  
-Je sais, murmurais-je. 
-J'ai entendu dire que c'est Drago qui t'a aidé, murmura-t-il. 

Je soupirais. 

-C'est vrai... Il m'a aidé, grimaçais-je. 
-Tu détestes ça, n'est-ce pas ? demanda-t-il visiblement amusé. 
-Ce n'est pas drôle ! Je lui suis redevable maintenant. Et Merlin sait que je déteste ça... 

Il ricana. 

-En plus... Sa demi-sœur sait pour moi, chuchotais-je. 
-Excuse-moi ? dit-il fortement. 
-Elle m'a entendue discuter avec Parkinson...
 
Il soupira. 

-D'ailleurs... J'avais prévu de t'engueuler, parce que tu as marché tête baissé dans le plan de Pansy, dit-il.
-Je m'en doutais, soupirais-je. 
-En plus... Vous n'avez même pas fait attention aux oreilles qui pouvaient traîner, dit-il en secouant la tête.

Je grimaçais légèrement. 

-Mais... Bon... Je suppose que tu as eu assez d'émotion pour aujourd'hui...

Je lui souriais doucement. De toute manière, il n'arrivait jamais à m'engueuler .

Ellipse temporelle.

Je n'avais pas fait attention à l'heure, j'avais donc loupé le dîner et le couvre-feu. J'avais longuement discuté avec Théodore. Nous avions parlé de demain, de Ginny, de Pansy et de Stella. Il m'avait assuré que Pansy ne dirait rien, puis qu'il allait garder un œil sur Stella. Apparemment, elle a la fâcheuse habitude de ne rien cacher à son grand-frère... 

Le tableau pivota et j'aperçus de la lumière. Je fronçais légèrement les sourcils, en constatant qu'il s'agissait de l'un de mes amis. Un grand brun avec des lunettes rondes. Il était penché sur sa précieuse carte, ses sourcils étaient froncés. 

-Salut, dis-je en souriant légèrement. Tu n'es toujours pas couché ? 

Il releva la tête et me dévisagea un instant. 

-Qu'est-ce qu'il y a ? Un problème ? demandais-je. 
-Non... Il n'y a rien, dit-il lentement. 

Pourtant, il continuait de me dévisager. 

-D'accords... Alors... Qu'est-ce que tu fais là ? 
-Je t'attendais, dit-il en haussant une épaule. Je voulais m'assurer que tu allais bien... 
-Je vais bien, Harry. 
-Et... Cette histoire avec Ginny... 
-Je ne veux pas en parler. Je ne veux plus parler de cette fille. Ce n'est plus mon amie, dis-je fermement.

Il hocha légèrement la tête. 

-Je comprends, murmura-t-il. 
-Merci, dis-je en souriant légèrement. 
-Hermione... Tu me le dirais si... 
-Si ? 
-Si... Hum... Si... Tu n'as pas de secret ? Tu ne me caches rien ?N'est-ce pas ? demanda-t-il en plongeant son regard dans le mien.                 

Il sait quelque chose... Je regardais mes mains un instant. 

-Écoute Harry, murmurais-je. Je te cache bien quelque chose... Mais... Je... 
-Tu me le diras quand tu seras prête, c'est ça ? m'aida-t-il en souriant légèrement. 

J'acquiesçais. 

-D'accord... Pas de problème, dit-il en haussant une épaule. 
-Merci, Harry. 

Je l'embrassais sur la joue, puis je partais me coucher. 

Ellipse temporelle

J'entrais dans la Grande Salle en baillant, je venais de passer une nuit horrible. Je n'avais pas dormis beaucoup... Une heure ou deux... J'avais énormément réfléchie... Je n'arrêtais pas de me demander, si je devais le dire à Harry... C'est mon meilleur ami, j'ai une confiance totale en lui. 

Mais... J'ai un peu peur de sa réaction... Serait-il capable de me haïr ? Finalement, j'avais décidé que j'en parlerais avec mes parents, ils auront sûrement de bons conseils. Je m'installais à côté de Neville et d'Harry, puis je commençais à beurrer mes tartines. 

-Tu ne devineras jamais ce qu'un hibou m'a donné à mon réveil, ricana Harry. 
-Raconte.
-J'ai l'immense honneur d'être invité au bal masqué, dit-il visiblement amusé. 
-C'est génial, dis-je en souriant. 

Apparemment, mes parents avaient déjà donné leur réponse, concernant ma question. 

-Je ne sais pas, si je vais y aller, dit-il. 
-Pourquoi tu n'irais pas ? demandais-je. 
-Je vais m'ennuyer... 
-Bien sûr que non. Tu ne seras pas le seul élève de Poudlard, j'imagine... 
-Neville y va, dit-il. 
-C'est vrai ? demandais-je en souriant. 
-Mouais... Ordre de grand-mère, soupira-t-il en grimaçant. 
-Tu n'as pas l'air heureux... commentais-je en haussant les sourcils. 
-Non... Pas plus que ça... Je n'aime pas trop ce genre de soirée... En plus, si c'est cette Helena Game, la fille Nott... Je vais m'éclater, dit-il en grimaçant de nouveau. 
-Ce n'est pas elle, j'en suis sûre... commentais-je. 
-Comment peux-tu en être si sûr ? demanda Neville en haussant un sourcil. 

Euh... Comment répondre à ça ? 

-Hermione ? m'appela une voix familière. 

Sauvée... Mais, par la mauvaise personne... Je me tendais, puis me retournais légèrement. 

-On peut discuter ? me demanda Ginevra.
-Pourquoi ? Tu as prévu une autre substance ? demandais-je sèchement. 

Elle baissa les yeux. 

-Non... Mais... Allons discuter... S'il te plaît... 
-Tu n'as rien à perdre, Hermione, m'indiqua Neville.

J'acquiesçais légèrement, puis je me levais. 

-Tu as dix minutes, pas plus, dis-je en arrivant à sa hauteur. 
-Bien... Alors restons-là, nous allons gagner du temps, dit-elle nerveusement.

Je relevais légèrement la tête. 

-Je suis vraiment désolée. Je ne pensais pas que tu serais touchée par cette petite blague. Helena m'avait demandé de piéger quelqu'un... J'ai donc décidé de piéger le couloir de la bibliothèque, ce n'était pas contre toi. Non, je pensais que tu étais encore à l'infirmerie. Les deux personnes, que je visais sont sorties avant toi... Et mon piège ne c'est pas déclenché... Je ne sais pas pourquoi...  Il est tombé quand tu es arrivée... Et Merlin, je suis vraiment désolée... dit-elle rapidement.

Je fronçais légèrement les sourcils. 

-Qui ?
-Pardon ? 
-Tu voulais piéger qui ? demandais-je. 
-Parkinson... Ou la petite blonde là, elle s'appelle Stella Ross, je crois...
-Stella Ross ? La première année ? Tu voulais t'en prendre à une première année ? demandais-je sèchement. 
-Ce n'est pas n'importe qui... chuchota Ginny. 

Je fronçais lentement les sourcils. Qu'est-ce qu'elle savait ?

-Expliques-toi ? 
-Elle est amie avec les Serpentard. Malfoy, Zabini et Parkinson. 
-Attends. Pause, coupais-je froidement. Tu viens de me dire, que tu aurais pus attaquer cette petite, juste parce qu'elle est amie avec des Serpentard ? Tu t'entends ? 

Ses joues changèrent de couleur. 

-Est-ce que je t'attaque parce que tu traînes avec une catin ? m'énervais-je.
-Tu parles de qui là ? demanda Ginny en fronçant les sourcils.
-Tu en connais beaucoup des catins ? De Game, bien sûr ! m'exclamais-je. 
-Tu ne peux pas l'appeler comme ça ! s'énerva-t-elle. 
-Et pourquoi ? Parce qu'une bande d'idiots sont persuadé qu'elle est spéciale ? Que son sang est le plus puissant au monde ? 

Quelqu'un décala Ginny de force. Une blonde se plaça devant moi, ses traits étaient légèrement tendus. 

-Il y a un problème ? demanda Game sèchement. J'ai cru t'entendre dire du mal de moi... C'est sûrement une erreur, n'est-ce pas ? 

Je croisais les bras, puis je haussais un sourcil. Elle va se calmer direct, avec son petit air supérieur. 

-Non. Absolument pas, dis-je tout aussi sèchement.
-Excuse-moi ? 
-Tu es sourde ? demandais-je énervée.
-As-tu besoin d'une piqûre de rappel ? demanda-t-elle. Sais-tu qui je suis ? 

Je poussais un soupir d'énervement. 

-Pas la peine ! Je sais parfaitement qui tu es...  Tu n'es qu'une petite peste, qu'une mythomane et qu'une... 

Elle me gifla. Grossière erreur, Darling 

-Comment oses-tu me parler ainsi ! Espèce de Sang-de-Bourbe ! cria-t-elle. 

J'entendis plusieurs exclamations horrifier, les élèves n'aimaient apparemment pas qu'on insulte une héroïne de guerre.

Je plantais mon regard noir, dans le regard de Game. Je sentis mes yeux me brûler un instant. Elle recula légèrement, alors que j'attrapais ma baguette.

-Miss Game ! Miss Granger ! Cela suffit ! dit McGonagall en arrivant. Nous entendons vos cris depuis le lac noir !
-Qu'est-ce que, chuchota-t-elle. 
-Hermione... Tu... commença Ginny en même temps que McGonagall et Game.

Mon bras se leva tout seul et la formule sortit d'elle-même. Game se retrouva projetait contre le mur. 

-Miss Granger ! hurla le professeur McGonagall en courant vers Game. Oh Merlin ! Vous l'avez assommé. 
-Tant mieux ! Elle arrêtera ainsi de me casser les pieds, dis-je froidement. 
-Hermione... Est-ce que ça va ? demanda Harry.

Je tournais mon regard vers lui, il avait les sourcils froncés et une expression étrange sur le visage. Je sentis mes yeux me brûler une nouvelle fois.

-Que... Hein ? demandais-je pitoyablement. 

Harry venait de blanchir, légèrement. 

-Tes yeux... Ils ont changé de couleur, s'inquiéta Neville.   

Je fronçais légèrement les sourcils. Qu'est-ce qu'il racontait ?

-Ils étaient verts, assura Harry. D'un vert Serpentard. 
-Hermione Granger ! Dans le bureau du professeur Dumbledore ! Maintenant ! cria McGonagall.