A l'amour à la mort.

Partie 14.

  Durant notre soirée, nous avons bu quelques verres sauf Enzo qui n'a pas le droit à cause de son traitement. Je me sentais un peu coupable de pouvoir boire et lui, non. J'avais peur qu'il ne s'amuse pas autant que nous. 

Moi: Bébé, ça va?
Enzo: Oui pourquoi?
Moi: Je sais pas, tu ne peux pas faire la fête comme nous.
Enzo: Ne t'inquiète pas chérie, j'ai l'habitude.
Moi: D'accord. 

Donc la soirée se passait bien jusqu'à temps qu'Émilie vit que j'étais "bizarre", elle vint me parler.

 Émilie: Qu'est ce qui se passe?

Moi: Hein? Rien rien, ça va.
Émilie: Ouais, toi tu me caches quelque chose.
Moi: Quoi? Mais non!
Émilie: Anna, je te connais par coeur!
Moi: J'ai le droit de ne rien dire..
Émilie: Je suis ta meilleure amie, tu peux me faire confiance, non?
Moi: Oui mais ce n'est pas à propos de moi, ça ne me concerne pas!
Émilie: Je vois, génial l'amitié!

 Elle commença à partir, elle me fit culpabiliser.

Moi: Attend!
Émilie: Quoi?!
Moi: Te fâche pas s'il te plait. C'est pas facile pour moi, je suis dans une position délicate.
Émilie: C'est par rapport à Enzo?
Moi: Oui..
Émilie: Explique-moi!
Moi: Il est malade..
Émilie: Comment ça?
Moi: Il a la mucovisidose..
Émilie: T'es pas sérieuse? C'est de ça qu'il est mort Grégory Lemarchal non?
Moi: Oui, mais jure moi de le dire à personne.
Émilie: Promis! 

La soirée se termina tranquillement. 

Ellipse des vacances: Tout s'est bien passé, avec Enzo tout roule, on est plus complice que jamais. Seulement jamais, je me serais douter de ce qu'il allait arriver.
Reprise des cours, Enzo et moi embauchions à 11h donc nous allâmes au lycée tous les deux à pieds tranquillement. Depuis sa dernière crise respiratoire, il ne s'est rien passé de grave au niveau de sa maladie. Nous arrivâmes donc au lycée, et entrâmes en cours. Les gens de notre classe regardaient Enzo bizarrement. Après l'heure de cours, il était midi. Tout le monde dévisageait Enzo. 

Moi: Va au self, je te rejoins je vais aux toilettes.
Enzo: OK. 

Je lui fis un bisous, et partis aux toilettes. Je croisai deux filles qui rigolaient en me regardant. 

Moi: Vous avez un problème?

Elles: Nous non, mais apparemment ton mec oui. Ça fait quoi de sortir avec un mourant? 

Moi: Quoi?
Elles: Beh oui, tu dois bien être au courant vu que ta meilleure amie la dit à tout le monde! 

Là, mon monde s'effondrait, ma meilleure amie que je connais depuis presque toujours venait de me trahir! J'avais le haine contre elle. Je voulais avoir une explication et elle avait intérêt d'être très bonne! J'allais cherché Émilie lorsque je reçue un SMS d'Enzo. 

Enzo: Rejoins moi de suite devant la grille! 

J'allais littéralement me faire tuer. J'avais la boule au ventre, je voulais déjà pleurer, je savais que mon couple allait être briser après ça. 

Enzo: MAIS QU'EST CE QUI T'AS PRIS DE LE DIRE À TOUT LE MONDE?! TU ES FOLLE OU QUOI?! TU M'AVAIS PROMIS DE GARDER LE SECRET, J'AVAIS CONFIANCE EN TOI, PUTAIN!
Moi: Arrête de me crier dessus, j'y suis pour rien!
Enzo: Tu te fou de ma gueule, hein? Tu es la seule à être au courant ici!
Moi: Non, je l'ai dis à Émilie a la soirée..
Enzo: Tu rigoles j'espère?
Moi: Elle m'a pas vraiment laissé le choix, elle se doutait qu'il se passé quelque chose. Tu ne buvais pas et elle a vu que j'étais inquiète! Alors elle m'a posé des questions.
Enzo: Et tu pouvais pas te taire ou inventer un truc bidon?
Moi: C'est ma meilleure amie, tu comprends?
Enzo: Non je comprends pas, non! Si c'est vraiment ta meilleure amie elle aurait fermé sa grande gueule! Et toi aussi si tu m'aimes vraiment!
Moi (je me mis à pleurer): Comment tu peux douter de moi? Tu sais que je t'aime comme une folle! 

Enzo: Alors arrête de me montrer le contraire! Tu sais quoi? Tires-toi! Je veux plus te voir Anna! Moi: Quoi?! Mais non arrêtes, ça peut pas se terminer comme ça! Je m'en remettrai pas Enzo!

Enzo: Tu n'avais qu'à réfléchir avant! Tu crois que je vais m'en remettre moi? Tout le monde me regarde comme si j'avais la peste ou si j'étais déjà mort! Je peux pas vivre avec ses regards sur moi! C'est déjà assez difficile pour moi de vivre avec cette putain de maladie, je n'ai pas besoin de pitié ou de quoique ce soit d'autre! Vas-t-en!
Moi: Mais...
Enzo: Dégages! 

Je partis en courant, pleurant comme je n'ai jamais pleuré.