L'héritière...

Chapitre 27 : ✔

Chapitre 27 : 

J'ouvrais doucement les yeux, regardant attentivement la pièce dans laquelle je me trouvais. Je me sentais anormalement bien. J'avais très bien dormi, pour la première fois depuis des jours. Doucement, je me retournais pour remarquer que le lit était vide. Drago était parti. 

Je me redressais légèrement, en remarquant que la porte de sa salle de bain était en train de s'ouvrir. Il sortit, en reboutonnant sa chemise. Ses cheveux étaient encore mouillés et son visage affiché un sourire satisfait. D'un seul coup, il releva sa tête vers moi. Je frissonnais légèrement, en croisant son regard. Son sourire s'agrandit. 

-Alors... Ton futur époux est une présence rassurante ? demanda-t-il. 

Je repoussais lentement les draps avec mes pieds, gestes qu'il suivit attentivement du regard. 

-Je ne sais pas, murmurais-je. J'ai besoin de plusieurs essaies...

Il s'approcha de moi et s'installa sur le bord du lit. Sa main touchait doucement ma jambe, me procurant une autre série de frissons.  

-C'est une invitation à partager ta couche ? me demanda-t-il en stoppant ses gestes. 
-Peut-être, dis-je avec un sourire. 
-Ce n'est pas vraiment... Digne de notre éducation...

Je haussais un sourcil. 

-Nous ne sommes pas mariés, continua-t-il. Nous ne devons pas encore partager ce genre de choses... 
-C'est exceptionnel... C'est pour une bonne cause, le sommeil est vital, dis-je en relevant lentement la tête. 

Un sourire en coin s'installa sur son visage. Il se pencha légèrement vers moi, pour effleurer mes lèvres avec ses doigts. 

-J'ai terriblement envie de t'embrasser... 
-Qu'est-ce que tu attends ? demandais-je en haussant un sourcil. 

Il se jeta sur mes lèvres, d'une manière étonnamment douce. Je passais mes mains dans ses cheveux, alors qu'il me rapprochait de lui, grâce à ses bras autour de ma taille. Après quelques instants, il recula légèrement, pour décoller nos lèvres et poser son front contre le mien. 

-Tu devrais quitter ma chambre. Avant, que je t'arrache tes vêtements, dit-il sérieusement. 

Un sourire s'incrusta sur mon visage. Lentement, il s'échappa de notre étreinte et s'enferma dans la salle de bain, quelques secondes après j'attendais l'eau de la douche. J'attendais quelques minutes, en passant mes mains sur mon visage, avant de retourner dans ma chambre. Forte heureusement, je ne croisais personne. Je m'installais dans mon lit, puis je réfléchissais en regardant le plafond. 

Les minutes défilèrent et rapidement quelqu'un frappa à ma porte. J'invitais cette personne a entré, sans me lever. 

-Debout ma chérie ! Aujourd'hui est un grand jour ! 

C'était ma mère, elle venait d'ouvrir les rideaux de ma chambre à la manière des Moldus. Le soleil s'installa dans ma chambre, je grimaçais légèrement, mimant une personne mal réveillée. Elle soupira et arriva près de moi, elle tripota légèrement mes cheveux, puis elle ordonna à une femme de me tirer un bain. 

-Je suis heureuse de voir, que tes cernes ont presque entièrement disparu ! Tu vas être magnifique ! 

Elle se leva et tapa doucement dans ses mains. Une centaine de robes débarquèrent dans ma chambre. J'écarquillais légèrement les yeux, elles étaient tous plus que magnifiques. Ma porte s'ouvrit une nouvelle fois, mon père entra avec un plateau. Il me le donna, m'embrassa sur le front et repartit, sans un mot. 

-Ton père fuit... dit ma mère en secouant légèrement la tête. 
-Il n'a jamais vraiment aimé les réceptions...

Elle acquiesça. 

-Tu te rappelles les comédies qu'il faisait, quand nous étions invités chez les autres sangs-purs ? 

Je ricanais légèrement. 

-Il essayait n'importe quoi pour ne pas y aller, ajoutais-je avec un sourire. 
-Revenons à nos hippogriffes ! Alors... Laquelle ? 
-Euh... Je... 
-Tu as le temps de décider, nous avons la journée entière pour te préparer. 
-Mais... J'avais d'autres projets... murmurais-je. 
-Comment ? 
-Je voulais faire un tour à cheval, expliquais-je. 
-Hermione... Une journée ensemble... C'est tout, ce que je te demande...
-Oui... Bien sûr... J'irais plus tard. 
-Sage décision, dit-elle avec un sourire. 

Je poussais un léger soupir, puis je me plongeais dans cette journée complétement délirante. 

Ellipse Temporelle

Je me regardais rapidement dans le miroir. Ma robe était magnifique, mais légèrement imposante. C'était une robe style marquise, ce qui expliquait le volume. Elle était d'un magnifique violet. Un sourire s'installa sur mes lèvres, alors que ma mère m'attachait une parure en diamant.

-Tu es magnifique, dit-elle apparemment émue. 
-Merci. Tu l'es également. 

Elle hocha légèrement la tête, pour me remercier. Elle me tendit une paire de gants et mon ancien masque. Je fronçais légèrement les sourcils.

-Quand nous annoncerons ton nom, il s'envolera, dit-elle avec un clin d'œil. 
-D'accord, dis-je simplement.
-Hermione... Je suis fière d'être ta mère. 

Elle toucha légèrement mon bras et sortit de la pièce. Je fronçais légèrement les sourcils, c'était étrange. Finalement, je haussais une épaule, ne cherchant pas à comprendre. J'attrapais mon parfum, puis je poussais un profond soupir. 

Je descendais les escaliers, pour rejoindre la salle de réception. Les invités me regardaient avec étonnement, jusqu'au moment où Drago entra avec Stella. Rapidement, mes parents demandèrent le silence et le stress monta lentement en moi. Je croisais les regards rassurants de quelques amis. 

Je rejoignais mes parents, la tête haute. Les invités se dégageaient lentement sur mon passage et honnêtement... J'adorais ça. Mon père m'attrapa la main et releva son verre. 

-Mes amis... Je propose un toast... À ma fille, Hermione Nott, dit-il avec un sourire. 

Je sentis le masque se désintégrer. Une dizaine de papillons venait de le replacer, ils volaient autour de nous avec grâce, puis ils disparurent dans un tourbillon de paillette. J'entendis plusieurs exclamations émerveiller. 

-J'aimerais également porter un toast... À mon futur gendre, Lord Drago Malfoy, annonça ma mère. 

Avec un sourire, Drago leva légèrement son verre dans notre direction. Il s'approcha de nous assez rapidement. Il m'attrapa doucement la main et la porta à ses lèvres, gardant ses yeux bien plantés dans les miens. Des flashs m'éblouirent légèrement, Drago se redressa et m'entraîna dans une petite pièce. 

-Qu'est-ce qu'on fait là ? demandais-je. 
-Premièrement... 

Il attrapa ma main gauche et glissa une belle bague à mon doigt. 

-Elle est magnifique... 
-Elle était à ma grand-mère, ajouta-t-il en haussant légèrement son épaule. 
-Et... Deuxièmement ? 

Il se pencha et m'embrassa du bout des lèvres. 

-Profite de ta soirée, elle est pour toi, dit-il en me touchant la joue. 

Je rejoignais la salle de réception, en souriant. Je commençais à discuter avec quelques personnalités du monde sorciers, avant d'apercevoir quelqu'un.

-Excusez-moi, dis-je avec un sourire. 

Je m'approchais rapidement de cette personne, un grand sourire sur les lèvres. Il discutait avec une jeune femme, qui m'était inconnu. Elle m'avait vu, mais lui non. 

-Qu'avons-nous là ? demandais-je en croisant les bras. 

Il se retourna et m'enlaça, en souriant.

-Hermione... Je suis content de te voir. Tu es magnifique. 
-Merci... Tu n'es pas mal dans ton genre. Je ne savais pas, que tu venais... 
-Ta mère m'a invité, répondit-il avec un sourire. 

La jeune fille se racla légèrement la gorge. 

-Voyons... Will... Es-tu si impoli ? Présente moi ta cavalière, dis-je en souriant. 
-Hermione... Voici... Hum... Marine... Ma petite-copine. 

Je fronçais légèrement les sourcils. J'avais toujours pensé, que Will était gay. Will dut deviner mes pensées, parce que ces joues changèrent directement de couleur. Je tournais mon visage vers sa copine, avec un sourire poli. Et je fus frappée par l'évidence. Cette femme était beaucoup trop... Virile. C'était un homme. 

-Hermione ? 

Résumons la situation :

-Théodore arrive, pour me parler. 
-Je suis avec Will, le frère qu'il déteste. 
-Et sa petite-copine, qui est réellement un homme. 

Quelqu'un a autre chose à ajouter à ma liste ? 

-Hermione ! 
-Théodore, dis-je en me tournant vers lui. 

Il regarda rapidement Will, mais ne commenta pas. Il était étonnamment blanc.

-C'est ta mère... murmura-t-il.