A l'amour à la mort.

Partie 8.

 Quelques minutes plus tard, plus personne ne parlait. J'étais assez gênée. 

Enzo : Anna je peux te parler.

Il me souriait, ce qui m'a vraiment énervé.

Moi : Pourquoi ? Tu t'en foutais complètement de me parler cette semaine, hein ? Donc non, tu ne peux pas me parler !
Enzo : Je voulais te donner une explication Anna ! Tu es vraiment bornée et conne sur ce coup !

Je n'eus pas le temps de répondre qu'il partit.

Émilie : Mais vous avez quel âge sérieux ?
Moi : Désolé Émilie, je rentre.
Émilie : Attend !

Je partis en courant, les larmes aux yeux. J'en avais plus que marre. Je savais au fond de moi qu'entre Kyle et moi ça ne serait plus pareil. Et Enzo, je me suis attachée à lui mais il est tellement froid et distant avec moi. Je m'en voulais beaucoup. 

Quelques semaines plus tard, je n'avais plus de nouvelles de Kyle ni d'Enzo. Je m'en voulais, je savais que je réagissais toujours de façon excessive. 

Un soir, je me sentais particulièrement mal et je décidai donc d'envoyer un sms à Enzo.

Moi :
« Enzo, je suis désolée pour l'autre jour, vraiment. Viens chez moi je suis toute seule. Je pense qu'il faut qu 'on parle. »

Il me répondit 5 minutes plus tard.

Enzo :
« J'arrive »

Il frappa à ma porte, je le fis entrer. Au départ personne n'osait parler, mais Enzo décida de rompre le silence.

Enzo : Tu voulais me dire quoi ?
Il était toujours très énervé contre moi, je le voyais à sa façon de parler et de me regarder. 

Moi : Je m'en veux de t'avoir mal parler la dernière fois. Excuse moi.
Enzo : Ouais.
Moi : Arrête s'il te plait. Je suis déjà assez mal comme ça , je te signale.
Enzo : Rapporte pas la faute sur moi, Anna ! Pour ton histoire avec Kyle, tu te démerdes. Tu t'es mis dans cette galère toute seule, tu as pas eu besoin de moi à ce moment donc pour t'en défaire tu te débrouille comme une grande.
Moi : J'ai jamais porté la faute sur toi ! Je sais que j'ai fait une connerie en me mettant avec Kyle, mais tu me reproches quoi au juste ?
Enzo : Mais ça, putain ! Tu comprends vraiment rien.
Moi : Mais qu'est-ce que je devrais comprendre hein ? Explique-moi avec des mots, je peux pas deviner ce que tu ressens, Enzo. 

Les larmes me montaient aux yeux, mais je voulais rester forte. Mais devant lui, je me sentais vraiment faible, une larme tomba sur ma joue.

Enzo : Pleure pas.
Moi : Je t'en supplie dis-moi ce que tu attends de moi...
Enzo : J'attends tellement de choses de ta part, Anna. Mais je ne peux rien te demander. Tu comprendras avec le temps.
Moi : Et si je n'ai pas envie de comprendre.
Enzo : Alors, on devrait arrêter de se voir.
Moi : Non ; je ne veux pas.
Enzo : Je te fais du mal !
Moi : Je sais pas ce qui se passe entre nous. Ça ne fait que quelques semaines que je te connais et j'ai l'impression que si tu pars, je vais mourir. (je baisse les yeux)
Enzo : Je partirai pas. Regarde moi.

J'avais toujours la tête baissé, peut être de honte. Il me pris le menton et releva ma tête. Il me regardait de ses yeux bleus magnifiques. J'étais totalement déstabilisée. J'avançai mon visage près du sien pour l'embrasser. Mais Enzo recula, souffla un « non je ne peux pas, désolé » et parti en courant.