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Sanji: Je reviens du cimetière.
Law: Si tard?
Sanji: Je te retourne la question.

On se regarde, moi froidement et lui avec un petit sourire en coin. J'ai pas envie de traîner, encore moins avec lui.

Sanji: Les autres me disent de pas traîner avec toi. C'est marrant je pensais que tu t'entendais bien avec eux.
Law: C'est parce que je suis le frère de Robin. Et oui, fais attention à toi, je suis pas une bonne personne, mais toi aussi je me trompe?
Sanji: Non. T'as raison.
Law: Ce qui explique pourquoi tu veux tans t'eloigner de Zoro.

Il faut un pas en avant, se rapprochant de plus en plus de moi. Je suis incapable de bouger. Complètement hypnotisé par ses yeux, son visage. Et il y a de quoi. Il est presque trop beau.
Presque irréel.

Law: Si tu veux je peux t'aider à le protéger. Mais ca a un prix.
Sanji: Qui est?
Law: Je veux que tu fasses quelque chose pour moi quand on aura finis de l'éloigner. Rassure toi, rien de grave.

Je tend ma main devant moi. Je dois être suicidaire, je sais même pas ce qu'il me veut. Si c'est juste moi qu'il veut alors il m'aura. Mais pas Zoro.
Je veux le protéger. Le plus possible.

Sanji: Marché conclu.

Law sourit, content de lui et me sert la main.
C'est marrant, on dirais presque que je viens de faire un pacte avec le diable.

Après ca je suis juste rentré chez moi, sans lui jeter un regard. D ailleurs je ne sais toujours pas pourquoi il était la si tard.
Je sais pas si c'est une bonne chose de lui avoir fais confiance. Mais c'était la seule sortie.

Je suis affalé sur mon lit, lisant une énième fois le même livre; Chronique de L'Université Invisible de Maelle Fierpied. J'adore ce livre. Je suis toujours perdu dans mes rêves. J'ai pliens de livre, et Zeff aussi, mais je lis presque toujours le même, avec Instinct de Villeminot.
Mon téléphone vibre en même temps que la porte claque. J'entend la voix de mon oncle du bout de l'escalier.

Zeff: Sanji! Je suis rentré.

Je lui cri un simple salut et pose mon livre sur mes genoux avant de regarder mon téléphone.

Luffy
Demain on commence bien à 10h?

Vous
Je crois ouais, pourquoi?

Luffy
Nami demande à tout le monde et personne ne sais si le prof est la ou pas

Vous
j'imagine qu'il soit être la non?

Luffy
Au pire on aura encore une heure de perm demain

Je déteste finir les conversations, alors je verouille mon téléphone et reprend mon livre. A peine ai-je passer une ligne que mon oncle entre dans la pièce, avec sa fâcheuse habitude de ne jamais frapper. Un jours il va tomber sur un spectacle qui lui plaira moins que son neveu entrain de lire. Il devrait faire attention.

Zeff: T'as manger?
Sanji: Nan, mais j'ai pas faim.
Zeff: Faut que tu manges Sanji...
Sanji: Hum...

Je continu de laisser les yeux suivrent la route des mots, laissant Zeff parler tout seul à ce qui est bon ou pas pour la santé.
Il soupire et répare, sûrement ennuyé de ma passionnante discussion.
Faut dire qu'il est entré au mauvais moment. C'est un des passages du livre que je préfère; la première apparition de Décembre.
Les heures passent ainsi, sans que personne ne me dérange et je retrouve le calme total que je préfère, avec comme seul bruit ceux des pages froissés entre elles.
Et mon dieu que j'aime ce bruit.

Les jours passent, sans qu'il ne se passe rien d'intéressant. Je n'ai pas reparler ni à Zoro ni a Law depuis ce fameux jours et ma nouvelle occupation est de flâner dès que possible au seul endroit où je peux fumer du lycée. Parfois seul, parfois avec un Lyffy surexcité qui me raconte l'héroïsme de son grand frère qui le protéger lorsqu'il était enfant.
J'ai commencé à me familiariser avec le bâtiment et certains prof commencent même à m'apprécier.
Je ne suis pas un mauvais élève, loin de la d'ailleurs, mais certains prof affirment que je fais uniquement acte de présence.

On est lundi, on vient juste de finir notre dernier cours de la matinée et je me dirige avec les autres vers la cantine.
Mais cette fois ci, au lieu de rentré chez lui comme à chaque fois, Zoro vient manger avec nous. J'ai comme un mauvais pressentiment, la dernière fois qu'on a manger ensemble on sait mutuellement envoyer un verre d'eau dans la gueule. Et honnêtement, j'ai pas envie de mouiller ma chemise.