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-Simple précaution.

Je ne répondis rien tandis qu'il bandait mes yeux avec un tissu en soie gris. Une fois terminé il ferma la portière arrière et partit à l'avant, le moteur de la voiture vrouma et nous quittâmes la maison vers un endroit que je n'avais aucune idée.

Pourquoi me faire sortir si je ne peux rien voir?

Je soufflais puis m'enfonçais dans ma chaise.

Celà faisait depuis je ne combien de temps qu'il roulait et tant donné que j'avais perdu la notion du temps depuis trois semaines alors je n'étais pas devin pour argumenter sur l'heure qu'il était. Je peux juste voir les jours passés à une vitesse comparable à celle d'un escargot.

Soudain, le tas de féraille s'arrêta dans sa folle foulée.

Il vint enlever mon bandage puis d'un coup tout s'arrêta autours de nous.

Nous cessâmes tout mouvement et nous nous regardâmes sans se quitter des yeux.

Il n'avait pas changé et demeurait toujours aussi beau vu de près : ses cheveux oranges qui tombaient sur son front jusqu'à ses yeux noisettes que l'on pouvait voir malgré tout, son magnifique nez fin, ses joues rebondis et jouflus, ses lèvres pulpeuses dont je meurt maintenant d'envie d'embrasser d'ailleurs. Mon visage s'approchait doucement et considérablement du  sien et mes yeux louchaient presque sur ses lèvres que j'avais envie de ressentir une nouvelle fois leur douceur et leur goût sucré, mon coeur tombourinait tellement fort dans ma cage thoracique que je pouvais entendre ses battements effrénés dans mes oreilles.

Nos lèvres étaient séparées que de quelques affreux centimètres, je voulais absolument remplir cet espace qui nous séparait alors ma tête continuait à avancer et nos croissants de chairs étaient sur le point de retrouver leur partenaires.

-Ne fais pas ça.

-Hein?


𝙇𝙤𝙫𝙚 𝙇𝙞𝙠𝙚 𝘿𝙚𝙖𝙩𝙝 ☪︎ᴊᴋOù les histoires vivent. Découvrez maintenant