A l'amour à la mort.

Partie 15.

  Je rentrai chez moi en courant. Arrivée chez moi, je m'écroulai morte de fatigue. Je pleurai toutes les larmes de mon corps. Je ne pouvais plus m'arrêter. Je n'avais plus personne à qui parler. Ma meilleure amie m'avait trahi et mon meilleur ami me faisait la gueule. J'avais le coeur déchiré à cause d'Enzo. Ses paroles résonnaient encore dans ma tête. À cet instant précis je voulais mourir. Je reçu quelques SMS de Emilie mais je ne répondis à aucun. Jamais je ne lui pardonnerai, elle a détruit mon couple. J'hurlai de toutes mes forces. Je n'étais plus moi-même, j'étais comme possédée. J'appelai Enzo mais je tombai sur son répondeur.

Moi (pleurant comme une folle): Enzo arrête de rejeter mes appels! T'imagines comme je souffre là? J'ai mal Enzo, mal dans la poitrine. Je veux pas que tu me laisse! J'AI BESOIN DE TOI! Je t'en pris... (Sanglotant). Enzo... Je je t'aime. Reviens moi... 

Très triste et furieuse, je décidai d'aller chez Émilie. Sur le chemin, je me préparai à ce que j'allais lui dire. 

Émilie: Anna? Ça ne ça pas?
Moi: Non ça va pas non! Tu te fou vraiment de ma gueule c'est pas croyable! Tu te rends compte qu'à cause de toi Enzo m'a largué? Je te déteste Émilie! Tu m'as trahi! De quel droit tu as osé faire ça? Tu m'as tout enlevé.. 

Je vis un sourire apparaître sur le visage d'Émilie. 

Émilie: Anna, Anna, ma pauvre petite Anna, tu me connais autant que tu ne me connais pas. Quand je veux un mec je l'ai toujours tu es au courant?
Moi: C'est quoi le rapport là?!
Émilie: Ma pauvre Anna, Enzo il est à moi compris? Je méprise les gens comme toi! Naïve et heureuse.
Moi: Émilie arrête tu me fais peur! C'est pas toi qui parle là! Et Benji?
Émilie: Je m'en tape complètement de lui, c'était pour rendre Enzo jaloux mais il ne voyait que toi! Alors quand à la soirée tu m'as fait ta petite confidence j'en ai profité voilà tout! Maintenant devine qui va aller consoler Enzo?
Moi: Il ne t'aime pas! il sait que c'est toi qui a divulgué l'info au lycée!
Émilie: Ne t'inquiète pas pour moi. Il est tellement en colère contre toi, qu'il croira tout ce que je lui dirai!
Moi: Tu me donnes envie de vomir! 

Elle rigola et me poussa dehors.
Moi? Je couru chez Enzo pour le prévenir. 

Toc toc toc ! Sa mère m'ouvre.

Mère d'Enzo: Anna?
Moi: Pardon pour le dérangement mais il faut que je vois Enzo de toute urgence!
Mère d'Enzo: Il m'a prévenu que tu risquait de venir. Il ne veut pas te voir, ma belle.
Moi: S'il vous plaît... (Je ne pouvais plus retenir mes larmes) 

Une sourire de compassion apparu sur son visage. 

Mère d'Enzo: Entre. 

Je montait directement dans sa chambre.

 

Toc toc toc! 

Enzo: Maman, je veux rester seul ok ?

Mon coeur fis un bon.

Moi: Je peux entrer? 

J'entendis des pas lourds arrivés. La porte s'ouvrit brusquement. 

Enzo: Pars de suite!
Moi: J'ai quelque chose de très important à te dire, et ce n'est pas en rapport avec nous.
Enzo: Il n'y a plus de nous.
Moi: Arrête.. (Une larme tomba sur ma joue)
Enzo: Dis moi.
Moi: C'est.. c'est Émilie.
Enzo : Je sais tu me l'a dit toute a l'heure. Ça ne change rien Anna!
Moi: Écoutes moi, putain! 

Il hocha la tête. 

Moi: Je suis allée la voir et elle est amoureuse de toi. C'est pour ça qu'elle a fait ça. Pour que tu crois que c'est moi et qu'on se sépare. Et elle a réussi cette garce.
Enzo: Mais je croyais que c'était toi qui lui avait dit.
Moi: Oui, c'est vrai mais elle attendait la moindre faille de ma part. Et j'ai voulu lui dire, j'avais confiance en elle. Et ce secret me pesait je voulais en parler à quelqu'un. J'ai eu tord, je suis désolée!
Enzo: Anna, tu ne sais même pas à quel point ça m'a fait du mal.
Moi: Mais moi aussi, et j'ai encore mal! J'ai un trou à la place du coeur. Je n ai pas voulu ça, je te le jure..
Enzo: Je te crois. 

Il me prit dans ses bras. Quel bien fou que ça m'a fait ! Je ne voulais plus le lâcher.

Moi : Si tu savais comme je t'aime. 

A la place de me répondre, il soupira.

Moi : Qu'est-ce qui a ?
Enzo : Anna, il ne faut plus qu'on soit ensemble. Je ne peux pas.
Moi : Arrête, je me suis excusée une centaine de fois et tu sais que je vais me rendre malade si tu me laisse.
Enzo : Justement en restant avec moi aussi tu risques de te rendre malade. Oui, malade de stress, malade des critiques que je pourrais recevoir. Je te connais et je sais que si une personne ose dire une quelconque chose sur ma maladie, tu vas lui rentrer dedans.

Sa remarque me fis sourire.

Moi : Tu es borné ! Tu ne comprends pas que je m'en fou de ce que moi je peux ressentir tant que je suis avec toi ? Oui, je te défendrais et c'est NORMAL ! Tu es la personne qui m'a fait découvrir l'amour et crois moi, avant toi je n'y croyais pas vraiment. Tu es juste la personne qu'il me faut, et je sais que je suis celle qui te faut.
Enzo : Tu vas vraiment finir par me rendre fou..

Il me poussa sur son lit et m'embrassa, me regarda dans les yeux, caressa ma joue.

Enzo : Je suis littéralement et inconditionnellement amoureux de toi, Anna.