L'héritière...

Chapitre 25 : ✔

Chapitre 25 : 

Pdv Helena Game : 

Je me balançais légèrement de gauche à droite, pour me calmer. J'étais en train de perdre la raison. Je le savais, Granger était en train de gagner. Une larme roula silencieusement sur ma joue, alors que je me remémorais la mine dégoûtée de mon cousin à mon égard. 

-Miss Game... Nous allons bientôt partir vers le centre... me dit une femme.
-Arrêtez avec ça, dis-je en m'attrapant les cheveux. Je ne suis pas Miss Game. Je suis Miss Nott. 
-Oui... Oui... Toujours est-il, que nous partons dans quelques minutes... continua-t-elle d'une voix douce.  
-Où ? Quel centre ? 
-Au CAPSMI. 

Je secouais la tête de gauche à droite, en fronçant les sourcils. 

-Non. Non. Je ne suis pas folle. C'est... C'est Granger ! Elle a volé mon identité ! Je ne sais même pas comment... Mais... Elle l'a fait ! Je le jure ! 
-Miss Game... 
-NOTT ! 

Elle se redressa, en soupirant. Elle regarda les deux jeunes hommes qui l'accompagnaient. 

-Donnez-lui une bonne dose de calmants. Elle nous foutra la paix. 

J'écarquillais légèrement les yeux, alors que deux hommes enfoncés une large aiguille dans mon cou. Je me sentis sombrer. Je n'étais même plus capable d'aligner deux mots... Mais... Une chose était sûre... J'allais sortir du centre. J'allais retrouver Granger. J'allais la tuer. 

Pdv Hermione Nott : 

Des larmes coulèrent le long de mes joues, j'attrapais un vieux mouchoir pour les essuyer. 

-DM... lisais-je en reniflant. 

Un mince sourire s'installa sur mes lèvres. Je transplanais de nouveau, quittant les toits de Poudlard. Je regardais autour de moi, constatant que la seule personne présente était bien Drago. 

-Qu'est-ce que tu fais là ? demanda-t-il en lâchant son magazine de Quidditch. 
-Je... Je... 
-Tu pleures ? demanda-t-il en s'approchant de moi. 
-Je suis la méchante de l'histoire. 
-De quoi ? De quelle histoire ? 
-Mais... De celle-là ! Je suis la méchante ! J'ai fait quelque chose d'horrible, Drago... De vraiment horrible... 
-N'importe quoi... Tu ne peux pas avoir fait quelque chose d'horrible, dit-il avec un sourire. 
-Bien sûr, que je peux puisque que je l'ai fait ! 
-Et qu'est-ce que tu as fait ? demanda-t-il. 
-J'ai démoli quelqu'un publiquement... 
-Oh... Game le méritait. 
-Game est malade. 

Il fronça doucement les sourcils. 

-Elle a une maladie mentale... 
-Mmh. Et ? dit-il en haussant une épaule.
-Et ? Comment ça " Et ? ". Elle ne méritait absolument pas, ma... commençais-je. 
-Bien sûr, que si... coupa-t-il. Je te rappelle, que ma soeur est à l'hôpital à cause d'elle. 
-Ce n'était pas de sa faute. Elle est malade. 
-Même. Cette fille ne mérite aucune pitié. Cette fille est une véritable salope. 
-Comment peux-tu dire ça ? demandais-je choquée. 
-J'énonce juste une vérité et tu le sais ! Tu penses exactement la même chose. 
-Je pensais, nuance. Maintenant... Je m'en veux... C'est tout... Mon jugement a été trop hâtif...
-Tu t'en veux ? Tu t'en veux ?  Cette connasse a buté ma soeur. Tu crois, qu'elle s'en veut... Elle ? Tu lui as juste crié dessus... 
-Je l'ai fait passer par la fenêtre, corrigeais-je. 
-Et bien, peut-être que cet acte lui a remit les idées en place. 

Sans pouvoir me contrôler, je le giflais. Au même moment, la porte s'ouvrit violemment. 

-Arrêtez de hurler ! MERDE ! 

Nous nous tournions d'un même mouvement vers la porte. C'était Tania, la descendante de Salazar, une cousine en quelques sortes. 

-Dégage de là, dit froidement Drago. 
-Ne lui parle pas, comme ça ! criais-je en fronçant les sourcils. 
-Excuse moi ? 
-Je t'interdis de lui parler, comme ça ! 
-Tu n'as rien à m'interdire ! rétorqua-t-il froidement.
-Bien sûr que si ! Je suis ta fiancée et... 
-Pas encore, coupa-t-il sèchement. Je ne me souviens pas avoir signé une promesse de mariage. Qu'est-ce que tu crois ? Je peux très bien me raviser. 

Ces mots me clamèrent directement. Je sentis mon visage se décomposer. Doucement les traits de Drago se détendirent, alors que des larmes s'invitaient aux coins de mes yeux.

-Je... 
-Non. C'est bon. J'ai compris. 

Je croisais les bras, puis je transplanais de nouveau, dans le bureau de Dumbledore. 

Pdv Théodore :