Partie 13.

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  Je regardai Enzo. Il pleurait, j'étais comme paralysée. 

Moi: Pourquoi tu pleures? Je.. Je ne voulais pas te faire pleurer. Je suis désolée. Enzo, s'il te plaît. Arrête.. 

Il me fit un sourire. Je ne comprenais pas. 

Enzo: Si je pleure c'est pour la simple raison que tu me touches. Jamais personne ne m'a dit de telles choses Anna. Tu sais que tu es l'une des seules personnes à être au courant pour ma maladie et tu ne fuis pas pour autant. Pas comme c'est déjà arrivé.
Moi: Comment ça? C'est déjà arrivé? Enfin tu l'as déjà dis à une fille?
Enzo: Oui.
Moi: Mais je croyais que tu n'étais jamais tombé amoureux.
Enzo: Oui, je t'ai dis la vérité.
Moi: Explique moi, je ne comprends pas.
Enzo: Il y a un peu plus d'un an dans mon ancien lycée, j'ai rencontré une fille. Elle s'appelait Manon. J'ai cru que j'avais des sentiments pour elle. Enfin oui, j'en avais mais pas à dire que j'étais amoureux. On sortait ensemble et après quelques semaines j'ai voulu lui dire. Et lorsqu'elle l'a appris, elle a eu peur. Et elle m'a quitté. C'est pour ça que je ne le dit plus à personne. Ni même à mes amis. Mais toi, tu es différente. Si tu ne l'aurais pas découvert je te l'aurais quand même dit. Crois-moi.
Moi: Pourquoi tu me disais que tu n'étais pas quelqu'un de bien?
Enzo: parce que c'est vrai. Je vis au jour le jour. Les filles c'est que pour le cul, je profite du temps qu'il me reste comme je peux.
Moi: Dis comme ça.. Mais il te reste encore du temps! 
Enzo: On ne peut pas savoir combien de temps il me reste, cette embolie aurait pu me tuer. Et oui, je voulais aussi te mettre dans mon lit. Mais tu as réussi à me faire changer. Et savoir que tu es là pour moi, sans rien demander en retour, ça me fait revivre. J'ai envie plus que jamais de vivre Anna. De vivre une histoire, avec toi. 

J'avais les larmes aux yeux. J'étais heureuse qu'il me dise enfin toute la vérité et qu'il me raconte aussi son passé. 

Moi: Si tu savais depuis le temps que j'attends que tu me dises ça. 

Il me sourit et se pencha vers moi, il mit sa main derrière ma nuque et m'embrassa. Notre premier baiser, je l'oublierai jamais malgré le fait que ce soit dans une chambre d'hôpital. Pas très romantique, c'est vrai. À présent cet hôpital je l'aime autant que je le déteste. Je l'admire autant qu'il me fait peur.. 

Deux semaines s'écoulèrent. À présent je suis (enfin) en couple avec Enzo. Tout ce passe à merveille malgré ma peur constante de le perdre. Ce sentiment me pèse mais je garde tout pour moi, je savais ce que j'acceptais en me mettant avec lui. Je ne regrette rien. Ce que je ressens pour lui, je ne l'ai jamais ressentie. C'est fort, intense, c'est à la limite du malsain je crois. Mais peu importe. Quant à lui, je ne sais pas trop ce qu'il ressens pour moi. Je pense qu'il m'aime mais il ne se dévoile pas entièrement à moi. J'essaie de me dire qu'il veut me préserver vis à vis de sa maladie mais ça me blesse tout de même un peu cette barrière qu'il met entre nous. Nous n'avons toujours pas coucher ensemble. Il m'a dit qu'il voulait que j'attende vraiment le moment où je serais prête. Il veut que ce soit spécial. Moi, j'ai très envie de lui, nous dormons fréquemment ensemble et je peux vous assurer que c'est difficile de calmer mes hormones qui me travaillent. 

Bref, c'est les vacances. On est vendredi soir. Je vais enfin pouvoir me reposer et bosser mes cours plus sérieusement que ses dernières semaines. Ce week-end on avait prévu avec Enzo de le passer ensemble. Il dort chez moi, j'étais impatiente comme toujours. On frappe à la porte, je me précipite pour ouvrir. Je découvris mon Enzo tout sourire devant mon entrée. Il s'approcha de moi et m'embrassa. J'avais déjà chaud! Ce mec réveille en moi des pulsions sexuelles incontrôlables. Je voulais que ce soit maintenant notre moment spécial. Je l'attirai dans ma chambre, il avait mon compris mon envie et me regarda anxieusement. 

Moi: Je suis prête Enzo, depuis longtemps maintenant.
Enzo: Tu es sûre de toi? Je ne veux pas que tu le regrette par la suite.
Moi: Arrête! Je suis prête, je veux faire l'amour avec toi, maintenant. Je t'aime Enzo. 

Je l'embrassai passionnément, je voulais qu'il ressente tout ce que j'éprouve pour lui. Je voulais aussi être parfaite pour lui. 

Enzo: Je t'aime aussi Anna. 

Il me poussa doucement sur le lit. Et ce qui devait arriver, arriva. C'était magique, vraiment. Il avait tout fait pour que ma première fois soit inoubliable et il a réussi. 

Moi: Merci.
Enzo: De?
Moi: D'avoir voulu passer le pas avec moi. 

Il pris ma tête entre ses mains et me regarda fixement. 

Enzo: Anna, j'en avais envie autant que toi, je te le promets. Si j'ai voulu attendre un peu c'est pour toi. Tu es très désirable, crois-moi. 

Je lui souris et lui fis un bisous sur le nez. On descendis ensuite dans mon salon pour manger. Une fois fait, Enzo voulait inviter Émilie et Benjamin pour la soirée. 

1heure plus tard, nos amis sont arrivés. 

Émilie: Ça va les amoureux ?
Moi: Très bien! J'avais le sourire jusqu'aux oreilles. Émilie compris de suite qu'il s'était passé quelque chose. Elle me pris à part. 

Émilie : Qu'est-ce que tu as à sourire comme ça?
Moi: Avec Enzo, on la fait!
Émilie: Vous avez fait quoi?
Moi: Tu veux un dessin ou ça se passe comment?
Émilie: Séreux?? Alors c'était comment?
Moi: Génial!
Émilie: Je suis contente pour toi ma chérie. 

Nous retournâmes avec les garçons. La soirée se passa bien.   

A l'amour à la mort.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant