Partie 11.

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 Moi: Qu..quoi? Mais non! C'est pas possible! Pas toi.. Dis-moi que tu plaisantes je t'en supplie.
Enzo: Anna, ne rend pas les choses plus difficiles. Tu comprends pourquoi je voulais rien te dire?! 

Moi: mais comment tu as pu me le cacher! Je.. Je veux pas le croire. Tu es sur? Enfin je veux dire..depuis quand tu le sais?

Enzo: Depuis que j'ai 2 ans, donc oui je suis sûr. Anna, il ne faut pas que tu t'attaches à moi.. Je vais mourir.
Moi: Quoi? Mais, non enfin tu as encore de longues année devant toi! Et puis tu peux avoir une greffe de poumons, non? Et c'est trop tard Enzo, je suis déjà beaucoup trop attachée à toi.
Enzo: oui, mais les chance sont très faible. Arrête, tu compliques les choses.
Moi: Dis moi que tu ne ressens rien pour moi.
Enzo: je ne ressens rien pour toi.
Moi: Dis le moi dans les yeux! 

Il m'évitait du regard. Moi, je pleurais toutes les larmes de mon corps. 

Enzo: Pars, Anna.
Moi: DIS LE MOI!
Enzo: Je ne peux pas! 

Je m'écroulai par terre, épuisée. J'avais l'impression que ma tête allait exploser. Enzo avança difficilement vers moi. Il me prit dans ses bras. 

Enzo: Je ne peux pas te dire ça, parce que ça serait te mentir. Mais je peux pas non plus te dire le contraire, parce que je suis condamné. Je n'ai pas le droit d'être avec toi, par le simple fait que je peux mourir à chaque instant.
Moi: A..arrête de dire ça. Tu ne peux pas mourir, pas toi. Et puis je m'en fou moi que tu sois malade. Je t'aime, que tu sois malade ou non. 

J'étais encore dans la chambre d'Enzo. Je pleurais toujours mais silencieusement. 

Moi: promet moi que tu ne m'abandonneras pas.
Enzo: ça serait plutôt à moi de dire ça. C'est moi qui suis malade, qui vais tout les jours chez la kiné au lieu de pouvoir être avec les gens que j'aime. Cette maladie m'empêche de vivre et je sais qu'elle va me tuer. Donc tu es sur que tu veux avoir une quelconque relation avec moi? Tu n'imagines même pas tout ce que tu devras supporter. Mes sauts d'humeur, me voir souffrir. C'est égoïste de ma part de t'infliger ça. Tu as le droit d'être heureuse et de ne pas être sans arrêt inquiète pour moi. Tu n'as pas le droit de me laisser guider ta vie. Parce que en te mettant avec moi, tu te mets aussi avec ma maladie.
Moi: En attendant, si je t'aime autant que je le pense et que je le prétends alors c'est aussi avec ta maladie que je veux être. Je te prends en entier. Toi et ta maladie. Je suis prête à accepter tout ce que ça engendre, à une condition.
Enzo: Laquelle?
Moi: Aime-moi. Aide moi a me faire revivre. 

Il rigola. 

Moi : quoi? J'ai dis quelque chose de drôle?
Enzo: oui, un peu. Tu veux qu'un mourant te redonne goût à la vie. Tu vas pas me dire que ce n'est pas un minimum drôle. 

Je me suis rendue compte de ma connerie, énorme. 

Moi: Pardon, j'ai pas réfléchie..
Enzo: T'inquiète pas, je préfère quand on oublie ma maladie, parfois. Ça me donne l'impression d'être normal.
Moi: tu es normal!
Enzo: en apparence. 

Je décidai de revenir à la charge, il va croire que je suis une psychopathe. 

Moi: tu n'as pas répondu à ma condition?
Enzo: Je sais pas Anna, vraiment.
Moi: mais si tu as un minimum de sentiments pour moi. On peux essayer? Qui ne tente rien n'a rien, non?
Enzo: En fait, j'ai peur.. Je crois. 

J'étais vraiment en train d'halluciner. Enzo? Le mec qui se la joue macho a peur. Comme quoi tout arrive. 

Moi: peur de l'amour?
Enzo: sûrement j'suis jamais tombé amoureux.
Moi: ça je m'en doutais. 

A l'amour à la mort.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant