Chapitre 32 : ✔

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Je suis désolée pour le retard... J'ai eu beaucoup de contres temps... 

Petit résumé des chapitres précédents :
La mère d'Hermione est enceinte. Une certaine Drusilia complote pour kidnapper le bébé. Helga essaye de mettre en garde Hermione, mais Drusilia arrive à bloquer la connexion que les descendants possèdent avec les fondateurs. Ils n'ont plus aucun don. En descendant dans la Salle Commune, une Gryffondor veut absolument parler avec elle.

Chapitre 32 :

PDV Drusilia :

-C'est étonnant... Tu es douée, pour quelque chose... dis-je froidement.

Helena ne répliqua pas, elle se contenta de garder la tête baissée.

-C'était une très belle métamorphose. Les autorités n'ont rien remarqué. 
-Nous aurions peut-être dû refermer le... 
-Personne ne peut faire disparaître cette fâcheuse marque... C'est un rituel sombre et ancien, coupais-je. 
-Assez ancien pour éviter les soupçons ? demanda-t-elle timidement. 
-Ce rituel date des Pendragon, ma chère. Tout le monde l'a oublié.
-Sauf vous... murmura-t-elle. 
-Sauf moi, dis-je avec un sourire en coin. 

J'avançais lentement, rejoignant ma table d'ingrédient. Je regardais une nouvelle fois mon livre, puis je soupirais. 

-Quand vais-je rencontrer ses élèves et la cracmol ? 
-Bientôt... Je vais... J'emmènerais la cracmol dans la semaine. Les élèves seront rapidement présents. Vous aurez bientôt tous vos ingrédients. Pour votre... Autre rituel. 
-J'ai tellement hâte ! Ma peau commence déjà à s'émietter... soupirais-je. 
-Dans moins de deux semaines, Maîtresse. Je vais trouver un stratagème pour les faire sortir de Poudlard.
-Bien. 

J'entendis le bruit caractéristique du transplanage. 

-Qu'est-ce qu'il veut encore ? demandais-je sèchement. 
-Peut-être comprendre... Il a sûrement vu les journaux. 

Je grognais légèrement, alors que l'homme aux traits de Shelly Game entrait. 

-Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi, je suis mort ? demanda-t-il en criant presque.

Je poussais un léger soupir. 

-Nous avons modifié le corps de Shelly Game pour l'envoyer dans votre ancienne... Demeure. Les Aurors sont peut-être idiots, mais ils savent remarquer l'absence d'un prisonnier. Vous devriez vous réjouir, vous connaissez désormais la paix éternelle. 
 
PDV Hermione :

-Oh... Tu dois être ma cousine... L'autre descendante de Godric Gryffondor... Tu es dans la branche des Hergé ? 
-Exactement. Je suis Guenièvre, dit-elle en croisant les bras. 
-Tu as échappé aux cheveux de notre aïeul, remarquais-je en haussant un sourcil.  
-C'est juste un sortilège de lissage. Je n'aime pas vraiment la touffe Gryffondorienne.

Je m'installais sur un siège, en croisant les jambes. 
 
-Est-ce que tu peux répondre à ma question ? Pourquoi je ne vois plus le futur ? demanda-t-elle impatiente. 
-Apparemment, la connexion a été coupée...

Elle fronça légèrement les sourcils, en croisant les bras.

-Hein ? Quoi ? 
-Je ne comprends pas vraiment, alors ne me demande pas de te l'expliquer... soupirais-je. Je vais écrire à mes parents, tu devrais faire de même. Ils ont sûrement la solution. Je te contacterais, si nous trouvons la moindre information. 

Elle acquiesça. 

-Je ferais de même, dit-elle. 

PDV Guenièvre : 

"Ma chérie,

J'aimerais que tu rentres rapidement à la maison. 
Nous avons quelques problèmes... Dumbledore est d'accord, tu rattraperas tes heures de cours, plus tard. 
Nous t'attendons dans la nuit de Samedi à Dimanche, dans la rue du Chemin de Travers ( Je t'expliquerais... ) 

À bientôt, 
Maman.
"

Je poussais un soupir, en repliant la lettre. 

-Mauvaises nouvelles ? demanda ma meilleure amie. 
-Rien de grave... Enfin... J'espère... Mes parents veulent que je rentre... 
-Oh... Mais... 
-Je reviendrais rapidement, coupais-je. 

PDV Hermione :

Un cri d'oiseau retentit. Je relevais légèrement la tête, avant de la replonger dans mon livre. C'était Iris, l'aigle de ma famille.

-Enfin, dit Théodore en attrapant la lettre.

Il déplia la lettre et commença la lecture, sous l'œil attentif de notre petit groupe.

"Hermione,

Nous étions en train de te rédiger une lettre, quand la tienne est apparue. Nous n'avons malheureusement pas de réponse à vos questions. Nous ne savons pas. Cette nuit, nous avons été réveillés, pour la même raison que vous. La douleur présente dans notre poitrine, reste (je pense ) plus faible que la vôtre. Ta tante et moi allons au Ministère cet après-midi, nous allons regarder dans les archives. Peut-être qu'un cas similaire s'est déjà produit. Ne t'inquiète pas.

J'ai une autre nouvelle à t'annoncer... Elle n'est pas très réjouissante. Le père de Théodore a été retrouvé mort dans sa cellule, le cœur arraché. Ne le dis pas à ton cousin, sa mère veut le faire.
Elle a d'ailleurs pris la décision de donner le corps aux médicomages. Comme tu le sais, ton oncle n'avait aucun partenaire de cellule. De plus, nous n'avons pas retrouvé son cœur. C'est un mystère de plus sur la liste...

Je dois t'avouer, qu'ils ne voulaient pas que je t'en parle. Apparemment, tu as trop de problèmes. Mais... Cet homme était mon frère. Il fait partit de la famille, malgré ses nombreuses erreurs. Il a le droit à nos larmes... Connard ou pas.

Surtout, ne te sens pas coupable de pleurer pour lui. C'était ton oncle.

Je te recontacte rapidement, pour parler de nos ( j'espère ) nombreuses découvertes.

Affectueusement,
Ton père"


Notre petit groupe était plongé dans le silence. J'avais relevé la tête, pour voir la réaction de Théodore. Il ne bougeait pas. Il regardait la lettre, perdant de plus en plus son masque d'impassibilité. Je sentais son cœur se déchirer de plus en plus. Je déposais ma main sur son épaule. Il redressa légèrement la tête, plantant ainsi ses yeux dans les miens.

-La prochaine fois... Je ne lirais pas tes lettres, murmura-t-il.

Même s'il était horriblement triste... Même si son masque d'impassibilité tombait petit à petit... Théo contrôlait sa voix.

-Théodore... commençais-je d'une voix brisée. 
-J'ai envie... commença-t-il.
-Je sais... coupais-je en acquiesçant.

Je l'embrassais sur la joue, pour lui donner mon accord. Il se leva et quitta la bibliothèque. Des larmes commencèrent à couler sur mes joues... Mon corps voulait évacuer la tristesse... Une tristesse qui ne m'appartenait pas. Drago passa son bras autour de ma taille, pendant que Daphnée se levait. 

-Reste, lui dis-je. 
-Mais... 
-Il ne veut voir personne... Je le sens. 

Elle haussa un sourcil, mais se réinstalla. Blaise ricana en secouant légèrement la tête, murmurant parfois "Accouchement".

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C'est un chapitre assez court... 
J'espère poster la suite plus rapidement !
Encore désolée pour l'attente ! 


L'héritière...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant