Chapitre 10 : ✔

20.4K 1.4K 196
                                    

Chapitre 10 : 

-Bonsoir, dis-je poliment. 

Il me regarda longuement, une lueur étrange dans les yeux. Je le détaillais rapidement, malgré son masque on pouvait deviner qu'il était très beau. Il avait des cheveux blonds et des yeux gris profond. 

-Bonsoir, répondit-il en penchant doucement la tête. 

Plusieurs mèches retombèrent devant ses yeux, je sentis mon cœur louper un battement. 

-Comment allez-vous ? demanda-t-il avec un léger sourire. 
-Je vais bien et vous ? 
-J'irais mieux, si vous acceptez de me tutoyer... Après tout... Nous serons bientôt mariés... 

Je détournais le regard, en acquiesçant légèrement. Mon regard croisa celui de mon père, il semblait plutôt amusé de la situation. 

-Je vais vous laisser... Mon épouse doit être dans le coin... Bonne soirée, jeunes gens. 
-Bonne soirée, Monsieur... 

Mon père repartit rapidement, sans oublier de me lancer un regard rassurant. Je regardais la salle de réception, légèrement gênée par la situation. Malheureusement, l'un de ses gestes attira mon attention. Je sentais mes joues se coloraient, alors que je remarquais qu'il me fixait encore. Il s'approcha finalement pour me proposer son bras. 

-Désirez-vous danser ? 
-Le tutoiement va dans les deux sens, Monsieur. 

Il hocha doucement la tête, avec un nouveau sourire. 

-Évidemment... Veux-tu danser ? 
-Avec plaisir, dis-je en attrapant son bras. 

Il m'entraîna dans l'espace danse, avant de planter ses yeux dans les miens. Il se racla la gorge, avant d'approcher l'une de ses mains de ma taille. Je constatais avec joie, que je n'étais pas la seule à rougir. Je plaçais ma main sur son épaule, puis il commença à guider. 

-Tu es magnifique, murmura-t-il à mon oreille. 

Je sentis mes joues rougir de nouveau. S'il espérait me détendre, c'était plutôt loupé. 

-Merci. 

Il était tellement près, que je ne voyais plus son visage. Pour être honnête, je crois que nous n'avions pas le droit d'être aussi proche... 

-Vous... 

Il se racla la gorge, pour se corriger.

-Tu sens la vanille.

Comme je ne sais pas trop quoi répondre, je me contente de hocher doucement la tête. Il s'éloigne légèrement, prenant sûrement conscience de la bizarrerie de notre discussion. 

-Tu veux manger quelque chose ? 
-Oui... Pourquoi pas, dis-je avec un léger sourire. 

Il devait vraiment stresser, pour me proposer ma propre nourriture. Il acquiesça doucement, avant de partir vers le buffet. J'ouvrais légèrement la bouche, en essayant de masquer ma surprise. Mon fiancé venait de m'abandonner au milieu de la piste de danse. 

Je croisais le regard amusé de Théodore. Je secouais légèrement la tête, avant de me diriger vers mon futur époux. Dès, que j'arrivais près de lui, il me tendit un verre. Je regardais rapidement le contenue, avant de me tourner vers lui. 

-Comment sais-tu que je ne bois pas ? demandais-je. 

Ma gêne avait subitement disparu, avant de revenir au galop. Ma mère me tuerait pour avoir prononcé une phrase de se genre. 

Pour toute réponse, il haussa une épaule. Je notais mentalement, qu'il avait un sourire mystérieux sur les lèvres. Discrètement, je buvais la totalité de mon verre. 

-Chère Cousine ! J'espère que ce n'était pas de l'alcool, dit-il avec un sourire. Tu sais, que tu ne le tiens pas très bien... La dernière fois...
-C'est du jus de citrouille, Théodore, coupais-je en le fusillant du regard. 

Il porta un doigt à ses lèvres, en m'adressant un clin d'oeil.

-H ! As-tu oublié l'un des principes de ta soirée ? Personne ne doit révéler son identité, dit-il en secouant légèrement la tête. Parfois, je me demande si le sang de Poufsouffle est plus fort que celui de Serdaigle...

Vous connaissez les tues l'amour ? Parce que, mon cousin est un tue l'amour sur pattes. 

-Merlin, murmurais-je en fermant doucement les yeux. Qui est l'abrutit qui m'a donné un cousin pareil ? 
-D'accord. C'est noté, c'est Poufsouffle... Alors, dit-il en se tournant vers l'homme de ma vie. 

Celui-ci avait écouté la scène avec un sourire amusé sur les lèvres, ses yeux exprimaient une envie de rire, assez flagrante. Génial... 

-C'est toi ? Le futur époux de ma cousine ? demanda-t-il avec un léger amusement. 

Amusement qui n'avait pas lieu d'être.

-Il semblerait, répondit-il. 
-Mmh... Vous n'avez pas l'air très aimable, commenta-t-il. 
-Vraiment ? Je suis pourtant l'amabilité même... 

Mon cousin éclata de rire, c'était horriblement gênant. Il l'insultait, sûrement sans le vouloir... Mais l'offense était bien là.  

-Toi ? L'amabilité même ? continua-t-il entre deux rires. 

On répète après moi ? Théodore Nott : tue-l'amour. 

-Théodore ! 

J'étais horriblement choquée de son comportement. 

-C'est bon, dit-il en levant les mains. Je me calme. Mais... Franchement... 

L'héritière...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant