A l'amour à la mort.

Partie 18.

ENzo est enfin rentré et nous sommes chez lui, il était très fatigué par son traitement et il est quasiment H24 sous oxygène donc pour les bisous et les câlins ce n'est pas le top mais bon j'essaie de faire abstraction. Nous sommes dans sa chambre, dans son nouveau lit. Je vous explique, pendant qu'Enzo était à l'hôpital, sa mère a commandé un lit médicalisé pour qu'Enzo puisse rentrer le plus vite possible chez lui, tout en ayant tout ce qui lui faut.

Je vis Enzo enlevé son appareil respiratoire.

Enzo : Viens là.

Il me pris dans ses bras mis sa tête dans mon coup et me chuchota à l'oreille :
« Profitons de nous. »

Sur le coup je ne compris par très bien ce qu'il voulait dire. Je le regardai de façon qu'il m'explique.
Au lieu de ça, il m'embrassa fougueusement et me souffla des milliers de je t'aime. Nous faisions l'amour comme si c'était la dernière fois. Une fois notre débat amoureux finit, je me mis à pleurer. Pour vous dire, je pleure très souvent en ce moment. Le stress qu'Enzo fasse une autre crise, la peur de le perdre, l'angoisse de savoir qu'il souffre.

Enzo : Bébé ? Qu'est-ce que tu as ?
Moi : Je-je ne veux pas te perdre, tu sais ?
Enzo : Je sais mon cœur, mais je peux pas te promettre qu'on vieillira ensemble..
Moi : Oui, mais j'ai l'impression que tu viens de me faire tes adieux.
Enzo : Mon état va se détériorer de jour en jour et bientôt je ne pourrais plus te montrer que je t'aime de cette façon, tu comprends ?
Moi : Mais je m'en fou, qu'on ne puisse plus faire l'amour jusqu'à temps que tu ai ta greffe. Le plus important maintenant c'est que tu te battes pour vivre, pour ta mère et pour nous.
Enzo : Je te promets de tout faire pour.

Je posai mon front sur le sien, plongeai mon regard dans ses yeux bleus.

Moi : Si tu savais comme je t'aime.
Enzo : Encore plus haut que les étoiles.

Je souris et l'embrassai.

Quelques semaines plus tard, l'état d'Enzo s'est dégradé. Je vais très mal mais je ne le montre pas à Enzo. Au lycée je passe mon temps avec Noé, nous sommes de plus en plus proche, amicalement bien sûr. Il est comme devenu mon meilleur ami.
Ce soir je dors chez moi, pour qu'Enzo puisse se reposer. Mes parents sont encore une fois en voyage d'affaire donc je suis seule. J'appelle Noé pour savoir s'il veut venir dormir chez moi, moi je suis déjà allée dormir chez lui, une fois et j'ai rencontré ses parents qui sont très gentils au passage.

Noé : Allô ?
Moi : Oui, Noé, dis moi tu veux bien venir dormir chez moi ce soir ? Je suis toute seule et j'ai pas du tout envie de rester seule chez moi, sinon je vais déprimer.
Noé : J'arrive dans 20 minutes, je serais en scoot, ma belle !
Moi : Oh merci ! Bisous !

Trente minutes plus tard, Noé est chez moi, nous mangeons un truc vite fait et allons dans ma chambre regarder un film.
Une fois le film fini, Noé entama une discussion dont je ne m'y attendais pas.

Noé : Tu penses quoi de moi ?
Moi : Comment ça ? Tu es en quelque sorte mon meilleur ami, pourquoi ?
Noé : Ah.
Moi : Un problème ?
Noé : Je vais y aller.

Sans pouvoir répondre, Noé avait déjà disparu. De suite j'ai pensé à ce que m'avait dit Enzo, que Noé voulait plus que de l'amitié avec moi. Je crois qu'il a raison et qu'il faut que je prenne mes distances avec lui. Je décidai de lui envoyer un sms.

Moi à Noé : « Noé, je suis en couple et il faut que tu le comprennes. Il faudrait mieux qu'on prenne nos distances toi et moi. Je t'aime beaucoup, tu le sais. Mais Enzo passe avant tout. Je suis désolée. »

Vers 4 heures du matin je fus réveillée par un coup de fil.

Moi : Allô ?
Inconnu : Je suis désolée de vous réveiller Anna, c'est Jeanne la mère de Noé...

Elle fondit en larmes. Qu'est-ce qui se passe ?

Mère de Noé : Noé a-a eu un a-accident de scooter en re-revenant de chez v-vous..

Moi : Quoi ? Mais... Quand ?

Mère de Noé : Il y a.. il y a deux heures.

Moi : Comment il va ?!

Mère de Noé : Il est en mort cérébral..